« Chaudefonds-sur-Layon » : différence entre les versions

  | siteweb = [https://www.chaudefonds-sur-layon.fr/ site officiel]

  | carte = [[File:Carte situation commune chaudefondssurlayon.png|300px|center|Situation dans le département]]

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'''Chaudefonds-sur-Layon''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), à {{unité|20|km}} au sud-ouest d'Angers<ref name="geoportail">IGN et BRGM, ''Géoportail (Chaudefonds-sur-Layon 49)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref name="distances">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Chaudefonds-sur-Layon (49)'', juin 2010 ([[Glossaire#D|distances orthodromiques]])</ref>, et dans la zone du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial.

La commune de Chaudefonds-sur-Layon est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. ''[[Chaudefonds]]'', puis ''Chaudefonds-sur-Layon'' par décret du {{date|13 août [[1925]]}}<ref>Décret du 13 août 1925 portant changement de nom de la commune de Chaudefonds, ''Journal officiel de la République française'', 57{{e}} année, n° 198, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), du 24 août 1925, p. 8335</ref>.

Elle est membre de la communauté de communes [[Communauté de communes Loire Layon Aubance|de Loire-Layon-Aubance]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chalonnes-sur-Loire|de Chalonnes-sur-Loire]] (Rochefort en 1793, [[Canton de Chalonnes-sur-Loire (ancien)|Chalonnes]] en 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chaudefonds-sur-Layon'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de Chaudefonds-sur-Layon (49082)'', 2020</ref>.

Son code commune (Insee) est 49082 et son code postal est 49290. Ses habitants se nomment les Califontains<ref name="mairie">Mairie de Chaudefonds-sur-Layon, mai 2019</ref> et les Califontainnes. Sa population est de {{unité|834|habitants}} en 1962, 817 en 1982 et de 952 en 2017<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2017|2017]])</ref>. La commune de Chaudefonds-sur-Layon appartient à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Ancenis et au bassin de vie de Chalonnes-sur-Loire<ref name="insee-gae" />.

 

Onze communes du département comportent le nom « Layon » en 2012 : Aubigné, Beaulieu, Champ, Chaudefonds, Cléré, Concourson, Les Verchers, Nueil, Passavant, Rablay et Saint-Georges.

Le village comporte une église au moins dès le {{XIIs}}, dont les seigneurs de Chemillé en ont la {{abréviation|présentation|Droit de présenter à une place, à un bénéfice.}}. La localité est mentionnée au {{XIIIe}} s. sous le nom de ''[[Chaudefonds|Chaudefondz]]''. Au Moyen Âge, les seigneurs de La Basse-Guerche étendent leur seigneurie sur une grande partie de ce territoire. Des mines de charbon y sont exploitées au {{XVs}}. Les mines et les fours à chaux constituent encore à la fin du {{XIXe}} une des principales ressources de la commune. Chaudefonds-sur-Layon dépend au {{XVIIIe}} de l'élection et des aides d'Angers, du grenier à sel d'Ingrandes<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|690-692}}</ref>.

'''Sites industriels''' : Il existe au {{XIXs}} des sites de production de chaux dans plusieurs endroits du département, dont à Montjean ([[Châteaupanne]]), Rochefort, Chalonnes, Saint-Aubin<ref>DRAC Pays de la Loire, ''Fours à chaux de Montjean-sur-Loire'', coll. Reflets du Conseil général de Maine-et-Loire, 24 septembre 2003</ref> et Chaudefonds. On trouve sur la commune plusieurs traces d'exploitations minières et chaufournières (fours à chaux)<ref>''[[BDF49 L'Anjou#Chaudefonds-sur-Layon|La région de Chaudefonds]]'' <small>[[https://web.archive.org/web/20171105151107/http://bdf49.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=29:chaudefonds-sur-layon&catid=14:l-anjou&Itemid=43 archive]]</small>, mars 2010</ref> :

* Les [[mines de charbon des Malécots]], ancien site industriel, dont l'origine remonte au {{XVs}}<ref name="cport-1965" />.

Une statue de mineur est installée en septembre 2017 à Ardennay, sur la place Notre-Dame, pour évoquer la région marquée par les mines et les mineurs<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''La statue « sera un point incotournable »'', journal du 28 septembre 2017</ref>.

* Les [[moulins à vent d'Ardenay]] (inscrits MH) du {{XVIIIs}}, dont une exposition y présente la vie des meuniers ;

* Le pont sur le Layon, dont l'origine remonte au {{XVs}}.

Chaudefonds-sur-Layon se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'[[Val de Loire angevin classé à l'UNESCO|UNESCO]]<ref name="dreal-2017">DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes'', juin 2017</ref>.

Commune du sud de la Loire située dans la vallée du Layon, Chaudefonds-sur-Layon bénéficie de la douceur du climat angevin favorable à la culture et notamment à la viticulture<ref name="bdf49">''[[BDF49 Saint-Aubin|La commune de St Aubin]]'' <small>[[https://web.archive.org/web/20171105150640/http://bdf49.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=6:saint-aubin-de-luigne-49&catid=13:saint-aubin&Itemid=38 archive]]</small>, mars 2010</ref>. Sa production y est importante. Elle représente {{unité|6000|hectolitres}} en moyenne dans les années 1960, dont {{unité|280|hectares}} sous appelation Coteaux-du-Layon produisant {{unité|4000|hl}}<ref name="cport-1965" />.

Le territoire se trouve dans l'appellation viticole des [[Vins du Layon|Coteaux-du-Layon (AOC)]]<ref>Décret n° 0272 du 24 novembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Coteaux du Layon », JORF n° 0272 du 24 novembre 2011 page 19757, texte n° 68.</ref>, vin blanc liquoreux dont le vignoble est implanté sur la partie sud-est du Massif armoricain et dont l'exposition des coteaux permet l'obtention de vendanges surmûries<ref>Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), ''Aire géographique - Fiche produit - Coteaux du Layon'', 28 janvier 2019 (statut FR : AOC - statut CE : AOP)</ref>.

On trouve sur la commune un point lecture appartenant au réseau des bibliothèques ''Aux mille et une pages'', constitué des communes de Chaudefonds, Denée, Rochefort et Saint-Aubin<ref name="mairie" />{{,}}<ref>Réseau des bibliothèques ''Aux mille et une pages'', mai 2019</ref>.

 

Le chanteur et musicien Manu Chao s'est produit à Chaudefonds en avril 2022 durant deux soirées concerts organisées par l'association Ramble, avec 70 bénévoles<ref>F3 Pays de la Lore (Christophe Turgis avec Denis Leroy et Éric Rosello), ''"Clandestino", Manu Chao chante à Chaudefonds-sur-Layon en Maine-et-Loire'', 7 avril 2022</ref>.

On y pratique également la pêche ([[Layon|vallée du Layon]]).

Le mardi {{date|28 mai [[2024]]}}, Chaudefonds, village au milieu [[Coteaux du Layon|des vignobles]], est l'une des sept communes angevines accueillant la flamme olympique des {{nobr|Jeux de Paris 2024}}. Le premier relai débute dans les vignes pour traverser ensuite le village en fête. La flamme continue son parcours à [[Saint-Florent-le-Vieil]]. Les enfants de Chaudefonds et des alentours réalisent sur le stade une figure représentant les anneaux olympiques<ref>Le Courrier de l'Ouest (Emmanuel Poupard), ''La flamme olympique arrive en Maine-et-Loire : « On va être au centre du monde »'', 27 mai 2024</ref>{{,}}<ref>Ouest-France (Olivier Pauly), ''« Nous ne pouvions pas rater une opportunité pareille !»'', journal du 28 mai 2024 (édition Angers), p. 11</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest (rédactions du Courrier de l'Ouest et de Ouest-France), ''JO 2024. Revivez la folle journée de la flamme olympique en Anjou'', 28 mai 2024</ref>{{,}}<ref>Ouest-France (Jean-François Vallée), ''La flamme olympique a parcouru les vignes'', journal du 29 mai 2024 (édition Angers), p. 12</ref>.

== Espace et territoire ==

Chaudefonds-sur-Layon s'étend sur {{unité|14.77|km|2}} ({{unité|1477|hectares}}) avec une partie basse (vallée du Layon, alt. mini {{unité|12|mètres}}) et une partie haute (coteaux du Layon, alt. maxi {{unité|95|mètres}})<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe sur les unités paysagères du plateau des Mauges, du couloir du Layon et de la Loire des promontoires<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La géologie de la région est jalonnée de nombreux bassins sédimentaires carbonifères (sillon houiller de Basse-Loire). La commune est dans la zone [[Zones Natura 2000 en Maine-et-Loire|Natura 2000]] de la vallée de la Loire entre Nantes et Les Ponts-de-Cé, zone de 90 kilomètres le long de la vallée pour la préservation de la diversité biologique s'intégrant dans l'entité écologique du bassin de la Loire<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - FR5212002 Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et ses annexes'', juin 2017 (Arrêté du préfet de la Loire-Atlantique en date du 2 décembre 2011 et du préfet de Maine-et-Loire en date du 24 novembre 2011, n° DREAL 2011-44/49-01)</ref>. Plusieurs zones sont classées Zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) : Ardenay, basse vallée du Layon, vallée du [[Louet]], vallée du [[Jeu (rivière)|Jeu]], ruisseau de la Contrie et de l'Oyon<ref name="dreal-2017" />.

Les rivières le [[Layon]], venant de la commune voisine de [[Saint-Aubin-de-Luigné]], et le [[Jeu (rivière)|Jeu]], venant de la commune voisine de [[La Jumellière]], traversent son territoire<ref name="geoportail" />{{,}}<ref name="sandre">ADES Sandre, ''Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau'', avril 2013</ref>.

Localités aux alentours : [[Saint-Aubin-de-Luigné]] ({{unité|3.0|km}}), [[La Jumellière]] ({{unité|5.1|km}}), [[Rochefort-sur-Loire]] ({{unité|5.1|km}}), [[Chalonnes-sur-Loire]] ({{unité|5.4|km}}), [[La Possonnière]] ({{unité|5.8|km}}), [[Saint-Lambert-du-Lattay]] ({{unité|6.1|km}}), [[Saint-Laurent-de-la-Plaine]] ({{unité|7.3|km}}), [[Savennières]] ({{unité|7.5|km}}), [[Béhuard]] ({{unité|7.7|km}}) et [[Chanzeaux]] ({{unité|8.3|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Chaudefonds-sur-Layon (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>{{,}}<ref name="geoportail" />.

: Les [[Chaudefonds|formes anciennes]] du nom.