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« Trèves » : différence entre les versions

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  | territoire = [[Saumurois]]
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  | commune = [[Chênehutte-Trèves-Cunault]]
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  | libre = Fusion en 1839
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En [[1839]] les communes de Trèves et de [[Cunault]] fusionnent pour créer la commune nouvelle de [[Trèves-Cunault]], qui disparaît en [[1974]] pour former [[Chênehutte-Trèves-Cunault]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chênehutte-Trèves-Cunault'', 2007</ref>.
En [[1839]] les communes de Trèves et de [[Cunault]] fusionnent pour créer la commune nouvelle de [[Trèves-Cunault]], qui disparaît en [[1974]] pour former [[Chênehutte-Trèves-Cunault]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chênehutte-Trèves-Cunault'', 2007</ref>.


Une première motte féodale est édifiée par Foulques Nerra (Foulques III d'Anjou) au début du {{XIs}}. Un château est construit à son emplacement à la fin du {{XIe}} par Foulques Réchin (Foulque IV d'Anjou). Une trêve, dont le lieu en gardera le nom, y est signé au {{XIIe}} entre les rois de France et d'Angleterre. Un nouveau château est reconstruit au {{XVs}} par Robert Le Maçon (chancelier de France sous Charles VII), puis Jean II Stapleton (armateur nantais) le fait reconstruire au milieu du {{XVIIIe}} (château fort dit château de Trèves), ne conservant que le donjon ([[tour de Trèves]])<ref >Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|598-601}}</ref>.
Elle se trouve jusqu'alors dans le canton [[Canton de Gennes|de Gennes]] (Gennes en 1793 et 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Trèves (Trèves-Cunault)'', 2007</ref>.


Trèves fut un important port de péages et de commerce.
Sa population est de 783 habitants en 1836<ref name="ehess" />, appelés Trèvois, Trèvoise.
 
Une première motte féodale est édifiée par [[Foulques Nerra]] (Foulques III d'Anjou) au début du {{XIs}}. Un château est construit à son emplacement à la fin du {{XIe}} par Foulques Réchin (Foulque IV d'Anjou). Une trêve, dont le lieu en gardera le nom, y est signé au {{XIIe}} entre les rois de France et d'Angleterre. Un nouveau château est reconstruit au {{XVs}} par Robert Le Maçon (chancelier de France sous Charles VII), puis Jean II Stapleton (armateur nantais) le fait reconstruire au milieu du {{XVIIIe}} (château fort dit château de Trèves), ne conservant que le donjon ([[tour de Trèves]])<ref >Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|598-601}}</ref>. Trèves fut un important port de péages et de commerce.


Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Chênehutte-Trèves-Cunault)'', mai 2012</ref> :
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Chênehutte-Trèves-Cunault)'', mai 2012</ref> :