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« Angers - Rue Saint-Laud » : différence entre les versions

tracé
(Fourrier-Mame)
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== Historique ==
== Historique ==
La rue Saint-Laud est l'une des plus anciennes rue de la ville d'Angers, déjà désignée ainsi au Moyen Âge<ref>Archives municipales de la ville d'Angers et d'Angers-Loire-Métropole, ''Dictionnaire des rues - Saint-Laud (rue)'', 2019</ref>. La rue devient piétonne en 1976<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Angers La rue Saint-Aubin est piétonne depuis 40 ans'', 2 décembre 2016</ref>.
La rue Saint-Laud est l'une des plus anciennes rue de la ville d'Angers, déjà désignée ainsi au Moyen Âge. Son tracé date de l'époque gallo-romaine. C'est alors l'entrée centrale de la ville. La rue devient piétonne en 1976<ref>Luc Simon, ''Souvenirs d'Angers : la vie en 1900'', Éditions LNG (Nantes), 1992, p. 58</ref>{{,}}<ref>Archives municipales de la ville d'Angers et d'Angers-Loire-Métropole, ''Dictionnaire des rues - Saint-Laud (rue)'', 2019</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Angers La rue Saint-Aubin est piétonne depuis 40 ans'', 2 décembre 2016</ref>.


Cette  voie commerçante était souvent empruntée par les processions, la rue conduisant au Pilori et à l'hôtel de ville. C'est dans celle-ci qu'ouvre au {{XVIIs}} le premier café d'Angers, créé par un Italien<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le café, un nouveau commerce à Angers'', journal du 15 avril 2018, p. 7</ref>. On y trouve des commerces de luxe et de nouveautés (orfèvres, parfumeurs, marchands de draps de soie, confiseurs, etc.)<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le luxe et la nouveauté rue Saint-Laud'', journal du 6 janvier 2019, p. 8</ref> et au {{XIXe}} des imprimeurs : [[1778|imprimerie de Billault]] (rue Saint-Laud), [[Proverbes d'Anjou par A. de Soland (livre)|Lainé frères]] (9 rue Saint-Laud), [[L'Abeille - 3 février 1877 - p 1|Tandron et Daloux]] (9 rue Saint-Laud), [[Le Parterre - 2 décembre 1865 - p 1|Eugène Barassé]] (83 rue Saint-Laud), Fourrier-Mame (rue Saint-Laud), [[Glossaire de Verrier et Onillon|Germain et G. Grassin]] (rue Saint-Laud). Un cabaret, dit café-concert L'Alcazar (38 rue Saint-Laud), est édifié au tout début du {{XXs}} (1901-1902). Il deviendra plus tard le club privé Le Boléro<ref>Région des Pays de la Loire (Service du patrimoine) et Ville d'Angers (Service Patrimoine historique, inventaire), ''Inventaire général du patrimoine culturel - inventaire topographique  - Cabaret dit café-concert L'Alcazar actuellement club privé Le Boléro'', 1975</ref>. Une sous-station électrique est aussi construite à l'angle des rues Saint-Laud (n° 45) et des Deux-Haies vers 1925-1926<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (45 rue Saint-Laud, sous-station électrique, IA49006875)'', 25 novembre 2009</ref>.  
Cette  voie commerçante était souvent empruntée par les processions, la rue conduisant au Pilori et à l'hôtel de ville. C'est dans celle-ci qu'ouvre au {{XVIIs}} le premier café d'Angers, créé par un Italien<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le café, un nouveau commerce à Angers'', journal du 15 avril 2018, p. 7</ref>. On y trouve des commerces de luxe et de nouveautés (orfèvres, parfumeurs, marchands de draps de soie, confiseurs, etc.)<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le luxe et la nouveauté rue Saint-Laud'', journal du 6 janvier 2019, p. 8</ref> et au {{XIXe}} des imprimeurs : [[1778|imprimerie de Billault]] (rue Saint-Laud), [[Proverbes d'Anjou par A. de Soland (livre)|Lainé frères]] (9 rue Saint-Laud), [[L'Abeille - 3 février 1877 - p 1|Tandron et Daloux]] (9 rue Saint-Laud), [[Le Parterre - 2 décembre 1865 - p 1|Eugène Barassé]] (83 rue Saint-Laud), Fourrier-Mame (rue Saint-Laud), [[Glossaire de Verrier et Onillon|Germain et G. Grassin]] (rue Saint-Laud). Un cabaret, dit café-concert L'Alcazar (38 rue Saint-Laud), est édifié au tout début du {{XXs}} (1901-1902). Il deviendra plus tard le club privé Le Boléro<ref>Région des Pays de la Loire (Service du patrimoine) et Ville d'Angers (Service Patrimoine historique, inventaire), ''Inventaire général du patrimoine culturel - inventaire topographique  - Cabaret dit café-concert L'Alcazar actuellement club privé Le Boléro'', 1975</ref>. Une sous-station électrique est aussi construite à l'angle des rues Saint-Laud (n° 45) et des Deux-Haies vers 1925-1926<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (45 rue Saint-Laud, sous-station électrique, IA49006875)'', 25 novembre 2009</ref>.  
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