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« Avrillé - Parc de la Haye Val d'Or Pépinières » : différence entre les versions

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'''Parc de la Haye - Val d'Or - Pépinières''' est un quartier de la ville d'[[Avrillé]], commune située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49). On y trouve le Champ des Martyrs et le prieuré de la Haye aux Bonshommes, ainsi que le parc de la Haye, situé à entre le parc des carrières et le bout de l'étang Saint-Nicolas.
'''Parc de la Haye - Val d'Or - Pépinières''' est un quartier de la ville d'[[Avrillé]], commune située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49). On y trouve le Champ des Martyrs et le prieuré de la Haye aux Bonshommes, ainsi que le parc de la Haye, situé entre le parc des carrières et le bout de l'étang Saint-Nicolas.


La rivière le [[Brionneau]] traverse le territoire de la commune, avant d'alimenter l'étang Saint-Nicolas.
La rivière le [[Brionneau]] traverse le territoire de la commune, avant d'alimenter l'étang Saint-Nicolas.
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'''La cité "des Baraquements" du parc de la Haye de 1944 à 1950'''
'''La cité "des Baraquements" du parc de la Haye de 1944 à 1950'''
Le bombardement du 17 juin 1944 avait dangereusement ébranlé et rendu inhabitable le petit chalet de bois que nous habitions ma mère, mon frère de six ans mon cadet et moi - notre papa étant mort pour la France à Givet le 19 mai 1940<ref>Givet : Commune du département des Ardennes (région Champagne-Ardenne) où se déroula des combats en mai 1940 entre l'armée française et la 32<sup>e</sup> division d'infanterie allemande.</ref> - rue des Chênes au [[Avrillé - Bois du Roy|Bois du Roy]] d’Avrillé, en face de la rue des Fleurs. C’était l’un de la douzaine de ces petits chalets construits dans les années 1920 dans le Bois du Roi, ainsi que dans le quartier de la Caserne.
Le bombardement du 17 juin 1944 avait dangereusement ébranlé et rendu inhabitable le petit chalet de bois que nous habitions ma mère, mon frère de six ans mon cadet et moi - notre papa étant mort pour la France à Givet le 19 mai 1940<ref>Givet : Commune du département des Ardennes (région Champagne-Ardenne) où se déroulèrent des combats en mai 1940 entre l'armée française et la 32<sup>e</sup> division d'infanterie allemande.</ref> - rue des Chênes au [[Avrillé - Bois du Roy|Bois du Roy]] d’Avrillé, en face de la rue des Fleurs. C’était l’un de la douzaine de ces petits chalets construits dans les années 1920 dans le Bois du Roi, ainsi que dans le quartier de la Caserne.
   
   
Après avoir été hébergés momentanément dans une ancienne ferme à [[Brain-sur-Longuenée]], nous revînmes vers Avrillé après la Libération<ref>Libération : Période suivant l'occupation allemande de la France métropolitaine à la fin de la Seconde Guerre mondiale.</ref>, pour être relogés au Parc de la Haye dans des baraquements<ref>Baraquements : Ensemble de constructions légères destinées à servir de logement provisoire.</ref> en bois ayant été occupés par l’armée d’occupation<ref name="occupation">Armée d'occupation, troupes d'occupation : Désigne les troupes allemandes occupant le territoire français durant la Seconde Guerre mondiale.</ref>.
Après avoir été hébergés momentanément dans une ancienne ferme à [[Brain-sur-Longuenée]], nous revînmes vers Avrillé après la Libération<ref>Libération : Période suivant l'occupation allemande de la France métropolitaine à la fin de la Seconde Guerre mondiale.</ref>, pour être relogés au Parc de la Haye dans des baraquements<ref>Baraquements : Ensemble de constructions légères destinées à servir de logement provisoire.</ref> en bois ayant été occupés par l’armée d’occupation<ref name="occupation">Armée d'occupation, troupes d'occupation : Désigne les troupes allemandes occupant le territoire français durant la Seconde Guerre mondiale.</ref>.
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Les autorités municipales d’Angers et d’Avrillé avaient transformé en appartements « sociaux » d'urgence ces locaux ayant servi à d’autres usages. Puis il y en eut d’autres de construits ensuite sur le même modèle, mais seulement en bois.
Les autorités municipales d’Angers et d’Avrillé avaient transformé en appartements « sociaux » d'urgence ces locaux ayant servi à d’autres usages. Puis il y en eut d’autres de construits ensuite sur le même modèle, mais seulement en bois.


À notre arrivée, quelques uns de ces logements étaient encore ceinturés, à un mètre de distance, de murs d'argile rouge, et de paille mélangés d’un mètre d’épaisseur et de deux mètres de haut coiffés de plaque de ciment. Des chicanes en protégeaient les entrées, le tout conduisant à des tranchées encore béantes et destinées, je suppose, à fuir en cas d’attaque.
À notre arrivée, quelques uns de ces logements étaient encore ceinturés, à un mètre de distance, de murs d'argile rouge, et de paille mélangés d’un mètre d’épaisseur et de deux mètres de haut coiffés de plaques de ciment. Des chicanes en protégeaient les entrées, le tout conduisant à des tranchées encore béantes et destinées, je suppose, à fuir en cas d’attaque.


Les services de la ville déconstruisirent rapidement les « murailles de terre » et rebouchèrent les tranchées, donnant à ce village bizarre un aspect un peu plus accueillant.
Les services de la ville déconstruisirent rapidement les « murailles de terre » et rebouchèrent les tranchées, donnant à ce village bizarre un aspect un peu plus accueillant.
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Que d'arcs et de flèches empruntés aux forêts de noisetiers du lieu.
Que d'arcs et de flèches empruntés aux forêts de noisetiers du lieu.


Que ne navigations hasardeuses sur l'étang Saint-Nicolas à l'aide de barques non cadenassées empruntées à des pêcheurs trop confiants.
Que de navigations hasardeuses sur l'étang Saint-Nicolas à l'aide de barques non cadenassées empruntées à des pêcheurs trop confiants.


Aux baraquements, les parents de nos enfances étaient pour la plupart sortis bien « cabossés » par de longues années de privation, d’insécurité, de peurs et de deuils. Ils pensaient surtout à revivre, seulement à vivre enfin.
Aux baraquements, les parents de nos enfances étaient pour la plupart sortis bien « cabossés » par de longues années de privation, d’insécurité, de peurs et de deuils. Ils pensaient surtout à revivre, seulement à vivre enfin.
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La « baraque » que nous habitions avec ma mère était presque un palace pour l’époque… Elle avait été construite à la hâte après les hostilités par le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU)<ref>MRU : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, créé en France fin 1944.</ref> sur le même modèle que celles déjà construite à côté précédemment, par l’occupant. Certaines de ces six ou sept baraques comprenaient quatre à cinq logements contigus. La notre, deux seulement.
La « baraque » que nous habitions avec ma mère était presque un palace pour l’époque… Elle avait été construite à la hâte après les hostilités par le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU)<ref>MRU : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, créé en France fin 1944.</ref> sur le même modèle que celles déjà construite à côté précédemment, par l’occupant. Certaines de ces six ou sept baraques comprenaient quatre à cinq logements contigus. La notre, deux seulement.


Totalement construite en bois et recouvertes de planches de pin selon la formule du bardage à chevauchement horizontal, les « murs » de 20 centimètres d’épaisseur environ contenaient des feuilles isolantes d’aluminium que l’on entendait froisser les jours de vent d’hiver. Ce n’était pas du tout étanche il faut dire… Et nous y avons eu souvent très froid.  
Totalement construite en bois et recouverte de planches de pin selon la formule du bardage à chevauchement horizontal, les « murs » de 20 centimètres d’épaisseur environ contenaient des feuilles isolantes d’aluminium que l’on entendait froisser les jours de vent d’hiver. Ce n’était pas du tout étanche il faut dire… Et nous y avons eu souvent très froid.  


Le toit était couvert de papier goudronné retenu par des lattes sur lequel les glands des chênes faisaient un boucan d’enfer les jours de tempête. Il faut dire qu’il avait été conservé un maximum d’arbres autour des baraques, et que certains d’entre-eux étaient à moins d’un mètre de la maison, à tel point que chez nous, nous n’avons jamais pu ouvrir « en grand » le volet d’une chambre…
Le toit était couvert de papier goudronné retenu par des lattes sur lequel les glands des chênes faisaient un boucan d’enfer les jours de tempête. Il faut dire qu’il avait été conservé un maximum d’arbres autour des baraques, et que certains d’entre-eux étaient à moins d’un mètre de la maison, à tel point que chez nous, nous n’avons jamais pu ouvrir « en grand » le volet d’une chambre…
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Finie, "la cabane au fond du jardin" de la rue des Chênes…
Finie, "la cabane au fond du jardin" de la rue des Chênes…


Mais, je l’ai dit par ailleurs, nous étions bien… Nous mangions à notre faim malgré les « tickets » qui rationneraient<ref>Ticket de rationnement : Système de rationnement mis en place en mars 1940, et prolongé pour certains produits, comme le pain, jusqu'en 1949.</ref> pour quelques temps encore l’approvisionnement de quelques denrées  alimentaire.
Mais, je l’ai dit par ailleurs, nous étions bien… Nous mangions à notre faim malgré les « tickets » qui rationneraient<ref>Ticket de rationnement : Système de rationnement mis en place en mars 1940, et prolongé pour certains produits, comme le pain, jusqu'en 1949.</ref> pour quelque temps encore l’approvisionnement de quelques denrées  alimentaires.


Le confort moderne ici vous dis-je, l’eau courante, l’électricité, chacun sa chambre, bien supérieur à celui de notre maison précédente, à la différence cependant que là bas il fallait « tirer de l’eau » au puits avec la « seille<ref>Seille : Seau avec une anse en métal dans lequel, en général, on passe une chaine pour tirer l'eau du puits. Voir aussi le mot [[seillau]].</ref> » pendue au bout d’une chaîne qui s’enroulait autour un rondin biscornu muni d’une manivelle et qui couinait à chaque tour. La chaîne cassait souvent et il fallait récupérer l’ensemble avec le grappin du voisin, Marcel Nolin, qui procédait à une réparation avec du fil de fer.
Le confort moderne ici vous dis-je, l’eau courante, l’électricité, chacun sa chambre, bien supérieur à celui de notre maison précédente, à la différence cependant que là bas il fallait « tirer de l’eau » au puits avec la « seille<ref>Seille : Seau avec une anse en métal dans lequel, en général, on passe une chaine pour tirer l'eau du puits. Voir aussi le mot [[seillau]].</ref> » pendue au bout d’une chaîne qui s’enroulait autour un rondin biscornu muni d’une manivelle et qui couinait à chaque tour. La chaîne cassait souvent et il fallait récupérer l’ensemble avec le grappin du voisin, Marcel Nolin, qui procédait à une réparation avec du fil de fer.


Depuis que nous habitions « aux baraquements » mon frère et moi allions à l’école d’Angers dite du boulevard de Laval et devenue André Moine en 1946, le dit boulevard étant lui même, devenu le boulevard Clémenceau. Trois kilomètres à pieds matin et soir tout au long de la rue de La Meignanne au son de nos galoches à semelle de bois protégées par des bandes de caoutchouc découpées dans des pneus d'auto que cloutait notre mère, le soir sur le "pied-de-fer" de feu notre papa qui avait été cordonnier. Maman avait elle aussi travaillé avec papa "dans la chaussure" chez Goirand, rue Vauvert à Angers.
Depuis que nous habitions « aux baraquements » mon frère et moi allions à l’école d’Angers dite du boulevard de Laval et devenue André Moine en 1946, le dit boulevard étant lui même, devenu le boulevard Clémenceau. Trois kilomètres à pied matin et soir tout au long de la rue de La Meignanne au son de nos galoches à semelle de bois protégées par des bandes de caoutchouc découpées dans des pneus d'auto que cloutait notre mère, le soir sur le "pied-de-fer" de feu notre papa qui avait été cordonnier. Maman avait elle aussi travaillé avec papa "dans la chaussure" chez Goirand, rue Vauvert à Angers.


Emmitouflés dans nos « capuchons » de toile cirée nous trottinions ainsi par tous les temps au son du contenu de nos plumiers en bois.
Emmitouflés dans nos « capuchons » de toile cirée nous trottinions ainsi par tous les temps au son du contenu de nos plumiers en bois.
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'''Quand je ferme les yeux'''
'''Quand je ferme les yeux'''


Quand je ferme mes vieux yeux, je revois quelque images de mon Parc de la Haye de ces années là. En remontant la rue de La Meignanne, après avoir laissé sur la gauche le petit chemin de Roc-Épine, je revois les lopins de terre que la municipalité nous avait attribué gratuitement, et que nos mères et pères avaient défrichés « à dos brisés » et ensemencés de ce qu’ils appelaient plaisamment et "librement" désormais des « kartoffels<ref>Kartoffel : Nom commun désignant une pomme de terre.</ref> » parodiant ainsi les troupes d’occupation qui avaient tant recherché ces tubercules.
Quand je ferme mes vieux yeux, je revois quelque images de mon Parc de la Haye de ces années là. En remontant la rue de La Meignanne, après avoir laissé sur la gauche le petit chemin de Roc-Épine, je revois les lopins de terre que la municipalité nous avait attribués gratuitement, et que nos mères et pères avaient défrichés « à dos brisés » et ensemencés de ce qu’ils appelaient plaisamment et "librement" désormais des « kartoffels<ref>Kartoffel : Nom commun désignant une pomme de terre.</ref> » parodiant ainsi les troupes d’occupation qui avaient tant recherché ces tubercules.


Puis après, sur la droite peu avant le rond point de l'actuel Val d’or, Madame et Monsieur Cavigneau avaient, dans une dépendance, ouvert une épicerie où les gens des baraquements venaient acheter l’essentiel des courses.
Puis après, sur la droite peu avant le rond point de l'actuel Val d’or, Madame et Monsieur Cavigneau avaient, dans une dépendance, ouvert une épicerie où les gens des baraquements venaient acheter l’essentiel des courses.
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En entrant dans la rue du Commandant-Ménard, à l’angle de la rue des Châtaigniers, un petit bistrot dont la maison existe encore et qui accueille l'agence Prisma Immobilier.
En entrant dans la rue du Commandant-Ménard, à l’angle de la rue des Châtaigniers, un petit bistrot dont la maison existe encore et qui accueille l'agence Prisma Immobilier.


Ce bistrot était exploité par une dame veuve, Madame Ferron. Une charmante petite bonne femme que j’allais quelquefois aider à pousser sa baladeuse pour aller chercher des tonnelets de vin et des bouteilles d’une boisson nouvelle qui portait le nom de "Raspail" du nom de la rue où nous allions charger notre cargaison. Les buveurs habitués de l'estaminet avaient baptisée cette boisson "le rince-paille" !
Ce bistrot était exploité par une dame veuve, Madame Ferron. Une charmante petite bonne femme que j’allais quelquefois aider à pousser sa baladeuse pour aller chercher des tonnelets de vin et des bouteilles d’une boisson nouvelle qui portait le nom de "Raspail" du nom de la rue où nous allions charger notre cargaison. Les buveurs habitués de l'estaminet avaient baptisé cette boisson "le rince-paille" !


La rue Émile Savigner n'existait pas encore. Le digne notable sera encore maire d'Avrillé jusqu'en 1959…
La rue Émile Savigner n'existait pas encore. Le digne notable sera encore maire d'Avrillé jusqu'en 1959…
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Plus loin, sur la droite, deux ou trois maisons  entourées d'arbres dont celle de la "Mère Lépicier" qui possédait une énorme cloche que nous allions agiter quelquefois, pour s'amuser un peu.
Plus loin, sur la droite, deux ou trois maisons  entourées d'arbres dont celle de la "Mère Lépicier" qui possédait une énorme cloche que nous allions agiter quelquefois, pour s'amuser un peu.


Puis, faisant l'angle de la rue Anne-Marie Voillot la Villa Minerve, superbe maison jumelée de type Art déco<ref name="artdéco">Art déco : Mouvement artistique né dans les 1910, qui pris son son essor dans les années 1920, avant de décliner dans les années 1930.</ref>, occupée par deux familles.
Puis, faisant l'angle de la rue Anne-Marie Voillot la Villa Minerve, superbe maison jumelée de type Art déco<ref name="artdéco">Art déco : Mouvement artistique né dans les 1910, qui prit son son essor dans les années 1920, avant de décliner dans les années 1930.</ref>, occupée par deux familles.


Plus loin encore j'ai le souvenir de Jean Monclin l'entraineur que nous regardions travailler ses chevaux quelquefois.
Plus loin encore j'ai le souvenir de Jean Monclin l'entraineur que nous regardions travailler ses chevaux quelquefois.
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Puis de la belle maison toute en couleurs également de style Art déco<ref name="artdéco" /> de la famille Le Noble qui portait le nom de "Mékaro".
Puis de la belle maison toute en couleurs également de style Art déco<ref name="artdéco" /> de la famille Le Noble qui portait le nom de "Mékaro".


En face, la rue Geoffroy Martel (était t-elle déjà boulevard ?) et son célèbre restaurant Le Petit Clamart où plus tard ma maman à travaillé quelques années.
En face, la rue Geoffroy Martel (était-t-elle déjà boulevard ?) et son célèbre restaurant Le Petit Clamart où plus tard ma maman à travaillé quelques années.


Au fond du parc, la Colonie du Chêne Fournier près de la ferme Riou où nous allions chercher du lait encore tiède.
Au fond du parc, la Colonie du Chêne Fournier près de la ferme Riou où nous allions chercher du lait encore tiède.


Il y avait peu d'habitants au Parc de la Haye dans les années 40, la vingtaine de grosses maisons, souvent dites "bourgeoise" étaient éloignées les unes des autres.
Il y avait peu d'habitants au Parc de la Haye dans les années 40, la vingtaine de grosses maisons, souvent dites "bourgeoises" étaient éloignées les unes des autres.


Beaucoup d'autres propriétés closes étaient le plus souvent plantées d'arbres et comportaient une petite bicoque de quelques mètres carrés qui était habitée le dimanche.
Beaucoup d'autres propriétés closes étaient le plus souvent plantées d'arbres et comportaient une petite bicoque de quelques mètres carrés qui était habitée le dimanche.
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