Chaudefonds-sur-Layon
Chaudefonds-sur-Layon | |
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Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Mauges |
Arrondissement | arr. d'Angers |
Canton | cant. de Chalonnes s/Loire |
Intercommunalité | cc Loire Layon Aubance |
Code Insee, postal | 49082, 49290 |
Habitants | Les Califontain(ne)s |
Données locales | altitudes, coordonnées, populations, superficies |
Site web | site officiel |
Chaudefonds-sur-Layon est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), à 20 km au sud-ouest d'Angers[1],[2], et dans la zone du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial.
Situation administrative
La communede Chaudefonds-sur-Layon est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'Ancien Régime[3]. Chaudefonds, puis Chaudefonds-sur-Layon.
Elle est membre de la communauté de communes de Loire-Layon-Aubance, et se trouve dans le canton de Chalonnes-sur-Loire (Rochefort en 1793, Chalonnes en 1801[4]) et l'arrondissement d'Angers[5].
Son code commune (Insee) est 49082 et son code postal est 49290. Ses habitants se nomment les Califontains[6] et les Califontainnes. Sa population est de 834 habitants en 1962, 817 en 1982 et de 952 en 2017[7]. La commune de Chaudefonds-sur-Layon appartient à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Ancenis et au bassin de vie de Chalonnes-sur-Loire[5].
La mairie se situe place du centre, 49290 Chaudefonds sur Layon (tél. 02 41 78 04 10, courriel chaudefonds).
Onze communes du département comportent le nom « Layon » en 2012 : Aubigné, Beaulieu, Champ, Chaudefonds, Cléré, Concourson, Les Verchers, Nueil, Passavant, Rablay et Saint-Georges.
Histoire et patrimoine
Le village comporte une église au moins dès le XIIe siècle, dont les seigneurs de Chemillé en ont la présentation. Au Moyen Âge, les seigneurs de La Basse-Guerche étendent leur seigneurie sur une grande partie de ce territoire. Des mines de charbon y sont exploitées au XVe siècle. Les mines et les fours à chaux constituent encore à la fin du XIXe une des principales ressources de la commune. Chaudefonds-sur-Layon dépend au XVIIIe de l'élection et des aides d'Angers, du grenier à sel d'Ingrandes[8].
Sites industriels : Il existe au XIXe siècle des sites de production de chaux dans plusieurs endroits du département, dont à Montjean (Châteaupanne), Rochefort, Chalonnes, Saint-Aubin[9] et Chaudefonds. On trouve sur la commune plusieurs traces d'exploitations minières et chaufournières (fours à chaux)[10] :
- Ardenay, ancien village de mineurs qui domine la vallée du Layon et de la Loire[11] ;
- La chapelle Sainte-Barbe des Mines (à proximité du village d'Ardenay, sur la commune de Chalonnes), ancienne église de mineurs construite en 1856 ;
- Les fours à chaux, dont plusieurs sont encore visibles au détour des petites routes de la commune[12] ;
- Les mines de charbon des Malécots, ancien site industriel, dont l'origine remonte au XVe siècle[8].
Une statue de mineur est installée en septembre 2017 à Ardennay, sur la place Notre-Dame, pour évoquer la région marquée par les mines et les mineurs[13].
Autres élements du patrimoine[14],[8] :
- La chapelle du cimetière, du XVIe siècle ;
- L'église Saint-Pierre, du XIXe siècle, dans le bourg ;
- L'ancien lavoir alimenté par la fontaine chaude La Madeleine, avec une eau aux alentours de 15 °C toute l'année ;
- L'ancien logis de la Basse-Guerche (inscrit MH) du XVe siècle ;
- Les moulins à vent d'Ardenay (inscrits MH) du XVIIIe siècle, dont une exposition y présente la vie des meuniers ;
- Le pont sur le Layon, dont l'origine remonte au XVe siècle.
Chaudefonds-sur-Layon se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[15].
Commune viticole
Commune du sud de la Loire située dans la vallée du Layon, Chaudefonds-sur-Layon bénéficie de la douceur du climat angevin favorable à la culture et notamment à la viticulture[16]. Sa production y est importante. Elle représente 6 000 hectolitres en moyenne dans les années 1960, dont 280 hectares sous appelation Coteaux-du-Layon produisant 4 000 hl[8].
Le territoire se trouve dans l'appellation viticole des Coteaux-du-Layon (AOC)[17], vin blanc liquoreux dont le vignoble est implanté sur la partie sud-est du Massif armoricain et dont l'exposition des coteaux permet l'obtention de vendanges surmûries[18].
Loisirs et culture
On trouve sur la commune un point lecture appartenant au réseau des bibliothèques Aux mille et une pages, constitué des communes de Chaudefonds, Denée, Rochefort et Saint-Aubin[6],[19].
Le chanteur et musicien Manu Chao s'est produit à Chaudefonds en avril 2022 durant deux soirées concerts organisées par l'association Ramble, avec 70 bénévoles[20].
Quelques associations présentes sur la commune[21] :
- Le Château du Jeu, dont l'objet est la programmation culturelle du Château du Jeu ;
- Espoir Sportif Califontain, dont l'objet est la pratique du football ;
- Association des riverains du Layon, dont l'objet concerne les droits des riverains du Layon et de ses affluents ;
- Sauvegarde du cadre de vie, dont l'objet est la défense du patrimoine, mise en valeur de l'environnement (siège La Haute-Guerche à Saint Aubin).
On y pratique également la pêche (vallée du Layon).
Le mardi 28 mai 2024, Chaudefonds, village au milieu des vignobles, est l'une des sept communes angevines accueillant la flamme olympique des Jeux de Paris 2024. Le premier relai débute dans les vignes pour traverser ensuite le village en fête. La flamme continue son parcours à Saint-Florent-le-Vieil. Les enfants de Chaudefonds et des alentours réalisent sur le stade une figure représentant les anneaux olympiques[22],[23],[24],[25].
Espace et territoire
Chaudefonds-sur-Layon s'étend sur 14,77 km2 (1 477 hectares) avec une partie basse (vallée du Layon, alt. mini 12 mètres) et une partie haute (coteaux du Layon, alt. maxi 95 mètres)[26]. Son territoire se situe sur les unités paysagères du plateau des Mauges, du couloir du Layon et de la Loire des promontoires[27]. La géologie de la région est jalonnée de nombreux bassins sédimentaires carbonifères (sillon houiller de Basse-Loire). La commune est dans la zone Natura 2000 de la vallée de la Loire entre Nantes et Les Ponts-de-Cé, zone de 90 kilomètres le long de la vallée pour la préservation de la diversité biologique s'intégrant dans l'entité écologique du bassin de la Loire[28]. Plusieurs zones sont classées Zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) : Ardenay, basse vallée du Layon, vallée du Louet, vallée du Jeu, ruisseau de la Contrie et de l'Oyon[15].
Les rivières le Layon, venant de la commune voisine de Saint-Aubin-de-Luigné, et le Jeu, venant de la commune voisine de La Jumellière, traversent son territoire[1],[29].
Localités aux alentours : Saint-Aubin-de-Luigné (3,0 km), La Jumellière (5,1 km), Rochefort-sur-Loire (5,1 km), Chalonnes-sur-Loire (5,4 km), La Possonnière (5,8 km), Saint-Lambert-du-Lattay (6,1 km), Saint-Laurent-de-la-Plaine (7,3 km), Savennières (7,5 km), Béhuard (7,7 km) et Chanzeaux (8,3 km)[30],[1].
L'office du tourisme se trouve à Chalonnes-sur-Loire.
Notes
Bibliographie
- • Autrefois, Chaudefonds c'était comment…, Association Les Vouzeaux (Chaudefonds-sur-Layon), 2014
Sources et annotations
- ↑ a b et c IGN et BRGM, Géoportail (Chaudefonds-sur-Layon 49), mai 2012
- ↑ Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Chaudefonds-sur-Layon (49), juin 2010 (distances orthodromiques)
- ↑ Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».
- ↑ École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chaudefonds-sur-Layon, 2007
- ↑ a et b Insee, Géographie administrative et d'étude - Commune de Chaudefonds-sur-Layon (49082), 2020
- ↑ a et b Mairie de Chaudefonds-sur-Layon, mai 2019
- ↑ Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2017)
- ↑ a b c et d Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 690-692
- ↑ DRAC Pays de la Loire, Fours à chaux de Montjean-sur-Loire, coll. Reflets du Conseil général de Maine-et-Loire, 24 septembre 2003
- ↑ La région de Chaudefonds [archive], mars 2010
- ↑ La corniche, le hameau d'Ardenay [archive], mars 2010
- ↑ Office de tourisme Loire Layon, Monument & Petit patrimoine, mai 2015
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, La statue « sera un point incotournable », journal du 28 septembre 2017
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Chaudefonds-sur-Layon), mai 2012
- ↑ a et b DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, juin 2017
- ↑ La commune de St Aubin [archive], mars 2010
- ↑ Décret n° 0272 du 24 novembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Coteaux du Layon », JORF n° 0272 du 24 novembre 2011 page 19757, texte n° 68.
- ↑ Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), Aire géographique - Fiche produit - Coteaux du Layon, 28 janvier 2019 (statut FR : AOC - statut CE : AOP)
- ↑ Réseau des bibliothèques Aux mille et une pages, mai 2019
- ↑ F3 Pays de la Lore (Christophe Turgis avec Denis Leroy et Éric Rosello), "Clandestino", Manu Chao chante à Chaudefonds-sur-Layon en Maine-et-Loire, 7 avril 2022
- ↑ Journal officiel, Associations, février 2011
- ↑ Le Courrier de l'Ouest (Emmanuel Poupard), La flamme olympique arrive en Maine-et-Loire : « On va être au centre du monde », 27 mai 2024
- ↑ Ouest-France (Olivier Pauly), « Nous ne pouvions pas rater une opportunité pareille !», journal du 28 mai 2024 (édition Angers), p. 11
- ↑ Le Courrier de l'Ouest (rédactions du Courrier de l'Ouest et de Ouest-France), JO 2024. Revivez la folle journée de la flamme olympique en Anjou, 28 mai 2024
- ↑ Ouest-France (Jean-François Vallée), La flamme olympique a parcouru les vignes, journal du 29 mai 2024 (édition Angers), p. 12
- ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
- ↑ DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), Données communales - FR5212002 Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et ses annexes, juin 2017 (Arrêté du préfet de la Loire-Atlantique en date du 2 décembre 2011 et du préfet de Maine-et-Loire en date du 24 novembre 2011, n° DREAL 2011-44/49-01)
- ↑ ADES Sandre, Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau, avril 2013
- ↑ Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Chaudefonds-sur-Layon (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- Les formes anciennes du nom.