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« Rigné » : différence entre les versions

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{{Infobox quartier
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'''Rigné''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]], située au nord d'Échemiré, à l'ouest de [[Baugé]] et à l'est de [[Jarzé]].
'''Rigné''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]], située au nord d'[[Échemiré]], à l'ouest de [[Baugé]] et à l'est de [[Jarzé]].


La commune fut réunie en 1837 à celle d'[[Échemiré]]. Rigné s'étendait sur 180 hectares et comptait 88 habitants en 1836.


== Généralités ==
La commune de Rigné est créée à la Révolution. En [[1837]], elle est réunie à [[Échemiré]], malgré l'opposition du conseil municipal. Elles sont alors toutes deux situées dans le canton [[Canton de Baugé|de Baugé]] et l'arrondissement [[Arrondissement de Baugé|de Baugé]]. Le chef-lieu est fixé à Échemiré (ordonnance du Roi du {{date|14 mai 1837}})<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|430}}</ref>{{,}}<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Rigné'', 2007</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 77</ref>{{,}}<ref>''Bulletin des lois du royaume de France'', t. 14 (n° 478 à 512), Imprimerie royale (Paris), août 1837, p. 331</ref>.


Quelques formes anciennes du nom : ''Reigniacus'' en 1077, ''Renniacus'' en 1081-1105, ''Reigne'' en 1291, ''Rigné'' en 1793 et 1801.
Quelques formes anciennes du nom : ''Reigniacus'' en 1077, ''Renniacus'' en 1081-1105, ''Reigne'' en 1291, ''Rigné'' en 1793 et 1801<ref name="cport-1989" />{{,}}<ref name="ehess" />. Homonymie avec ''Rigné'', ancienne commune des Deux-Sèvres.


Homonymie avec ''Rigné'', ancienne commune des Deux-Sèvres.
Rigné est donc mentionnée à la fin du {{XIs}}, période à laquelle une église est construite sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. La seigneurie est unie au {{XVIe}} s. à celle de Moulines et passe à la fin du {{XVIe}} aux Broc d'Echemiré<ref name="cport-1989" />{{,}}<ref name="IA00032697">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Ecart [Rigné] (IA00032697)'', 1987-2004</ref>.


Le village compte plusieurs maisons {{XVIe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s<ref name="IA00032697" />.


{{Quartier à compléter}}
Rigné s'étend sur {{unité|180|hectares}} et compte {{unité|88|habitants}} en 1836<ref name="cport-1989" />.
 
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Rigné dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages 256 et 257</ref> :
 
{{citation|'''Rigné''', ham., {{cne}} d’Echemiré. — ''Reigniacus''
1077 (Cart. de St-Aubin, f. 80). — ''Regniacus''
1081-1105 (Ibid., f. 86). — ''Renniacus'' 1081-1105
(Ibid., f. 87). — ''Reigne'' 1291 (G 7). —
Anc. bourg avec église paroissiale sons le vocable
de St Jean-Baptiste. Le comte Foulques
Réchin, qui détenait la cure, en fit restitution en
1119 à l’évêque d’Angers, qui la présentait et
nommait de plein droit jusqu’à la Révolution.
— La seigneurie de la paroisse était unie dès le
XVI{{e}} s. à celle de Moulines et passa avec elle en
1692 aux de Broc, seigneurs d’Echemiré.
 
Curés : Jean Chrétien, Christiani, 1281.
— Guill. d’Andart, 1291. — André Marqueta,
1368. — J. Chrestien, 1603, mort le
25 décembre 1611. — René Sophier, 1613. —
Jean Boreau, pourvu le 8 novembre 1617. —
Franç. Pinson, décembre 1624, † le 25 septembre 1667.
— Mathurin Cocu, 1667, † le 4 février
1708. — René Poitevin, mars 1709. —
Bonaventure Buigné, décembre 1709, qui fonda
un lit le 7 juin en l’hôpital de Baugé, pour les
pauvres de sa paroisse. Il résigne en 1753. —
Jacq. Guiteau, installé le 11 décembre 1753, qui
résigne en 1781 et meurt le 17 mars 1782, âgé de
75 ans. — Laurent Guiter, 1781, qui devient
maire en 1790.
 
La petite paroisse, de 15 feux à peine en 1789,
fut réunie pour le spirituel à Echemiré, mais
érigée eu commune, dont est maire, après
Guiter, Jean Drouineau, 1791. — Boisard,
août 1791. — Jacq. Foret, an VIII — Franç.
Fisson, 18 frimaire an XIV. — Jacq. Foret,
30 janvier 1816, en fonctions, âgé de 84ans, en 1837.
 
Cette année, par ordonnance du 14 mai, et
malgré les réclamations du Conseil municipal, la
commune, qui comptait seulement 180 hectares,
87 hab. en 1831, 88 h. en 1836, — fut supprimée
et réunie, comme l’était la paroisse, à Echemiré.
 
L’Eglise, transformée en ferme et divisée par
des murs en trois compartiments, présente un
rectangle régulier de deux caractères bien distincts.
La partie vers l’O., voûtée en lambris, remonte au
moins au XII{{e}} s. par son petit appareil régulier et
irrégulier, dont quelques assises offrent la disposition
en arête de poisson, et ses petites et étroites
fenêtres, à plein cintre, sans décoration. Deux
pilastres, portant une arcade plein cintre à claveaux
réguliers, la séparent de la partie la plus
moderne, voûtée en pierre, de deux travées reposant
sur des colonnettes à hauteur des murs.
Nulle trace du clocher, qui contenait en 1790 deux
cloches et que la foudre, dit-on, aurait abattu. Les
ailes du transept aussi sont rasées et n’apparaissent
qu’a la double ouverture latérale, murée d’une part,
de l’autre ouvrant sur un hangar. A l’intérieur,
sous le platras des murs, a été découvert l’ancienne
litre seigneuriale, chargée de 29 écussons intacts,
aux armes des de Broc et des Girouardière, et de
leurs alliances, Mathefelon, Montbron, Grandet,
Montmorency, Champagne, Du Tertre de Mée. —
Sous l’autel, au rapport du fermier (1871), trois
corps se sont trouvés dans un petit caveau construit
en forme de cercueil ; — en dehors de
l’église et aussi de l’anc. cimetière, plusieurs
tombes en ardoise ; — au S. du bourg, en deux
endroits sur le chemin d’Echemiré, dans un sol
dur, formé de débris coquilliers. dos fosses profondes
d’environ 1 mètre sur un diamètre égal,
très-régulières, remplies de cendres, de charbon,
de pierres, de débris de vases en terre grise (1868).
 
<small>Arch. de M.-et-L. C 190 ; E 597, 945-955. — Arch. comm. Et.-C. — Note Mss. de M. l’abbé Coltereau. — Cartul. de St-Aubin, Mss. 745. — ''Rép. arch.'', 1864. p. 81. — Mss. 648.</small>
}}
 
== Notes ==
Article connexe
:• [[Baugé-en-Anjou]]
 
Sources et annotations
{{Références}}
 
 
{{BasPage CommunesAnciennes}}


[[Catégorie:Ancienne commune|Rigne]]
[[Catégorie:Ancienne commune|Rigne]]
[[Catégorie:Échemiré]]