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« René Hodé » : différence entre les versions

8 octets ajoutés ,  28 septembre 2023
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René Hodé<ref>Hodé, René (1811-1874)</ref> naît à [[Marans]] le 24 mai [[1811]]<ref name="acte">Registre d'état civil - Registre des actes de décès - Mairie d'Angers - 1{{er}} arrondissement, Acte de décès n° 468 dressé le 19 octobre 1874 [https://www.archinoe.fr/v2/ad49/visualiseur/registre.html?id=490002488 sur Archives de Maine-et-Loire (vue 128 / 199)]</ref>. Il est le fils de René Hodé (père), d'abord couvreur, il est chef d'une bande de chouans à Marans en [[1795]]. Il fait soumission l'année suivante avant de reprendre les armes en [[1815]]<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), {{p.|282}}</ref>.
René Hodé<ref>Hodé, René (1811-1874)</ref> naît à [[Marans]] le 24 mai [[1811]]<ref name="acte">Registre d'état civil - Registre des actes de décès - Mairie d'Angers - 1{{er}} arrondissement, Acte de décès n° 468 dressé le 19 octobre 1874 [https://www.archinoe.fr/v2/ad49/visualiseur/registre.html?id=490002488 sur Archives de Maine-et-Loire (vue 128 / 199)]</ref>. Il est le fils de René Hodé (père), d'abord couvreur, il est chef d'une bande de chouans à Marans en [[1795]]. Il fait soumission l'année suivante avant de reprendre les armes en [[1815]]<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), {{p.|282}}</ref>.


René Hodé, fils, entre à l'[[École des arts et métiers]] d'Angers et devient architecte. À ses débuts, la famille Turpin, propriétaire du château d'Angrie, fait naturellement appel à René Hodé. C'est en effet un familier des Turpin qui ont financé pour partie ses études aux arts et métiers. Les éléments caractéristiques du style néogothique angevin sont inaugurés ici par l'architecte, que l'on retrouvera par la suite aux châteaux de Chanzeaux ou de Challain-la-Potherie. Ce nouveau style pénètre ainsi par cette réalisation dans les châteaux de la contrée angevine<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="gmlg-2005">Guy Massin-Le Goff, ''Châteaux et grandes demeures néogothiques en Anjou'', dans ''Sociétés & Représentations'', 2005/2 (n° 20), p. 133-136</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture ([[Christian Cussonneau]]), ''Base Mérimée - Château d'Angrie (IA49002310)'', 2002-2012</ref>.
René Hodé, fils, entre à l'[[École des arts et métiers]] d'Angers et devient architecte. À ses débuts, la famille Turpin, propriétaire du [[château d'Angrie]], fait naturellement appel à René Hodé. C'est en effet un familier des Turpin qui ont financé pour partie ses études aux arts et métiers. Les éléments caractéristiques du style néogothique angevin sont inaugurés ici par l'architecte, que l'on retrouvera par la suite aux châteaux de Chanzeaux ou de Challain-la-Potherie. Ce nouveau style pénètre ainsi par cette réalisation dans les châteaux de la contrée angevine<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="gmlg-2005">Guy Massin-Le Goff, ''Châteaux et grandes demeures néogothiques en Anjou'', dans ''Sociétés & Représentations'', 2005/2 (n° 20), p. 133-136</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture ([[Christian Cussonneau]]), ''Base Mérimée - Château d'Angrie (IA49002310)'', 2002-2012</ref>.


Ce « retour au Moyen Âge » de cette première partie du {{XIXs}} n'est pas propre à la région. Ce mouvement est né un peu plus tôt en Angleterre avec le ''gothic revival'', mais il trouve une expression singulière en Anjou. Le premier apport [[Glossaire#N|néo-gothique]] en Maine-et-Loire sera celui du décorateur parisien Pierre-Luc-Charles Ciceri dans son réaménagement de la décoration intérieure du château des Dreux-Brézé entre 1838 et 1840<ref name="ds-2014">[[Danièle Sallenave]], ''Dictionnaire amoureux de la Loire'', coll. ''Dictionnaire amoureux'', Plon (Paris), 2014, p. 382-385</ref>.
Ce « retour au Moyen Âge » de cette première partie du {{XIXs}} n'est pas propre à la région. Ce mouvement est né un peu plus tôt en Angleterre avec le ''gothic revival'', mais il trouve une expression singulière en Anjou. Le premier apport [[Glossaire#N|néo-gothique]] en Maine-et-Loire sera celui du décorateur parisien Pierre-Luc-Charles Ciceri dans son réaménagement de la décoration intérieure du château des Dreux-Brézé entre 1838 et 1840<ref name="ds-2014">[[Danièle Sallenave]], ''Dictionnaire amoureux de la Loire'', coll. ''Dictionnaire amoureux'', Plon (Paris), 2014, p. 382-385</ref>.
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== Œuvres architecturales ==
== Œuvres architecturales ==
Quelques réalisations de l'architecte angevin René Hodé<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Hode architecte)'', mai 2022</ref> :
Quelques réalisations de l'architecte angevin René Hodé<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Hode architecte)'', mai 2022</ref> :
* Le château d'Angrie, premier château néogothique en Anjou édifié par René Hodé ;
* Le [[château d'Angrie]], premier château néogothique en Anjou édifié par René Hodé ;
* Le château de Rouvoltz à Chaumont-d'Anjou ;
* Le château de Rouvoltz à Chaumont-d'Anjou ;
* L'église Saint-Symphorien du Bourg-d'Iré ;
* L'église Saint-Symphorien du Bourg-d'Iré ;