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« Proverbes d'Anjou par A.-J. Verrier et R. Onillon » : différence entre les versions

m
li dô
m (li commeune)
m (li dô)
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:— Le temps qui est à venir n'est pas passé.
:— Le temps qui est à venir n'est pas passé.
:— Faut ben aller comme va le temps.
:— Faut ben aller comme va le temps.
:— Temps couvert. Bricard va [[gangner]] ses cent sous. (M.j) — Le domestique dô curé va gangner ses six francs. (Lg.) — N. La tradition rapporte qu'au temps jadis, alors que l'argent n'était pas aussi [[commeune]] qu'[[anuit'|anuit]] et où les domestiques de ferme ne gagnaient pas, comme aujourd'hui, des cinquante à soixante pistoles, un nommé Bricard (il y en a encore dans la Varanne de Saint-Georges), s'était gagé aux conditions suivantes : il ne gagnerait rien le jour où le soleil paraissait, mais, les jours de temps couvert, lorsqu'il ne faisait pas la moindre petite [[rayée]] de [[soulé]], il gagnerait cent sous, ce qui était une somme pour l'époque. On voit que cette tradition et le proverbe correspondant ont leur pendant au Longeron.
:— Temps couvert. Bricard va [[gangner]] ses cent sous. (M.j) — Le domestique [[]] curé va gangner ses six francs. (Lg.) — N. La tradition rapporte qu'au temps jadis, alors que l'argent n'était pas aussi [[commeune]] qu'[[anuit'|anuit]] et où les domestiques de ferme ne gagnaient pas, comme aujourd'hui, des cinquante à soixante pistoles, un nommé Bricard (il y en a encore dans la Varanne de Saint-Georges), s'était gagé aux conditions suivantes : il ne gagnerait rien le jour où le soleil paraissait, mais, les jours de temps couvert, lorsqu'il ne faisait pas la moindre petite [[rayée]] de [[soulé]], il gagnerait cent sous, ce qui était une somme pour l'époque. On voit que cette tradition et le proverbe correspondant ont leur pendant au Longeron.


:'''Terre.''' — Y a de bonnes terres à moitié.
:'''Terre.''' — Y a de bonnes terres à moitié.