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« Angers - Place du Ralliement » : différence entre les versions

cimetière, ancien étang asséché
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(cimetière, ancien étang asséché)
 
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== Historique ==
== Historique ==
Au Moyen Âge, trois églises se situent sur l'emplacement de ce qui deviendra la place du Ralliement : l'église Saint-Maimbœuf, l'église Saint-Maurille et l'église Saint-Pierre. À la fin du {{XVIIIs}}, les trois édifices religieux sont détruits, donnant naissance à la place du Ralliement, ainsi appelé en référence aux rassemblements qui s'y déroulaient, notamment des exécutions publiques. Jusque là quartier résidentiel, on y reconstruit le théâtre, édifie le Grand-Hôtel et l'hôtel des postes. La place devient au début du {{XXe}} un important lieu commercial. On y trouvera la mercerie Audas et Joudon (1881), la Belle-Jardinière (1886), l'épicerie Pelé (1888), Les Nouvelles Galeries (1901), limitée au début à la rue d'Alsace, etc. La Poste quitte la place en janvier 1938. D'importants travaux sont réalisés au début des années 1990, et la place devient entièrement piétonne au début des années 2010 avec l'aménagement du passage du tramway<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Quand le Ralliement s'appelait place de la Guillotine'', journal du 8 juillet 2017, p. 6</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest (Sylvain Bertoldi), ''Le Ralliement, fine fleur du commerce'', dans la série ''Histoire angevine'', journal du 2 décembre 2018, p. 9</ref>{{,}}<ref>Archives municipales de la ville d'Angers et d'Angers-Loire-Métropole, ''Dictionnaire des rues - Ralliement (place du)'', 2019</ref>.
Les premiers chrétiens établissent leur cimetière sur cet ancien étang asséché. Au Moyen Âge, trois églises se situent sur l'emplacement de ce qui deviendra la place du Ralliement : l'église Saint-Maimbœuf, l'église Saint-Maurille et l'église Saint-Pierre. À la fin du {{XVIIIs}}, les trois édifices religieux sont détruits, donnant naissance à la place du Ralliement, ainsi appelé en référence aux rassemblements qui s'y déroulaient, notamment des exécutions publiques. Jusque là quartier résidentiel, on y reconstruit le théâtre, édifie le Grand-Hôtel et l'hôtel des postes. La place devient au début du {{XXe}} un important lieu commercial. On y trouvera la mercerie Audas et Joudon (1881), la Belle-Jardinière (1886), l'épicerie Pelé (1888), Les Nouvelles Galeries (1901), limitée au début à la rue d'Alsace, etc. La Poste quitte la place en janvier 1938. D'importants travaux sont réalisés au début des années 1990, et la place devient entièrement piétonne au début des années 2010 avec l'aménagement du passage du tramway<ref>Luc Simon, ''Souvenirs d'Angers : la vie en 1900'', Éditions LNG (Nantes), 1992, p. 53</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Quand le Ralliement s'appelait place de la Guillotine'', journal du 8 juillet 2017, p. 6</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest (Sylvain Bertoldi), ''Le Ralliement, fine fleur du commerce'', dans la série ''Histoire angevine'', journal du 2 décembre 2018, p. 9</ref>{{,}}<ref>Archives municipales de la ville d'Angers et d'Angers-Loire-Métropole, ''Dictionnaire des rues - Ralliement (place du)'', 2019</ref>.


== Témoignage ==
== Témoignage ==
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