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« Saint-Hilaire-le-Doyen » : différence entre les versions

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(Catégorie:Montreuil-Bellay)
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'''Saint-Hilaire-le-Doyen''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) aujourd'hui intégrée à [[Montreuil-Bellay]].  
'''Saint-Hilaire-le-Doyen''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49), intégrée à [[Montreuil-Bellay]] au {{XIXs}}.  




La commune de Saint-Hilaire-le-Doyen est réunie à [[Montreuil-Bellay]] en 1841.
== Généralités ==
La commune de Saint-Hilaire-le-Doyen est réunie à [[Montreuil-Bellay]] le {{date|16 août [[1841]]}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|103}}</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 115</ref>. Elle se trouve jusqu'alors dans le canton [[Canton de Montreuil-Bellay|de Montreuil-Bellay]] (Courchamps en 1793, Montreuil-Bellay en 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="cassini">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Georges-sur-Loire'', 2007</ref>.


Le bourg, qui s'étendait sur {{unité|420|hectares}} en rive droite du Thouet près de la chapelle Aumétayer, a disparu. On ignore l'époque précise de destruction du bourg et de son église<ref name="cport-1996" />.


{{Quartier à compléter}}
Population : 110 habitants en 1793, 133 hab. en 1800, 122 hab. en 1806, 115 hab. en 1821, 134 hab. en 1831, 120 hab. en 1836<ref name="cassini" />.
 
Des fêtes locales ressuscitent la {{citation|{{cne}} libre de St-Hilaire-le-Doyen}} jusqu'en 2018, année où est dissoute l'Association de la commune libre de Saint-Hilaire-le-Doyen<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Son et lumière vendredi 13 juillet, le dernier de la commune libre'', 11 juillet 2018</ref>.
 
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Saint-Hilaire-le-Doyen dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878, page 390</ref> :
 
{{citation|
'''Saint-Hilaire-le-Doyen''', {{cne}} de Montreuil-Bellay.
— ''Capella Sancti Hilarii de Aent''
1175 circa (H. Pr. de Montr.-B., t. I, f. 15). —
''Eccleaia Sancti Hilarii Decani'' 1300 circa
(Pouillé du Grand-Gauthier, p. 69). — ''Capellanus''
''Sancti Hilarii Decani'' 1383 (Arch. de
la Vienne G Décimes). — ''Hilaire-le-Coteau''
1793. — Anc. bourg, dont il ne reste trace aucune
ni souvenir même dans le pays. J’ai dû,
dirigé par divers textes relativement modernes,
aller chercher l’emplacement de l’église, aujourd’hui
occupé par un champ de blé, dit
''des Vaudelles''. C’est celui qui borde vers Sud
le petit enclos de la chapelle Aumétayer, V. ce
mot. Le village s’étendait jusqu’aux environs de
la fontaine de l’Aubier. On suit encore à travers
champs le chemin, qui se dirigeait le long du
parc de la Durandière à la Dive. A l’entrée, près
la chapelle actuelle, on montre un bloc de pierre
presque enterré, dit ''la Pierre-Bénite'', dont les
paysans font faire trois fois le tour à leurs bestiaux
pour les préserver de la colique. C’était le
socle d’une croix ; un autre tronçon sert tout à
côté de borne à un champ.
 
Le vocable seul de la paroisse et surtout son
surnom, — si ce n’est pas une corruption d’un
vocable celtique, ''de Aent'', — lui attribuent une
origine des plus antiques et permettraient d’y voir
le centre primitif du pays, déplacé par la fondation
du tout-puissant château de Montreuil-Bellay ;
mais absolument aucun renseignement n’a été
recueilli sur son histoire ni sur l’église. On ignore
même l’époque précise de sa destruction. Il ne fait
pas doute pourtant qu’elle ne soit due aux ravages
des protestants. Une déclaration du curé Quétineau
en 1726 la reporte à l’an 1585. — La ruine
en fut complète. — Dès que le nom de Saint-Hilaire-le-Doyen,
depuis lors absolument disparu
sans laisser vestige ni tradition, reparaît dans
les actes, c’est au vill. de la Salle, sur l’autre
rive de la Dive, qu’il s’applique, et c’est le vill.
de la Salle, V. ce mot, que désignent encore de
ce nom Cassini, le Cadastre, l’Etat-Major et
toutes les cartes modernes.
 
Il existait à la Salle une ancienne chapelle seigneuriale
où dès les dernières années du XVI{{e}} s. sont
reportés les services de la paroisse. Elle fut
agrandie et restaurée en 1683, aux frais de la
baronne de Montreuil-Bellay pour conserver son
droit de dame de paroisse et remplacer l’église
ruinée. La cloche du prieuré de Panreux, également
détruit par les huguenots, y fut transportée
à cette occasion. — ''L’église, les paroissiens,''
''le curé de la Sale, l’église de la Sale en''
la paroisse de Saint-Hilaire-le-Doyen'',
— ''l’église St-Hilaire-le-Doyen au vill. de la''
''Salle'' 1694 (Montreuil-B.,Et.-C.). — ''St-Hilaire-le-Doyen''
''alias la Salle'' 1717 (Puy-N.-D.,
Et.-C.), a conservé ses registres depuis 1653. —
La présentation en appartenait au prieur de St-Pierre
de Montreuil-Bellay, la collation à l’abbé
de Saint-Nicolas.
 
Curés : Marin More, 1535. — Jacques Dupré,
m{{e}} ès-arts, régent en la Faculté de Paris,
1595. — Mathurin Pinsonneau, 1606, 1627. —
Charles Berthelot, chanoine de Montreuil-B.,
1653, 1666. — Mathurin Bodet, 1672, † le 21 mai
1678. — Jean Chalon, juillet 1678. — Louis
Cochon, 1683. — P. Cochon, 1703. — Jacques
Quétineau, 1713, † le 17 octobre 1738, âgé de
80 ans. Il signe comme curé jusqu’au 29 janvier
1737. — Louis Gurye, avril 1737, † le 30 septembre
1782, âgé de 74 ans. — Alexis Molliet-Rihet,
octobre 1782, octobre 1792.
 
La paroisse comptait 140 hab. en 1726, 30 feux
en 1788, dont 8 de mendiants et le reste demeurant
dans des caves. Le curé résidait à Mon treuil. Elle
fut supprimée par ordonnance épiscopale du
20 février 1809 et l’église fermée an culte en 1836.
— Elle avait été érigée en commune sous son nom
antique et comprenait 421 hectares et 120 hab.
seulement en 1840. Elle a été réunie par ordonnance
royale du 16 août 1841 à Montreuil-Bellay.
 
Maires : Franç. Bourgeois-Cigogne, 2 janvier
1808. — Félix de la Rosière, 2 mai 1812.
— Franç. Aubelle, avril 1815, installé le 4 juin.
— F. de la Rosière, 12 juillet 1815. — Louis-Nic.
Maugeais, 23 janvier 1816, nommé juge
de paix en 1817. — Urb. Guiltière, 3 mai 1817.
— Morillon, 15 novembre 1830. — Ganne,
31 décembre 1834, installé le 19 janvier 1835.
}}
 
== Notes ==
{{Références}}
: Les [[Hilaire-le-Doyen|formes anciennes]] du nom.
 
 
{{BasPage CommunesAnciennes}}


[[Catégorie:Ancienne commune]]
[[Catégorie:Ancienne commune]]
[[Catégorie:Montreuil-Bellay]]
[[Catégorie:Montreuil-Bellay]]