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« Le Lion-d'Angers (ancienne) » : différence entre les versions

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== Célestin Port (1876) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Le Lion-d'Angers dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 520 à 523</ref> :
{{citation|
'''Lion-d’Angers''' (le), petite ville, chef-lieu
de canton, arr<sup>t</sup> de Segré (14 kil.) ; — à 22 kil.
d’Angers. — ''Vicus qui Legio nuncupatur'', —
''Villa Legio'' 1010-1035 (Cart. St-Aubin, f. 51).
— ''Vicus Leionis'' 1064 (St-Serge, 1{{er}} Cartul.,
p. 288). — ''Leion'' 1056-1082 (Ib., 2{{e}} Cartul.,
p. 86). — ''Legio'' 1087 (Cart. St-Aubin, f. 61). —
''Legium'' (St-Serge, 2{{e}} Cartul., p. 318). — ''Léo''
1108-1118 (Cart. St-Nic., p. 262). — ''Castrum''
''quod nuncupant Leionem'' 1130 circa (''Chron.''
''d'Anj.'', t. II, p. 117). — ''Leonium'' 1120 circa
(Cartul. Ronc, Rot. 3. ch. 82), 1300 (Champigné,
ch. or.). — ''Leum'' 126 (''Arch, d’A.'',
t. II, p. 254). — ''Léon'', ''Leyon'' 1207 (H.-D.
B 28), 1418 (Invent.) — ''Le Léon d’Angers''
1518 (Pontron, 13). — ''Burgus Leonii'' 1527
(Et.-C). — ''Leonium Andegavense'' 1533 (G 701).
— ''La ville du Lion d’Angers'' 1625 (Et.-C).
— J’ignore l’origne de ce nom, qu’on rattache
unanimement mais sans vraisemblance ancune,
au séjour d’une légion romaine dans le pays.
Sur le plateau creusé de petites vallées, en
pente au N. vers l’Oudon, — entre Grez-Neuville
(4 kil.) au S. et à l’E., Thorigné (3 kil.) à l’E.,
Montreuil-sur-Maine (3 kil.) et St-Martin-du-Bois
(9 kil.) au N., Andigné (7 k.) et Gené (8 k.) à l’O.
La route nation. d’Angers à Caen monte du S.
au N., rencontre à l’entrée de la ville la route
départ. de Baugé à Nort, — qui a traversé de l’O.
à l’E. le territoire (6 kil.), — puis à 200 mèt., vis-à-vis
l’église, le chemin d’intérêt commun de
Maran, enfin au sortir, sur le quai de l’Oudon,
la route départ. de Rennes, — qui descend du
N.-O. au S.-E. (6 kil.). et lui emprunte dès lors
tout son parcours jusqu’à Angers, — franchit
l’Oudon, laisse presque aussitôt s’échapper à
droite la route de Baugé, — qui s’en va vers l’E.,
le long du parc de l’Ile-Briant, traverser la
Mayenne sous le domaine de Chauvon (2 kil.
300 mèt.), — et poursuit en ligne droite vers N., en
détachant à droite le chemin d’intérêt commun
de Montreuil.
L’emplacement d’une station y est désigné sur
la ligne en construction de Laval à Angers.
Y passent la Mayenne formant la limite orientale,
— l’Oudon, qui limite vers N., franchi, au sortir
de la ville, par un pont de pierre de 3 arches,
emporté par les eaux en janvier 1820, reconstruit
et livré aux piétons le 4 novembre 1827, mais
dont les arches trop abaissées gênent à la moindre
crue la navigation ; une décision ministérielle du
30 septembre 1874 y a autorisé l’établissement
d’un tablier métallique ; — les ruiss. du Courgeon
et ses affluents de la Brissetière, de la
Bellaudrie, des Mazières et de l’Avais, nés sur
la commune.
En dépendent les ham. de la Himbaudière
(3 mais., 17 hab.), des Rivières-Mouton (8 mais.,
24 hab.), du Petit-Gros-Bois (4 mais., 14 hab.),
de la Huperie (3 mais., 17 hab.), de la Baudouinaie
(4 mais., 12 hab.), de la Bellaudrie (4 mais.,
11 hab.), de la Bellomaie (4 mais., 17 hab.), les
châteaux de l’Ile, de la Roche, de l’Hommeau, de
Sourdon, de la Forêtrie, des Faveries, du Mas, de
la Roirie et près de 150 grosses fermes ou écarts.
Superficie : 4,111 hect. dont 16 en bois, 125 en
prairies artificielles, 337 en prairies naturelles,
le reste en labours et cultures diverses.
Population : 360 feux, 1,712 hab. en 1720-1726.
— 400 feux. 2,150 hab. en 1789 — et en 1831. —
2,732 hab. en 1841. — 2,760 hab.en 1851. — 2,749 h.
en 1861. — 2,752 hab. en 1866. — 2,708 hab.
en 1872, dont 1,580 de population agglomérée.
La petite ville (295 mais, 494 mén.), se concentre,
bordée au N. par le quai de l’Oudon et
sans franchir l’eau, le long de la route nation.
d’Angers, formant une longue rue, d’où rayonnent
trois ou quatre mes parallèles à la rivière, qui
s’éparpillent par la campagne, d’aspect relativement
assez vivant, animée par un important passage
de voitures, l’escale des bateaux à vapeur
de Segré, une navigation malheureusement trop
restreinte, plusieurs hôtels, dont un, le Lion-
d’Or, réputé dans tout le pays, et de nombreuses
maisons neuves, avec préaux de fleurs et de verdure.
— Le plan général d’alignement a été fixé
par arrêté du 14 mai 1853.
Foires les 2 février (St-Laurent), 22 avril (St-Georges),
11 juin (St-Barnabé), 1{{er}} vendredi de
juillet, 11 septembre (St-Hyacinthe), 18 décembre
(St-Gratien), importantes pour la vente des blés
et des bestiaux, surtout celle de la St-Georges,
que fréquentent les Normands. Celle de St-Laurent
fut créée en 1607, par lettres royaux
d’Henri IV, au profit et sur la demande du baron
de Bécon. — Celle de juillet se tenait le 2{{e}} lundi
et a été déplacée par arrêté du 1{{er}} mai 1875.
L’ancienne mesure locale comptait 12 boisseaux
pour 15 des Ponts-de-Cé.
Céréales en abondance, et aussi pommes de
terre ; lin et colza en moindre quantité ; nombreux
arbres à fruit en bordure sur les champs,
notamment pommiers à cidre ; — quelques noyers
et châtaigniers.
Recette de Poste. — Chef-lieu de Perception
pour les c<sup>nes</sup> du Lion-d’Angers, Andigné,
Grez-Neuville, Montreuil-sur-M. et Pruillé.
Ecole communale de garçons (Frères des
Ecoles chrétiennes), construite en 1833-1836 et
de nouveau par adjudication du 22 novembre
1852, et Salle d’asile, adjugée le 9 juillet 1852, —
les deux projets transformés, au courant des travaux
(archit. Delestre) par un devis du 25 juin 1853,
qui a relié les deux bâtiments à un corps central,
comprenant la Mairie, la Justice de paix, le
Bureau de télégraphie, avec façade unique
vers l’E. sur le Champ de foire, travaux reçus
par procès- verbal du 1{{er}} avril 1859. — Ecole de
filles (Sœurs de St-Charles d’Angers).
L’anc. presbytère à été aliéné par ordonnance
du 14 février 1845, à charge par les acquéreurs
d’en reconstruire un neuf.
L’Eglise, dédiée à St Martin de Vertou (Cure,
13 brumaire an XI), est l’ancienne chapelle particulière
du prieuré bénédictin et dont l’œuvre remonte
en partie à sa fondation. Le portail surtout
en est remarquable par la disposition de son
archivolte, formé de quatre demi-cercles concentriques,
où les joints, en ciment rouge, des tuffeaux
et des assises dessinent en saillie une curieuse
décoration, l’assise principale s’enchevêtrant
dans une bordure demi-ronde aux 1{{er}} et 3{{e}} rangs,
triangulaire au second, qui présente à l’œil un
miroitement d’angles solides, alternativement
saillants et rentrants d’effet singulier. Le cordon
extérieur est formé de simples billettes, V. un
dessin dans Berthe, Mss. 896, t. I, f. 18 et une
gravure par Hawke dans M. Godard, ''L’Anjou et''
''ses monuments''. — Au-dessus, dans la façade en
petit appareil, sans briques, s’ouvrent deux fenêtres,
plein cintre, sans ornement, briques, ni
sculptures, comme les fenêtres de la nef percées
dans les murs en petit appareil presque régulier,
sans trace d’imbrication. Toute cette partie de
l’œuvre, nef et portail, remonte certainement aux
premières années du XI{{e}} s. Les arcades de l’intertransept
sont ogivales, portant vers l’angle
S.-E. sur un chapiteau chargé de deux animaux
fantastiques. De chaque côté une fenêtre à triple
meneau chargé d’an triple qnatrefeuille, ne date
que du XV{{e}} s. Le chœur et l’abside plus insignifiants
encore sont destinés à être jetés bas par une transformation
nouvelle, dont les travaux, projetés depuis
longtemps, ont été adjugés le 12 octobre 1875
(archit. Dusoucbay). — Une restauration en 1852
a fait découvrir dans la nef de curieuses fresques :
— au-dessus de la porte, la gueule du démon
vomissant les sept péchés capitaux ; — sur la muraille,
à gauche, par scènes distinctes et de mérite
très-inégal, encadrées dans un gros trait noir,
le Purgatoire, une Crucifixion, de style
émacié, un St Christophe, Ste Anne et la
Vierge, le Christ portant sa croix, dont le
pied est soutenu par un groupe de jeunes clercs
et de saintes Femmes, St François d’Assises,
St Antoine, des Solitaires et des Martyrs ; —
et au-dessous, un peu avant les dernières scènes,
dans un retrait ouvert en anse de panier, un remarquable
diptique, contenant à gauche l’Ecce
homo avec Pilate, à droite les Juifs, criant :
''Tole ! tole ! crucifige eum'' ; au centre une statuette
du Christ, le tout restauré mais avec goût
par les peintres Diot et Livache, V. un dessin de
ces peintures au Musée d’archéologie d’Angers —
et une lithographie dans l’''Indicat. de Millet''. —
Le long des murs, une ancienne litre porte trois
écussons, dont ceux des Champagne et des Girard
de Charnacé. — Notons, entre autres tableaux, un
St Sébastien du XVIII{{e}} s., et une Cène, copie par
Diot, peintre-décorateur, enfant de la petite ville.
Le pays, placé au confluent de deux grands cours
d’eau, présentait les conditions recherchées par les
agglomérations gauloises. L’établissement primitif
paraît s’être installé vers le bec d’Oudon, sur la rive
gauche, où longtemps resta visible une de ces levées
de terre, qu’on appelait, comme partout, un camp
de César. Dans le parc de l’Ile-Briant subsiste
encore un dolmen, le toit long de 5 mèt., large
de 2 mèt. 40 sur 1 mèt. environ d’épaisseur. Un
pont, dont le souvenir se conserve jusque dans les
aveux du XVI{{e}} s., y franchissait la Mayenne au-dessus
du Port-de-Grez, livrant passage à la voie
d’Angers à Chatelais. — Sur la rive opposée, quelque
autre clan dut camper au faite de l’escarpement
dit du Châtelier, dont la pente ravinée vers N.
et vers S. est longée par une voie très-reconnaissable
encore en 1859 dans la direction de Neuville,
à laquelle se rattachait, ce semble, un chemin
vers Gené. — Le centre nouveau fut reporté
sans doute, en amont de l’Oudon, par le passage
de la grande voie montant d’Angers, l’''agger puhlicus'',
''qui vocatur Legionensis'', XI{{e}} s. (Cartul.
du Ronc., Rot. 3, ch. 33), qui s’y bifurquait,
comme aujourd’hui, vers Segré et vers Châteaugontier,
reliée probablement par la voie de Vern à
Candé. On a trouvé dans l’Oudon, entre les vieilles
piles du pont, un glaive romain recueilli au Musée
d’Angers. La petite ville, vicus, s’étendait sans
doute primitivement sur les deux rives, jusqu’à
sa ruine entière par Foulques-Réchin, qui y mit
le feu en 1087. A la reconstruction, qui suivit,
elle se replia sur la rive droite, qu’elle n’a pas
dépassée depuis, s’enfermant dans une enceinte
en manière, au XII{{e}} s., de place forte, ''castrum'',
ruinée de nouveau et incendiée par les Bretons
en 1489. — En 1587 le roi autorisa les habitants
à entourer leur bourg d’une clôture nouvelle,
mais à peine achevée et bien vite abattue, dont
il restait pourtant avant la Révolution de larges
pans de murs et une porte debout, et jusqu’en ces
derniers temps, quelques vestiges à la Mare-au-Coq.
Dès le 23 août 1589 le gouverneur de la
Rochepot amenait d’Angers la garnison pour en
débusquer le capitaine de Beaulieu, qui s’y était
installé au nom de la Ligue et qui, réfugié
dans l’église, tint tête à tous les assauts jusqu’à
l’arrivée des secours de Châteaugontier. Les soldats
royaux durent se retirer, en laissant 60 morts
et tous leurs bagages. — Puicharic revint le 26 novembre
et pénétra par escalade, aidé des paysans
de garde dans les fortifications, qui couvraient
l’église, tua le capitaine Beaulieu et y laissa
une garnison, qui fut de nouveau surprise de
nuit le 7 août 1590 par les Ligueurs. — On
la voit encore occupée en juillet 1621 par les
troupes du duc de Vendôme, qui en furent délogées
le 27 par la garnison des Ponts-de-Cé. —
En février 1652, pendant le siège d’Angers, la
noblesse du parti royal forma assemblée au
Lion pour surprendre les faubourgs, et en fut
relancée par la cavalerie frondeuse qui vint couper
les ponts. Dès le milieu de janvier les habitants
en foule avaient émigré, épuisés depuis tant
d’années par les exactions des gens de guerre.
La paroisse est sans aucun doute des plus antiques.
L’église appartenait an trésorier de Saint-Maurice
d’Angers et venait d’être reconstruite,
telle que la façade en subsiste encore, quand il
en fit don aux moines de St-Aubin d’Angers avec
l’écluse et deux moulins sur l’Oudon, la moitié
d’un moulin à Courgeon, le four principal de la
ville, et tous les droits sur le marché qui se tenait
la veille de la Saint-Martin pour la vente
du poisson, ''ad emendos pisces'' (1010-1030).
L’évêque Eusèbe Brunon en confirma la propriété
aux moines, qui y constituèrent un important
prieuré, parfois, mais à tort, qualifié de
prieuré-cure. Les titres en sont malheureusement
perdus, sans qu’on puisse rien autrement
dire du prieuré ni de la cure.
Prieurs : Pierre Trépigné, résignataire en
1460, sous réserve d’une pension viagère. Il lègue
en 1467 à St-Aubin un beau missel à charge
d’être inhumé dans l’église abbatiale. — Jean de
Tinténiac, 1473, qui résigne. — René d’Andigné,
1547, 1554, en même temps curé de St-Martin-du-Bois.
— Mich. de Bugi, 1652. —
M. Lambert, résignataire en 1668. — Anne
Nouet, 1668, † le 17 février 1707, âgé de
72 ans. — Franc. Des Ribes, docteur en Sorbonne,
directeur du Séminaire d’Angers, 1760, vicaire-général
du diocèse de Clermont-Ferrand, 1780.
Le temporel comprenait à la fin du XVIII{{e}} s.,
outre les dépendances immédiates du prieuré,
avec jardins et cours encloses, 5 mèt., une [[closerie]],
des prés, un four à ban, des bois taillis,
une dîme, et tout droit de chasse et de pèche.
Les registres de la paroisse remontent à 1527,
mais aucun des curés jusqu’au XVIII{{e}} s. ne paraît
tenir résidence et le service est fait par des vicaires.
Curés : Pierre Lelarge, 1399. — Jean Jouin,
1419. — Franc. d’Andigné, 1540. — Jean d’Andigné,
1555 — Jean Le Moyne, 1609, 1614. —
Mathurin Chariot, sieur de la Guérinière, 1619,
1640. — Drageon, 1643. — Bonneau, 1647. —
Et. Garreau, 1647, 1658. — Simon Quéchon,
1662, 1666. — Pierre Chauveau, 1666, par permutation
avec son prieuré de Trémentines. —
Franc. Caternault, 1680, qui résigne en 1702 et
meurt à Angers le 13 décembre 1710. — Gabr. Berthelot,
anc. vicaire, avril 1702, septembre 1727.
— Pierre Regnoul, novembre 1727, † le 5 septembre
1746, âgé de 54 ans. — Jean-Bapt.-Aug.
de Saincton, novembre 1746, en même temps
prieur d’Andigné, † le 4 septembre 1787, âgé de
72 ans. — Pierre-Et. Bassereau, docteur en théologie,
V. ce nom, installé le 13 septembre 1787,
qui signe tout simplement « officier public » à
partir du 1{{er}} nivôse an II jusqu’en germinal.
On trouve dès 1605 une école laïque tenue par
Noël Desquecz, — en 1767 par Lézin Martial,
qui meurt le 27 juin, âgé de 70 ans François-Pierre
de Beaurepaire, « maître ès-arts, » mari
de d<sup>lle</sup> Louise Lemonnier, l’avait remplacé et est
dit « principal du collège » en 1778, « maître de
grammaire » en 1780. Son fils Louis-Justin L.
était en 1790 notaire royal au Bourg-d’Iré.
Le fief, simple châtellenie, et non baronnie,
bien qu’en dise Hiret et même nombre de titres,
relevait dès le X{{e}} s. de Craon, à qui il devait une
paire d’éperons dorés à mutation de seigneur. Il
appartenait dans les premières années du XI{{e}} s.
à Aubry de Vihiers, cousin de [[Foulques-Nerra]],
et dans les dernières années à Normand de Montrevault,
gendre de Geoffroi Rorgon, seigneur de
Candé, dont les successeurs réunissent les deux
puissants fiefs ; — Guill. de Thouars en 1204, —
Geoffroi de Châteaubriant, son héritier dès 1243,
mort en 1284 — et la famille jusqu’à Marie de
Chât., veuve de Jean de Chambes de Montsoreau,
1519, Philippe de Chambes 1529 ; — René de
Montboucher, par acquêt le 13 janvier 1566 de
Jean de Chambes ; — Anne de Franquetot de St-Hénis,
mari de Françoise de Montboucher, dame
d’honneur de la reine, 1634 ; — Jacques-René de
Girard de Charnacé, sieur de Montboucher, 1716
— et les autres propriétaires de ce fief seigneurial.
Une matrice (XVI{{e}} s.) ronde, en cuivre, portant
en légende : Sceaulx du Lion d’Angers,
avec les armes des Montboucher, figure au Musée
d’Angers, n° 614.
Il est remarquable que dès 1789 il ne restait
plus aucune lande en friche sur la paroisse qui, dans
son cahier de doléances, réclame la création dans
chaque District d’une école d’agriculture. On y
comptait 22 décimateurs tant nobles que clercs.
Elle dépendait du Doyenné de Candé, de l’Election
d’Angers, du District de Segré, — et se
trouva exposée dès le 12 mars 1793 à toutes les
misères de la Chouannerie ; — mais ce serait
bien là toute une autre histoire !
Maires : Jacques Bernier, juin 1793. —
Michel-René Fourmond, 1{{er}} messidor an VIII,
démissionnaire en 1813. — Poulain du Mas,
21 septembre 1813. — Mercier-la-Vendée,
5 décembre 1816. — Quris, docteur-médecin,
21 septembre 1830. — Arsène Faultrier, notaire,
mars-août 1841. — Pierre Audiot, vétérinaire,
août 1841. — Louis-Charles-Emmanuel,
comte d’Andigné de Maineuf, septembre 1848,
† le 24 septembre 1871. — Jules Bernard, docteur-médecin,
septembre 1871. en fonctions, 1875.
<small>Arch. de M.-et-L. C 194 ; H St-Aubin ; H.-D. B 52. — Arch. mun. d’Angers BB 23, f. 123 ; 47, f. 18 ; CC 5. f. 299. — Arch. comm. E.-C. — Louvet, dans la ''Révue d’Anjou'', 1854, t. II, p. 22, 460, 466, 175 ; 1855, t. II, p. 192. — Mss. Valuche. f. 58 et 71, à la cure de Candé. — Cl. Ménard, Mss. 875, t. I, f. 474-175. — Cart. St-Aubin. f. 53 v° et 64. — ''Répert arch.'', 1863, p. 399 ; 1868, p. 253. — ''Nouvelles archéol.'', n° 35. — Concret archéol. de 1871, p. 168. — Berthe, Mss. 896, t. I, f. 48. — Hiret, p. 234 — Pour les localités, voir, à leur article, Beuston, la Motte-Chamacé, la Motte-Ferchaud, Beausson, l’Ile-Briant, Chauvon, les Vents, Sourdon, le Mas, etc. </small>
}}


== Notes ==
== Notes ==