Aller au contenu

« Saint-Barthélemy-d'Anjou » : différence entre les versions

cplt
(nom)
(cplt)
Ligne 16 : Ligne 16 :


== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
La commune a changé de nom en 1922, ''Saint-Barthélemy'' devenant ''Saint-Barthélemy-d'Anjou''. En 2013, on comptait huit autres communes angevines comportant le nom « Anjou » : [[Chaumont-d'Anjou]], [[Cossé-d'Anjou]], [[Faye-d'Anjou]], [[Saint-Sylvain-d'Anjou]], [[Sceaux-d'Anjou]], [[Thorigné-d'Anjou]], [[Valanjou]], et [[Vern-d'Anjou]].
La commune a changé de nom en 1922, ''[[Saint Barthelemy|Saint-Barthélemy]]'' devenant ''Saint-Barthélemy-d'Anjou''<ref name="cport-1996">Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 4, 1874-1878, édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, éd. H. Siraudeau, p. 26-34</ref>. Localement, la commune est parfois appelée ''Saint-Bar''. On comptait en 2013 huit autres communes angevines comportant le nom « Anjou » : [[Chaumont-d'Anjou]], [[Cossé-d'Anjou]], [[Faye-d'Anjou]], [[Saint-Sylvain-d'Anjou]], [[Sceaux-d'Anjou]], [[Thorigné-d'Anjou]], [[Valanjou]], et [[Vern-d'Anjou]].


La commune est membre de la communauté urbaine d'[[Communauté urbaine Angers Loire Métropole|Angers Loire Métropole]], et se trouve dans le canton d'[[Canton d'Angers-6|Angers-6]] et l'arrondissement d'[[Arrondissement d'Angers|Angers]].
La commune est membre de la communauté urbaine [[Communauté urbaine Angers Loire Métropole|d'Angers Loire Métropole]], et se trouve dans le canton [[Canton d'Angers-6|d'Angers-6]] et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]].
 
Son code commune (Insee) est 49267 et son code postal est 49124. Ses habitants se nomment Bartholoméen<ref name="mairie-histoire">Mairie de Saint-Barthélemy-d'Anjou, ''Histoire'', 2017, d'après ''Saint-Barthélemy-d'Anjou entre vigne et ardoise'' de Jean-Luc Coifard.</ref>.


Mairie : 1 rue Jean Gilles, 49180 Saint-Barthélemy-d'Anjou (tél. 02 41 96 12 80).
Mairie : 1 rue Jean Gilles, 49180 Saint-Barthélemy-d'Anjou (tél. 02 41 96 12 80).


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
Saint-Barthélemy est fondée au {{XIs}}. La culture de la vigne est présente au siècle suivant, dont le vignoble s'étendra par la suite sur la forêt défrichée. Le début du {{XXs}} est caractérisé par les exploitations ardoisières sur la commune et à Trélazé<ref name="mairie-histoire" />{{,}}<ref name="cport-1996" />.
À voir sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Saint-Barthélemy-d'Anjou)'', mai 2012</ref> :
À voir sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Saint-Barthélemy-d'Anjou)'', mai 2012</ref> :
* Le [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|château]] et parc de Pignerolle, du {{XVIIIs}} (classé MH) ;
* Le [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|château]] et parc de Pignerolle, du {{XVIIIs}} (classé MH) ;
Ligne 30 : Ligne 34 :
* Le moulin à vent dit le moulin des Hardouinières ;
* Le moulin à vent dit le moulin des Hardouinières ;
* Le parc de l'Europe et le parc de la Jaudette.
* Le parc de l'Europe et le parc de la Jaudette.
[[Fichier:saintbarthelemydanjou_chateau_pignerolle_2011a.jpg|thumb|upright=1|alt=Photographie du château de Pignerolle|Château de Pignerolle]]


Au {{XVIIIs}}, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|Saint-Barthélemy]], Trélazé, La Pouëze et Combrée<ref>Ville de Trélazé, ''15 siècles d'histoire'', octobre 2013</ref>. La dernière exploitation sur la commune ferme en 1891<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874-1878, Édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 4, p. 31 — Voir [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|ardoisières de Saint-Barthélemy]] et [[Ardoisières|ardoisières en Anjou]].</ref>.
Au {{XVIIIs}}, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|Saint-Barthélemy]], dans la partie sud de la commune, Trélazé, La Pouëze et Combrée<ref>Ville de Trélazé, ''15 siècles d'histoire'', octobre 2013</ref>. Pour leurs besoins de main d'œuvre, des Bretons s'installent à Saint-Barthélemy durant la seconde moitié du {{XIXs}}. La dernière exploitation sur la commune ferme en 1891. Des gisements de marbre et de calcaire seront également exploités, à Chauffour et à Pihardy<ref>Dictionnaire Célestin Port, ''Op. cit.'', t. 4, 1996, p. 27 et 31 — Voir [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|ardoisières de Saint-Barthélemy]] et [[Ardoisières|ardoisières en Anjou]].</ref>.


== Cointreau ==
== Économie et entreprises ==
Musée Carré Cointreau : Présentation sur {{formatnum:3000}} {{m2}}, au cœur du site de production de la liqueur, de nombreux documents et objets<ref>Carré Cointreau, décembre 2012</ref>.
L'industrialisation de l'agglomération d'Angers, où se situe Saint-Barthélemy, se développe à partir des années 1950 et une zone industrielle y est aménagée à la fin des années 1960. Une centaine d'entreprise y sont présentes en 1992<ref name="cport-1996" />. À la fin des années 2010 on trouve par exemple sur la commune : ThyssenKrupp, Keolis Val de Maine, Elec System, Cointreau, Cegelec Angers Data Center, Aluval, et un espace de coworking, Station C, une pépinière d'entreprises<ref>Kompass, ''Entreprises - Saint-Barthélemy-d'Anjou (Maine-et-Loire)'', 2019</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Saint-Barthélemy-d'Anjou - Station C, une pépinière d'entreprises'', 5 juin 2018</ref>.
Au cœur du site de production de la liqueur Cointreau, un musée, le Carré Cointreau, présente sur {{formatnum:3000}} {{m2}} de nombreux documents et objets<ref>Carré Cointreau, décembre 2012</ref>. Le Cointreau est une liqueur très claire contenant 40 % d'alcool et fabriqué à partir de la distillation d'écorces d'orange douces et amères. La liqueur est produite à Saint-Barthélémy par Rémy Cointreau ; groupe français de spiritueux dont les principales activités sont la production de cognacs, de liqueurs et de champagne.


Le Cointreau est une liqueur très claire contenant 40 % d'alcool et fabriqué à partir de la distillation d'écorces d'orange douces et amères. La liqueur est produite à Saint-Barthélémy par Rémy Cointreau ; groupe français de spiritueux, dont les principales activités sont la production de cognacs, de liqueurs et de champagne.
Présence également sur la commune d'activités agricoles comme les [[pépinières André Briant]], entreprise horticole spécialisée dans la reproduction de plantes, leader européen des jeunes plants horticoles<ref>Ouest-France (Xavier Bonnardel), ''Le Labo angevin des plantes sort de l'éprouvette'', 23 septembre 2017 — Sur ce sujet voir [[Pépinières André Briant|André Briant]].</ref>.


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
L'école de musique est gérée par le syndicat intercommunal arts et musiques (SIAM), qui regroupe les cinq communes d'Écouflant, Le Plessis-Grammoire, Pellouailles-les-Vignes, Saint-Barthélemy-d'Anjou et Saint-Sylvain-d'Anjou<ref>Mairie d'Écouflant, ''L'école de musique intercommunale (SIAM)'', octobre 2016</ref>. Présence également d'activités sportives pratiquées en club, comme le [[Saint-Barthélemy-d'Anjou Volley-ball|volley-ball]]<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Barthélemy Les espoirs du volley disputent la Coupe ce week-end'', 31 mai 2017</ref>.
L'école de musique est gérée par le syndicat intercommunal arts et musiques (SIAM), qui regroupe les cinq communes d'Écouflant, Le Plessis-Grammoire, Pellouailles-les-Vignes, Saint-Barthélemy-d'Anjou et Saint-Sylvain-d'Anjou<ref>Mairie d'Écouflant, ''L'école de musique intercommunale (SIAM)'', octobre 2016</ref>. On y trouve aussi des activités sportives pratiquées en club, comme le [[Saint-Barthélemy-d'Anjou Volley-ball|volley-ball]]<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Barthélemy Les espoirs du volley disputent la Coupe ce week-end'', 31 mai 2017</ref>.


== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
L'ancien site d'exploitation de l'ardoise a été remanié en espace naturel, le ''parc des ardoisières''. Il s'étend sur environ 100 hectares sur les communes de Saint-Barthélemy-d'Anjou et de [[Trélazé]]. On y trouve notamment une aire de pique nique et des sentiers pédestres<ref>Angers Loire Métropole, ''Parc des Ardoisières, Trélazé'', octobre 2016</ref>.
Saint-Barthélemy-d'Anjou s'étend sur 14,58 km² ({{formatnum:1458}} hectares) et son altitude varie de 22 à 49 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe sur un plateau, autrefois boisé<ref name="cport-1996" />, sur les unités paysagères de la confluence angevine et des portes du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.
L'ancien site d'exploitation de l'ardoise a été remanié en espace naturel, le ''parc des ardoisières''. Il s'étend sur environ 100 hectares sur les communes de Saint-Barthélemy-d'Anjou et de [[Trélazé]]. On y trouve notamment une aire de pique-nique et des sentiers pédestres<ref>Angers Loire Métropole, ''Parc des Ardoisières, Trélazé'', octobre 2016</ref>.


== Notes ==
== Notes ==
Bibliographie
:• Jean-Luc Coifard, ''Saint-Barthélémy d'Anjou, entre vigne et ardoise (1009-1982) : l'histoire vue du pays des closiers et des perreyeurs'', 1983
:• Jean-Luc Coifard, ''Pignerolle à Saint-Barthélemy-d'Anjou : folie au pays des closiers et des perreyeurs 1776-1976'', impr. Paquereau-Technographis, 1976
:• Jean-Luc Coifard, ''Domaine de Pignerolle : témoin d'une grande histoire'', 2007
Sources et annotations
{{Références}}
{{Références}}
: Les [[Saint Barthelemy|formes anciennes]] du nom.


{{Commune à compléter}}
{{BasPage Communes}}


[[Catégorie:Commune|Saint-Barthelemy-d'Anjou]]
[[Catégorie:Commune|Saint-Barthelemy-d'Anjou]]
[[Catégorie:Région d'Angers|Saint-Barthelemy-d'Anjou]]
[[Catégorie:Région d'Angers|Saint-Barthelemy-d'Anjou]]
[[Catégorie:Saint-Barthélemy-d'Anjou]]