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On trouve au {{XIs}} une grande abondance de clos viticoles notamment sur les communes d'Angers, de Bouchemaine, de Sainte-Gemmes-sur-Loire et de Saint-Barthélemy-d'Anjou. L'arrivée des [[Plantagenêt]] au [[1101|{{XIIs}}]] offre de nouveaux débouchés au vignoble angevin. Sa culture se développe dans toute la province et principalement sur les coteaux bordant la Loire et ses affluents<ref>Jean-René Morice , ''Les châteaux et manoirs de l'agglomération angevine'', dans ''Norois'', n° 178, avril-juin 1998, ''Villes et tourisme'', p. 209-225</ref>{{,}}<ref>Jacqueline Dubreuil, ''Économie rurale de l'Anjou'', Impr. de l'Anjou (Angers), 1942, p. 128</ref>{{,}}<ref name="wblm-p42" />{{,}}<ref>Michel Le Mené, ''Le vignoble angevin à la fin du Moyen Âge - Étude de rentabilité'', publié dans les actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, 2{{e}} congrès, Grenoble, 1971, p. 81</ref>{{,}}<ref name="brouard-p5" />. | On trouve au {{XIs}} une grande abondance de clos viticoles notamment sur les communes d'Angers, de Bouchemaine, de Sainte-Gemmes-sur-Loire et de Saint-Barthélemy-d'Anjou. L'arrivée des [[Plantagenêt]] au [[1101|{{XIIs}}]] offre de nouveaux débouchés au vignoble angevin. Sa culture se développe dans toute la province et principalement sur les coteaux bordant la Loire et ses affluents<ref>Jean-René Morice , ''Les châteaux et manoirs de l'agglomération angevine'', dans ''Norois'', n° 178, avril-juin 1998, ''Villes et tourisme'', p. 209-225</ref>{{,}}<ref>Jacqueline Dubreuil, ''Économie rurale de l'Anjou'', Impr. de l'Anjou (Angers), 1942, p. 128</ref>{{,}}<ref name="wblm-p42" />{{,}}<ref>Michel Le Mené, ''Le vignoble angevin à la fin du Moyen Âge - Étude de rentabilité'', publié dans les actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, 2{{e}} congrès, Grenoble, 1971, p. 81</ref>{{,}}<ref name="brouard-p5" />. | ||
Grâce aux voies de communication maritime, au cours du [[1301|{{XIVs}}]] les marchands de la Loire exportent le vin d'Anjou vers les autres provinces françaises ou les pays étrangers. Aux | Grâce aux voies de communication maritime, au cours du [[1301|{{XIVs}}]] les marchands de la Loire exportent le vin d'Anjou vers les autres provinces françaises ou les pays étrangers. Aux [[1601|{{XVIIe}}]] et [[1701|{{XVIIIs}}]]s, son commerce se développe avec les Belges et les Hollandais<ref name="brouard-p13">''Les Vignerons en Anjou'', ''op. cit.'', p. 13</ref>. | ||
À la fin de l'Ancien Régime, le vin constitue l'un des plus importants revenus de l'Anjou<ref name="brouard-p14">''Les Vignerons en Anjou'', ''op. cit.'', p. 14</ref>, et son vignoble est plus étendu qu'aujourd'hui<ref>Jean Renard, ''En Anjou, quand 4 liards valaient un sou'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1997, p. 119-120</ref>. Un même et unique cépage est alors prépondérant, le pineau blanc<ref>Michel Renou, ''Les pressoirs de la république : vins, vignes et vignerons en Anjou au XVIIIe siècle'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2003</ref> (ou chenin blanc)<ref>Chenin blanc : voir [[Vins du Layon#Chenin blanc|Vins du Layon]].</ref>. | À la fin de l'Ancien Régime, le vin constitue l'un des plus importants revenus de l'Anjou<ref name="brouard-p14">''Les Vignerons en Anjou'', ''op. cit.'', p. 14</ref>, et son vignoble est plus étendu qu'aujourd'hui<ref>Jean Renard, ''En Anjou, quand 4 liards valaient un sou'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1997, p. 119-120</ref>. Un même et unique cépage est alors prépondérant, le pineau blanc<ref>Michel Renou, ''Les pressoirs de la république : vins, vignes et vignerons en Anjou au XVIIIe siècle'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2003</ref> (ou chenin blanc)<ref>Chenin blanc : voir [[Vins du Layon#Chenin blanc|Vins du Layon]].</ref>. |