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« Vaudelenay » : différence entre les versions

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Vaudelenay
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(Vaudelenay)
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#REDIRECTION [[Vaudelenay (Saint-Pierre)]]
{{Infobox quartier
| qualité = ancienne commune
| image = <!-- blason ou logo -->
| territoire = [[Saumurois]]
| commune = [[Vaudelnay]]
| libre = Réunie en 1797
| carte = [[Fichier:Carte situation commune vaudelnay.png|300px|center|link=Vaudelnay|Situation dans le département]]
{{osm14|n=47.13876|o=-0.20691}}
}}
'''Vaudelenay''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49), située au sud de [[Rillé]]<ref>Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire'', Tome second, Librairie de Cosnier et Lachèse, 1865, p. 261</ref>, avec qui elle est réunie depuis 1797<ref name="25messidor" />.
== Généralités ==
La commune de Vaudelenay (paroisse de Saint-Pierre-de-Vaudelnay) abosobe [[Rillé]] (paroisse de Saint-Hilaire-de-Rillé) le {{date|13 juillet 1797}}, qui devient [[Vaudelnay]] (initialement sous le nom de [[Vaudelnay-Rillé]])<ref name="25messidor">Loi du 25 messidor an V, dans ''Bulletin des lois de la république'' (''Table chronologique des lois, et des arrêtés du Directoire exécutif, insérés au Bulletin des lois, depuis le 1{{er}} germinal jusqu'au cinquième jour complémentaire an V - N.<sup>os</sup> 115 à 147 inclusivement)'', n° 134, p. I (réunion des communes de Pierre-du-Vaudelnay et d'Hilaire-de-Rillé, sous le nom de Vaudelnay-Rillé).</ref>.
Son territoire est compris au Moyen Âge dans les marches communes d'Anjou et de Poitou. Les marches sont des régions dont la situation judiciaire et administrative ne sont pas très précises, comme entre l'Anjou et le Poitou : [[Le May-sur-Èvre|Le May]], [[Bégrolles-en-Mauges|Bégrolles]], [[Saint-Macaire-en-Mauges]], [[Saint-André-de-la-Marche|Saint-André]], [[Montigné-sur-Moine|Montigné]], [[Torfou]], [[La Romagne]], [[Saint-Christophe-du-Bois|Saint-Christophe]], [[Le Longeron]], [[La Tessoualle]], [[Rillé]], Vaudelnay, [[Le Puy-Notre-Dame|Le Puy]], [[Saint-Macaire-du-Bois]]<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau et Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|409}}</ref>.
Au {{XVIIIe}}, Vaudelenay, comme [[Rillé]], dépend du diocèse de Poitiers et de l'archiprêtré de Thouars. Elle fait alors partie de l'élection de Thouars<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|431}}</ref>.
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Vaudelenay dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', tome troisième (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires, 1878, page 668</ref> :
{{citation|'''Vaudelenay''' (le), bourg, {{cne}} de Vaudelenay-Rillé.
— ''Vallis Linaicus'' 1110 circa (Cartul.
St-Laon de Thouars. p. 54). — ''Ecclesia Sti''
''Pétri de Liniaco'' 1070-1118 (Liv. N., f. 199).
— ''Villa Liniacus'' (Ib ). — ''Ecclesia de Linaio''
''cum capella de Roseto'' 1146, 1156, 1163 (Liv.
d’A., f. 4 et 11). — ''Feodum de Vallenayo''
1238 (G Cure de Rillé). — ''Parochia sancti''
''Pétri de Vau de Lenay'' 1275 (H St-Nic. de
Montr. Bell, I, 10). — ''Prioratus de Valle de''
''Lunayo'' 1284 (H St-Florent). — ''Vaulenay''
1326 (H St-Nic. de Montr.-B., I. 19). — Parrochia''
''de Vallelina'' 1477 (H St-Florent). —
''Ecclesia parochialis Sti Pétri de Valle de''
''Lenayo'' 1539 (H St-Florent). — ''Vaudelenay''
1782 (Pouillé). — ''Vaudelnay'' 1878 (Rec<sup>t</sup>, Postes,
Annuaires), conformément à la prononciation
populaire. — Ancienne paroisse traversée par
la grande voie de Montreuil-Bellay à Vihiers.
Une église y est constituée dés au moins les premières
années du {{XIe}} s., dans la mouvance du
château de Montreuil-Bellay. Un chevalier du
pays, Gui de la Prée, ''de Parata'', en fit don
vers 1070-1118 à l’abbaye de Saint-Florent
de Saumur, avec tous ses droits, cure et cimetière,
et la moitié de l’église Saint-Jean du
Rosay, V. ce mot. L’abbé en conservait la présentation
encore à la fin du {{XVIIIe}} s. M. Marchegay,
en contestant ce fait, ''Rev. d’Anj.'', 1855,
t. II, p. 114, s’est trompé et a confondu les
églises de Lenay, qui avaient pour patrons St
Aubin et St Martin, avec celle du Vaudelenay,
consacrée sons le vocable de St Pierre. — Il y
fut constitué un prieuré, dont est titulaire en
1284 Guillaume, doyen de St-Martin d’Angers,
qui résigne le 2 mai au profit de Jean de
Luzarche. Le bénéfice parait avoir été supprimé
dès le {{XIVe}} s. et réduit à une simple cure, richement
dotée d’ailleurs, avec quatre vicaires,
quatre prêtres habitués, des rentes, des communs
importants. Le titulaire relevait du château de
Montreuil-B. à une maille d’or et un demi-cheval
de service et un cens annuel de 12 boisseaux de
froment. — Les registres remontent à 1613.
Curés : Guill. Chaumont, 1446. — Nic.
Michou, Micou ou Mirou, 1477, qui résigne
le 29 mars 1497, au profit de Bertrand Guibert,
mais l’évêque de Poitiers met opposition. —
Laurent Bricet, prend possession le 24 juin
1539, en contestation pourtant avec Pierre
Marian. — Jean de Mousey, 1557. — Jean Leriche,
1566 — « Le protenotaire des Dormans »,
mort en novembre 1572. — Jacq. Effroy,
installé par procureur le 6 décembre 1572. —
Jean Hardouin, 1575. — Jean Blanchet, 1616.
— René Guyard, 1613. — Ant. Gourdault,
aumônier-chapelain de la reine, chanoine du
Puy-Notre-Dame, 1629, 1660. — André Pelle,
1662. — Franc. Prestre, installé le 23 août
1664, † en janvier 1688. — René Guillot, installé
le 26 janvier 1688, † le 30 mars 1746, âgé
de 86 ans. — Jean Oger, juin 1746, † le 29 mars
1754, âgé de 52 ans. — Pierre-Louis Gourdault
des Mérites, avril 1754, qui résigne en 1182 et
meurt dans la maison seigneuriale de Chanleloup.
Il est inhumé au pied de la croix du cimtière
de Rillé, le 9 octobre 1785. — François
Paterne, 1782. 1793. Il dépose, le 5 frimaire
an II, à Saumur, tous ses titres et fonctions
ecclésiastiques : « La raison, — dit-il, — la
liberté et l’égalité triomphent et m’appellent à
la dignité d’époux ». Il était établi plus tard,
1815-1825, notaire à Montreuil-Bellay et est mort
à Vaudelenay le 10 janvier 1831. Je lui ai consacré
ci-dessus, p. 59, une petite notice que ces
renseignements complètent.
Près le village, au carrefour des Varennes,
s’élevait une petite chapelle de N.-D.-de-Pitié,
encore desservie en 1790 et depuis détruite.
L’église paroissiale, dédiée à St Pierre, s’élevait
presque à la source de la Fontaine-Blanche,
enclavée à droite et à gauche entre les manoirs
du Bois-Sicard et de la Bismard. En 1568 la
cavalerie du prince de Condé s’établit à la
Bismard et dans l’église, qu’elle dévasta, détruisit
le presbytère et n’en partit qu’au bout d’un an,
emportant les vases et ornements sacrés. L’ennemi
revint en 1575, brûla les titres de la cure et
ceux du Chapitre du Puy-N.-D. trouvés enfouis
dans la cave d’un habitant. Le curé lui-mêne,
emmené par quatre fois prisonnier, n’eut liberté
qu’en payant rançon. — La seigneurie de la
paroisse, contestée entre la Porte, Bois-Sicard,
Petit-Passay, le Rosay, restait indécise, mais la
plupart des dîmes par droit et par acquêt appartenaient
au seigneur de la Porte, le plus ordinairement
gratifié des honneurs seigneuriaux après
le baron de Montreuil-Bellay.
La paroisse, qui comprenait 365 feux en 1695,
850 hab. en 1790, était la dernière des seize en
marches communes du Poitou. Elle dépendait
du Diocèse de Poitiers, de l’Archiprêtré de
Thouars, de l’Élection aussi de Thouars, et,
comme rédimée des gabelles, prenait son sel au
dépôt de cette ville. Par suite, elle était surchargée
d’impositions, tandis que St-Hilaire-de-Rillé,
sis en Anjou et en pays de gabelles, en
restait à peu près, dégagé. Le voisinage des
deux bourgs, presque confondus l’un dans l’autre,
avait depuis longtemps rendu tous leurs intérêts
communs, quoique pourtant dépendant de deux
élections distinctes. La première organisation
départementale, V. ci-dessus, p. 258, les maintint
encore divisés dans un isolement fictif en
les attribuant à deux départements. La loi du
25 messidor an V les a enfin unis, comme les
vœux des habitants, en associant les deux
paroisses en une même commune de Maine-et-L.
sous le nom de Vaudelenay-Rillé, V. ce mot.
<small>Arch. de M.-et-L. C 188 ; G Cures ; H St-Florent. — Arch. comm. Et.-C. — ''Rev. d’Anjou'', 1855, t. II, p. 112-120. — Pour les localités, voir la Bismard, Bois-Sicard, Thuet, Fontaine-Blanche, la Porte, Passay, Chanteloup, Champagne, Messemé, Oiré, Fosse-Seiche, Baugé, Fierbois, le Rosay, etc.</small> }}
== Notes ==
{{Références}}
: Les [[Vaudelenay (Saint-Pierre)|formes anciennes]] du nom.
{{BasPage CommunesAnciennes}}
[[Catégorie:Ancienne commune]]
[[Catégorie:Vaudelnay]]