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[[Fichier:Angers promenade du quai Ligny 2013a.jpg|right|thumb|upright=1.1|alt=Photographie promenade du quai Ligny.]] | [[Fichier:Angers promenade du quai Ligny 2013a.jpg|right|thumb|upright=1.1|alt=Photographie de la promenade du quai Ligny.]] | ||
La '''promenade du port-Ligny''', rebaptisée promenade Jean-Turc en 2006, est une allée qui longe la voie des berges de la [[Maine]], en [[Angers - Centre ville|centre-ville d'Angers]], en contrebas du [[château d'Angers|château]] et de la [[Angers - Promenade du Bout du Monde|promenade du Bout du Monde]]. Elle s'étend sur environ 400 mètres le long du quai du même nom, du pont de Verdun au pont de la Basse-Chaîne. | La '''promenade du port-Ligny''', rebaptisée promenade Jean-Turc en 2006, est une allée qui longe la voie des berges de la [[Maine]], en [[Angers - Centre ville|centre-ville d'Angers]], en contrebas du [[château d'Angers|château]] et de la [[Angers - Promenade du Bout du Monde|promenade du Bout du Monde]]. Elle s'étend sur environ 400 mètres le long du quai du même nom, du pont de Verdun au pont de la Basse-Chaîne. | ||
Le quai Ligny est l'une des plus vieilles zones d'Angers. Il est constitué au Moyen Âge de cahutes de pêcheurs, de bateliers et de moutonniers. L'activité maritime y est florissante dès le {{XIs}}, d'abord avec le commerce du bois. Par la suite il devient un port commercial où l'on s'approvisionne en ardoise et en tuffeau, mais aussi en bois et autres matériaux. Marchands et artisans, comme les tonneliers, s'y installent. Un quai de pierre y est bâti dans les années 1830<ref name="co-18nov2018">Le Courrier de l'Ouest (Sylvain Bertoldi), ''Le quartier Ligny, ancien poumon économique'', journal du 18 novembre 2018, p. 9</ref>{{,}}<ref name="co-20janv2018">Le Courrier de l'Ouest (Antony Pasco), ''C'était l'âge d'or du quai Ligny'', journal du 20 janvier 2018, p. 6</ref>. | Le quai Ligny est l'une des plus vieilles zones d'Angers. Il est constitué au Moyen Âge de cahutes de pêcheurs, de bateliers et de moutonniers. L'activité maritime y est florissante dès le {{XIs}}, d'abord avec le commerce du bois. Par la suite il devient un port commercial où l'on s'approvisionne en ardoise et en tuffeau, mais aussi en bois et autres matériaux. Marchands et artisans, comme les tonneliers, s'y installent. Un quai de pierre y est bâti dans les années 1830<ref name="co-18nov2018">Le Courrier de l'Ouest (Sylvain Bertoldi), ''Le quartier Ligny, ancien poumon économique'', journal du 18 novembre 2018, p. 9</ref>{{,}}<ref name="co-20janv2018">Le Courrier de l'Ouest (Antony Pasco), ''C'était l'âge d'or du quai Ligny'', journal du 20 janvier 2018, p. 6</ref>. | ||
« À la [[vive]], au dard, à la vive ! », tel est le cri que l'on entend dans les rues de port Ligny au {{XIXs}} par les marchandes de sardines qui annonçent ainsi leur présence<ref>Aimé de Soland, ''Bulletin historique et monumental de l'Anjou'', impr. Eugène Barassé, 1860, p. 232 — Voir ''[[Vive|vive (mot)]]''.</ref>. | |||
Le quartier est d'abord habité par une population aisée, qui le délaisse à la fin du {{XIXe}}. Les commerces quittent le secteur, qui se dégrade au siècle suivant. Les bâtisses sont détruites à la fin des années 1970 pour laisser place à une voie sur berge. En 2017, des travaux de réfection y sont réalisés durant un an<ref name="co-18nov2018" />{{,}}<ref name="co-20janv2018" />. | Le quartier est d'abord habité par une population aisée, qui le délaisse à la fin du {{XIXe}}. Les commerces quittent le secteur, qui se dégrade au siècle suivant. Les bâtisses sont détruites à la fin des années 1970 pour laisser place à une voie sur berge. En 2017, des travaux de réfection y sont réalisés durant un an<ref name="co-18nov2018" />{{,}}<ref name="co-20janv2018" />. |