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« Chanteloup-les-Bois » : différence entre les versions

9 560 octets ajoutés ,  15 avril 2017
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'''Chanteloup-les-Bois''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans les [[Mauges], au sud de [[Vezins]] et au nord-est de [[Cholet]].
'''Chanteloup-les-Bois''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans les [[Mauges]], au sud de [[Vezins]] et au nord-est de [[Cholet]].


== Situation administrative ==
Elle est membre de la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Agglomération du Choletais|Agglom. du Choletais]] après transformation de la [[communauté d'agglomération du Choletais]]. Jusqu'en 2014 elle se situe dans l'ancien canton de [[Canton de Cholet-2 (ancien)|Cholet-2]] puis dans [[Canton de Cholet-2|le nouveau]] et l'arrondissement de [[Arrondissement de Cholet|Cholet]].


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
La commune a changé de nom en 1920, ''Chanteloup'' devenant ''Chanteloup-les-Bois''.
La commune a changé de nom en 1920, ''Chanteloup'' devenant ''Chanteloup-les-Bois''<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui'', 2007</ref>.


À voir sur la commune :
À voir sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Chanteloup-les-Bois)'', juin 2012</ref> :
* Chapelle Saint-Georges, dite aussi chapelle de Gentil ;
* Chapelle Saint-Georges, dite aussi chapelle de Gentil, du {{XXs}} ;
* Église Saint-Michel ;
* Église Saint-Michel du {{XIXs}} ;
* [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulin à vent]] dit moulin de l'Ouche-du-Haut ;
* Moulin à vent dit moulin de l'Ouche-du-Haut ;
* [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulins à vent]] de Péronne ({{mh}}) ;
* [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulins à vent de Péronne]] de Péronne (inscrit MH) du {{XIXs}} ;
* Plusieurs croix de chemin.
* Plusieurs croix de chemin.


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
On y trouve une bibliothèque du réseau des [[Bibliothèque municipale de Cholet|bibliothèques rurales du Choletais]].
On y trouve une bibliothèque du réseau des [[Bibliothèque municipale de Cholet|bibliothèques rurales du Choletais]], Chant'lire<ref>[[Bibliothèque municipale de Cholet|Bibliothèques rurales du Choletais]], mars 2015</ref>.
 
== Espace et territoire ==
On y trouve des circuits de randonnées pédestres : Plaine et forêt, Les Hauts de Chanteloup, Les chemins du charbon de bois<ref>Cholet, ville et agglomération, ''Chanteloup-les-Bois'', avril 2017</ref>.
 
== Célestin Port (1874) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Chanteloup-les-Bois dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, 1874,  pages [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page 598|598]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page 599|599]]</ref> :
 
{{citation|
'''Chanteloup''', cant. et arrond. de Cholet
(18 kil.) ; — à 54 kil. d’Angers. — ''Ecclesia''
''sancti Michaelis de Cantelu'' 1179 (Cart. St-Jouin,
p. 35). — ''La paroisse de Chante leu''
1250, 1277, 1280 (Fontev., Pr. de St-Calais et de
la Rimounière). — ''Cantuslupi'' 1280 (Pouillé,
Gr. Gauth.). — ''Chantelou'' 1293 (Arch. d’Anj.,
t. II, p. 295). — Sur un plateau, couvert de landes
vers S.-O. et de bois vers S., entre Vézins
(4 kil.) et Coron (5 kil.) au N., la Plaine (5 kil.
500 m.) à l’E., Yzernay (9 kil.) au S., Nuaillé
(9 kil. 1/2) et Tout-le-Monde (10 kil.) à l’O.
 
Du bourg partent les chemins vicinaux d’Yzernay,
de la Plaine, de Coron, de Nuaillé, de Vézins,
ces deux derniers le reliant au chemin de
grande communication de Chemillé à Maulévrier,
qui traverse de part en part du S. au N. le
territoire vers son extrémité 0.
 
Y naissent les ruiss. de la Couissière. — du
Trézon, — de Beaulieu, qui, partant du ham. de
ce nom, coule vers N.-E. et afflue au-dessous du
Moulin-Blin, après un cours de 1,600 mèt. tout
entier sur la commune ; — de Montbault, — des
Baudonnières, dont la source jaillit près la Fresnaie
et qui se jette dans le canal du château de
Vézins ; — des Levées, — des Pèlerinières, —
de la Jondellerie.
 
Superficie : 2,683 hect. 55 ares, dont 801 h.
61 ares en bois, presque entièrement de taillis,
250 hect. en près, 1,500 hect. en labour ; point
de vignes. — Il existait en 1811 encore 532 hect.
de landes, mis en culture depuis ou plantés en
bois, notamment les landes de Gentil. — La
forêt dite de Vézins compte sur Chanteloup
745 hect. 24 ares.
 
En dépendent les vill. et ham. de Guérineau
(25 mais., 76 hab., à 1,400 mèt.), de la Poterie
(en partie seulement, 12 mais., 41 hab., à
4,500 mèt.), des Ogeards (11 mais., 40 hab., à
2,500 mèt), de la Prinse (6 mais., 30 hab., à
2 kil.). du Gaillon (6 mais., 29 hab., à 150 m.),
des Princes (6 mais., 29 hab., à 3,600 mèt.) de
la Brosse (5 mais., 22 hab., 850 mèt.), du Grand-Breil
(5 mais., 20 hab., 3 kil. 600 mèt.), du Berdage-Vivier
(5 mais., 14 hab., à 1 kil. 100 m.) ;
de la Croix (5 mais., 14 hab., à 400 m.), des
Baudonnières (4 mais., 24 hab., à 2 kil. 150 m.),
du Brégeon (4 mais., 15 hab., à 800 mèt.), 7 ou 8
petits groupes de 2 ou 3 maisons et une quarantaine
de fermes on d’écarts.
 
Population : 449 hab. en 1720. — 1,291 hab.
en 1790. — 1,007 hab. en 1806. — 857 hab. en
1820. — 934 hab. en 1827. — 997 hab. en 1831.
— 1,050 hab. en 1841. — 1,134 hab. en 1851. —
1,132 hab. en 1861. — 1,108 hab. en 1866. —
1,059 hab. en 1872, dont 281 hab. au bourg,
composé de 72 maisons couvertes en tuiles et
depuis 10 ou 12 ans parées d’une propreté
jusqu’alors inconnue.
 
Les trois quarts des habitants vivent d’agriculture ;
— avoine, colza, lins, pommes de terre,
élève de bestiaux ; — le tissage pour Cholet occupe
73 individus, dont 12 chefs de famille ; la tuile
et la brique, la moitié ; cinq moulins à vent et un
à eau sur l’étang de Péronne ; — commerce
d’écorce de chêne pour la tannerie ; — fabrique
de charbon d’une certaine importance (environ
170,000 kilogr. par an, évalués 34,000 francs), et
de bois, cotterets, fagots, fournilles.
 
Ni Foire, ni Marché. — Assemblée le
29 septembre (St-Michel).
 
Bureau de poste et Perception de Vézins.
 
La Mairie, avec Ecoles de filles et de garçons,
s’élève à l’entrée du bourg, vers Vézins,
construite en 1864-1865 (arch. Simon, de Chotet)
et va être agrandie de servitudes en 1874.
 
L'église, dédiée à saint Michel (succursale,
5 nivôse an XIII), est une reconstruction du
premier Empire, sauf le clocher qui a dû être
rebâti en 1843, sans aucune œuvre remarquable
ni même antique qu’une statuette de Vierge en
terre cuite, dans un angle du transept droit. —
L’angle sud du perron extérieur est formé par
la dalle tumulaire d’un la Béraudière, seigneur
de la Boissonnière, dont elle porte les armes.
 
Le Cimetière a été transféré en 1863 sur le chemin
de Vézins. Au pied de l’ancienne croix sont
déposées les tombes de trois curés : Cottanceau
1784, Garreau, 1818, et Bidet,  1842. — A l’extrémité
N.-O. du cimetière abandonné, qui attenait
aux dépendances du presbytère, a été élevé un
monument en l’honneur de St Michel, dont la
statue principale est due à M. Bouriché, d’Angers.
 
Aucune trace romaine n’existe sur la commune.
— Une voie antique a été indiquée sans aucun
fondement de Vézins à la Plaine ; mais on n’a pas
signalé la route que suivait le courrier d’Angers à
Fontenay et qui traversait du N.-E. au S.-O.
par la Devaudière, le Caillou, avec relai, la Foliette,
le long et à l’E. de l’étang de Péronne et
les Baudières en Yzernay. Le tracé en est très-ancien,
sinon avec certitude d’origine romaine.
 
L’église appartenait dès le {{XIIe}} s. à l’abbaye
bénédictine de St-Jouin de Marne, à qui le pape
en confirme la propriété en 1169. Le prieuré y
attenant est depuis longtemps détruit, Les dépendances
ont servi jusqu’en 1864 à l’école des
garçons. — Il était estimé 1,200 livres de revenu
en 1648 et à la présentation alternative de l’abbé
de St-Jouin et du doyen de Vihiers. Il faut se
garder de le confondre avec celui de St-Léger
de Chanteloup, près Moncoutant (Deux-Sèvres),
dépendant de l’abbaye de Mauléon. — Prieurs :
Louis Dubois 1651. — Simon Gérard, 1687. - Godon,
1698. — Jos. Gautier, 1719. — Curés :
Nic. de Vaille, 1497. — Pierre Pellerin, 1620.
— Charles Desprez, 1655. — P. Belin, 1676, 1688.
— Labarre 1698, 1709. — Roulleau, 1710, 1718.
— J. Châtain, 1714. — P. Gougeard, 1785, 1727.
— Pierre Jalleteau, 1728, † le 19 décembre 1754,
âgé de 60 ans. — Guillou, 1755. — Cottenceau,
1764, † le 20 juin 1784. — Pierre-Jacques
Garreau, 1784, † le 10 juillet 1818.
 
Il existait aussi à Gentil, simple ferme aujourd’hui,
un prieuré bénédictin de la Trinité de
Vendôme. On ne connaît l’époque ni de sa fondation
ni de sa ruine, ni vestiges de constructions
antiques, sauf peut-être dans les landes,
quelques traces incertaines d’exploitations abandonnées.
V. aussi l’Etanchet.
 
La paroisse, qui faisait partie de la baronnie
de Vézins, dépendait du diocèse de Poitiers
jusqu’en 1317, puis de Maillezais, puis de la
Rochelle après 1648, du Doyenné de Vihiers, de
l’Election et des Aides de Montreuil-Bellay, du
Grenier à sel de Cholet, de la Sénéchaussée d’Angers,
du District en 1790 de Cholet, du Canton de
Vézins en l’an VIII, de Cholet par l’arrêté consulaire
du 27 brumaire an X. Elle est signalée en
1788 comme malsaine et en proie aux fièvres émanées
de ses pâturages et de ses landes. L’épidémie
de 1779 y avait causé 118 décès, soit la mortalité
moyenne de deux années et demie. — Une maladie
particulière dite le larron y ravageait les
étables. — La misère par suite y restait en permanence.
On y comptait plus de 100 pauvres.
 
Maires : Pierre Cassin, agent municipal
jusqu’à l’an IX. — Louis Jouet, brumaire an IX,
mort en mai 1825. — Pierre Cassin fils, nommé
le 25 juin, installé le 18 juillet 1825. — Pierre
Poitout, 3 octobre 1836, démissionnaire. — Jean
Gachet, nommé le 7 mars 1845, installé
le 18. — Jean-Franç. Lemercier, 2 janvier
1848, démissionnaire en 1852. — Jean Drillault,
16 octobre 1852. — Pierre Brémond,
2 septembre 1866. — Mathurin Colonnier, élu
en mai 1871, en fonctions 1874.
 
Notice Mss. de M. Spal.- Arch. de M.-et-L. C 192, 198 ;
H St-Jouin-de-M. — Notes Mss. de M. Boutillier de St-André.
— Pour les localités, V. la Boissonnière, Gentil, la Coudre.
}}
 
== Notes ==
Sources et annotations
{{Références}}
:Ainsi que les [[Chanteloup|formes anciennes]] du nom.




{{Commune à compléter}}
{{BasPage Communes}}


[[Catégorie:Commune]]
[[Catégorie:Commune]]
[[Catégorie:Mauges]]
[[Catégorie:Mauges]]
[[Catégorie:Chanteloup-les-Bois]]