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(Saint-Hilaire-Saint-Florent, restauration de la version du 23 novembre 2023) |
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== Situation administrative == | == Situation administrative == | ||
La commune est initialement formée par la réunion de [[Saint-Hilaire-l'Abbaye|Saint-Hilaire]] et de [[Saint-Florent]]. En 1973, [[Bagneux]], [[Dampierre-sur-Loire]] | La commune est initialement formée par la réunion de [[Saint-Hilaire-l'Abbaye|Saint-Hilaire]] et de [[Saint-Florent]]. En [[1973]], Saint-Hilaire-Saint-Florent, [[Bagneux]], [[Dampierre-sur-Loire]] et [[Saint-Lambert-des-Levées]], fusionnent avec [[Saumur]]. Le {{date|1{{er}} avril 2014}}, Saint-Hilaire-Saint-Florent passe du statut de commune associée à commune déléguée<ref name="cog">Insee, ''Code officiel géographique - Commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent (49287)'', 2014</ref>{{,}}<ref name="cport-saumur">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|309}} (Saumur)</ref>. | ||
Jusqu'alors la commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent fait partie du canton [[Canton de Saumur-Sud|de Saumur-Sud]], situé dans l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="cport-1996" />. | Jusqu'alors, la commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent fait partie du canton [[Canton de Saumur-Sud|de Saumur-Sud]], situé dans l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="cport-1996" />. | ||
Son code commune (Insee) est 49287<ref name="cog" /> et son code postal est 49400. Ses habitants se nomment (gentilé) Florentais, Florentaises<ref name="cport-1996" />. Sa population est de {{formatnum:3143}} habitants en 1962, de {{formatnum:4020}} en 2012 et de {{formatnum:4015}} en 2018<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]], [[Population de Maine-et-Loire/2018|2018]])</ref>. | Son code commune (Insee) est 49287<ref name="cog" /> et son code postal est 49400. Ses habitants se nomment (gentilé) Florentais, Florentaises<ref name="cport-1996" />. Sa population est de {{formatnum:3143}} habitants en 1962, de {{formatnum:4020}} en 2012 et de {{formatnum:4015}} en 2018<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]], [[Population de Maine-et-Loire/2018|2018]])</ref>. | ||
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== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
Le secteur est sans doute occupé très tôt. Un important site d'habitat de l'âge du bronze à été découvert à l'Alleu. Une lame de silex a aussi été trouvée en 1855 au lieu-dit la Butte, situé sur un plateau qui domine la vallée. D'autres fouilles ont mis également à jour, sur le site de Flines, une occupation du haut Moyen Âge. Du {{XVIIIe}} au {{XIXe}}, des logis, souvent remaniés, sont transformés en lieu de villégiature. L'industrie des vins champagnisés et de grandes maisons de négoces s'y développent au milieu du {{XIXe}} : Ackerman, d'où apparaît l'idée d'utiliser la méthode champenoise pour les vins blancs de Saumur, Bouvet-Ladubay, Amiot et Lecluse, Langlois-Château, etc. Ces dernières contribueront à la forte expansion que connaitra alors la commune<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|103-107}}</ref>{{,}}<ref>Lionel Bonnemère, ''Silex taillés trouvés en Maine-et-Loire'', dans ''Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris'', III° série, tome 9, 1886, p. 434-435</ref>{{,}}<ref>Jean L'Helgouach (dir.), ''Pays de la Loire'', dans ''Gallia préhistoire'', tome 22, fascicule 2, 1979. p. 569-571</ref>{{,}}<ref>Jean Brodeur et Catherine Thooris, ''Saint-Hilaire, Saint-Florent (Maine-et-Loire). Flines'', dans ''Archéologie médiévale'', tome 22, 1992, p. 424-425</ref>{{,}}<ref name="ot-saumur">Office de tourisme Saumur Val de Loire, ''Saint-Hilaire-Saint-Florent'', 2012-2022</ref>. | Le secteur est sans doute occupé très tôt. Un important site d'habitat de l'âge du bronze à été découvert à l'Alleu. Une lame de silex a aussi été trouvée en 1855 au lieu-dit la Butte, situé sur un plateau qui domine la vallée. D'autres fouilles ont mis également à jour, sur le site de Flines, une occupation du haut Moyen Âge. Du {{XVIIIe}} au {{XIXe}}, des logis, souvent remaniés, sont transformés en lieu de villégiature. L'industrie des vins champagnisés et de grandes maisons de négoces s'y développent au milieu du {{XIXe}} : Ackerman, d'où apparaît l'idée d'utiliser la méthode champenoise pour les vins blancs de Saumur, Bouvet-Ladubay, Amiot et Lecluse, Langlois-Château, etc. Ces dernières contribueront à la forte expansion que connaitra alors la commune<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|103-107}}</ref>{{,}}<ref>Lionel Bonnemère, ''Silex taillés trouvés en Maine-et-Loire'', dans ''Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris'', III° série, tome 9, 1886, p. 434-435</ref>{{,}}<ref>Jean L'Helgouach (dir.), ''Pays de la Loire'', dans ''Gallia préhistoire'', tome 22, fascicule 2, 1979. p. 569-571</ref>{{,}}<ref>Jean Brodeur et Catherine Thooris, ''Saint-Hilaire, Saint-Florent (Maine-et-Loire). Flines'', dans ''Archéologie médiévale'', tome 22, 1992, p. 424-425</ref>{{,}}<ref name="ot-saumur">Office de tourisme Saumur Val de Loire, ''Saint-Hilaire-Saint-Florent'', 2012-2022</ref>. | ||
Dampierre-sur-Loire s'associe le {{date|1{{er}} février 1973}} avec Saumur (fusion association), tout en gardant son identité (mairie annexe)<ref name="cog" />{{,}}<ref name="cport-saumur" />. | |||
Éléments du patrimoine<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Basse Mérimée - Saint-Hilaire-Saint-Florent'', 2022</ref>{{,}}<ref name="ot-saumur" /> : | Éléments du patrimoine<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Basse Mérimée - Saint-Hilaire-Saint-Florent'', 2022</ref>{{,}}<ref name="ot-saumur" /> : | ||
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{{Loire à vélo | ouest = [[Chênehutte-Trèves-Cunault]] | est = [[Saumur]] }} | {{Loire à vélo | ouest = [[Chênehutte-Trèves-Cunault]] | est = [[Saumur]] }} | ||
Outre les anciennes communes de [[Bagneux]], [[Dampierre-sur-Loire|Dampierre]], Saint-Hilaire et [[Saint-Lambert-des-Levées|Saint-Lambert]]<ref>Le Courrier de l'Ouest (Philippe Bordier), ''Saumur. Saint-Lambert-des-Levées est devenu un quartier comme un autre'', 19 février 2020</ref>, on trouve plusieurs quartiers sur le territoire de Saumur : [[Saumur - Chemin vert Violettes|Chemin vert - Violettes]], [[Saumur - Croix verte|Croix-verte]], [[Saumur - Fenêt Ardilliers|le Fenêt - les Ardilliers]], [[Saumur - Hauts quartiers|les hauts-Quartiers]] et [[Saumur - Nantilly|Nantilly]]. | |||
[[File:sainthilairesaintflorent thouet 2014a.jpg|center|thumb|upright=1.2|alt=Photographie du Thouet.]] | [[File:sainthilairesaintflorent thouet 2014a.jpg|center|thumb|upright=1.2|alt=Photographie du Thouet.]] | ||
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Saint-Hilaire-Saint-Florent dans l'[[Indicateur de Maine et Loire de Millet - tome 1|Indicateur de Maine et Loire]] de 1865<ref>Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Indicateur de Maine-et-Loire, ou Indicateur par communes de ce que chacune d'elles renferme sous les rapports de la géographie, des productions naturelles, des monuments historiques, de l'industrie et du commerce...'', t. 2, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1865, pages 336 à 342</ref> : | Saint-Hilaire-Saint-Florent dans l'[[Indicateur de Maine et Loire de Millet - tome 1|Indicateur de Maine et Loire]] de 1865<ref>Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Indicateur de Maine-et-Loire, ou Indicateur par communes de ce que chacune d'elles renferme sous les rapports de la géographie, des productions naturelles, des monuments historiques, de l'industrie et du commerce...'', t. 2, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1865, pages 336 à 342</ref> : | ||
{{citation| | {{citation|'''Saint-Hilaire-Saint-Florent (arrondissement de Saumur, canton Sud.)''' | ||
'''Saint-Hilaire-Saint-Florent | |||
Chapitre premier. — Aperçu géographique. | Chapitre premier. — Aperçu géographique. | ||
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Distances : de Chenehutte-les-Tuffeaus, 5 k. ; de Verrie, 6 k. 1/2; de Rou-Marson, 8 kil. ; de Saumur, 4 kil. ; d’Angers, 46 kil. | Distances : de Chenehutte-les-Tuffeaus, 5 k. ; de Verrie, 6 k. 1/2; de Rou-Marson, 8 kil. ; de Saumur, 4 kil. ; d’Angers, 46 kil. | ||
Chapitre II. Productions naturelles. | Chapitre II. — Productions naturelles. | ||
Composition géologique. | Composition géologique. | ||
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Une source incrustante, dans ce terrain et des mieux prononcées, est celle du Puits-Giraud, situé dans une carrière à tuffeau. Le dépôt que donne l’eau de cette source est d’un blanc fur et se présente sous forme de stalactites et de stalagmites, ou bien en incrustations déposées sur la paroi intérieure de la carrière qui la recèle. | Une source incrustante, dans ce terrain et des mieux prononcées, est celle du Puits-Giraud, situé dans une carrière à tuffeau. Le dépôt que donne l’eau de cette source est d’un blanc fur et se présente sous forme de stalactites et de stalagmites, ou bien en incrustations déposées sur la paroi intérieure de la carrière qui la recèle. | ||
Quant à l’étage sénonien, que l’on remarque au-dessus du précédent, il se présente ordinairement sous l’aspect d’une roche dure, plus ou moins compacte, de couleur grisâtre, etc., et renferme dans sa pâte une quantité considérable de zoophytes du genre Placosmilia. Voy. Paleontologie de Maine-et-Loire. | Quant à l’étage sénonien, que l’on remarque au-dessus du précédent, il se présente ordinairement sous l’aspect d’une roche dure, plus ou moins compacte, de couleur grisâtre, etc., et renferme dans sa pâte une quantité considérable de zoophytes du genre Placosmilia. — Voy. ''Paleontologie de Maine-et-Loire''. | ||
2° Le grès se montre au sommet des coteaux, où il est exploité pour pavés. Sous forme arénacée, on le rencontre depuis la butte de Bournan jusqu’à Terrefort, et il continue de paraître de la sorte ou sous celle de grès en ruche jusqu’à Saint-Saturnin. | 2° Le grès se montre au sommet des coteaux, où il est exploité pour pavés. Sous forme arénacée, on le rencontre depuis la butte de Bournan jusqu’à Terrefort, et il continue de paraître de la sorte ou sous celle de grès en ruche jusqu’à Saint-Saturnin. | ||
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Quant au calcaire d’eau douce, on le trouve à l’est de Saint-Florent, au Bois-Brard, mais sur un seul point et sans exploitation. | Quant au calcaire d’eau douce, on le trouve à l’est de Saint-Florent, au Bois-Brard, mais sur un seul point et sans exploitation. | ||
Plantes | Plantes. | ||
:Buttes et landes de Terre-Fort — Terrain sablonneux plus ou moins couvert de bruyères. | |||
Areneria plantaginea, W. (A. sabulosa, Jord.) ; ib. Mai, juin. | ::Carex divisa, Huds. ; lieux frais, humides. Mai, juin. | ||
::Nardus stricta, L. ; landes. Mai, juin. | |||
::Potentilla vaillantii, Nest). (P. splendens, Ram.); bois. Avril, mai. | |||
::Spergula pentendra, L . ; lieux sablonneux. Avril, juin. | |||
::Valerianella hamata, Bast. ; moissons des environs. Mai, juin. | |||
::Arenaria montana, L. ; lieux incultes, landes, bois. Mai, juin. | |||
::Linaria pelisseriana, De. ; lieux sablonneux. Mai-septembre. | |||
::Areneria plantaginea, W. (A. sabulosa, Jord.) ; ib. Mai, juin. | |||
::Artemisia campestris, L. ; ib. Eté. | |||
::Galium sylvestre, Poll. Eté. | |||
::Geranium sanguineum, L. ; les bois sablonneux. Eté. | |||
::Anthericum planifolium, L. (Simethis bicolor, Kunth.) ; ib. Mai, juin | |||
::Trifolium strictum, W. K. ; lieux sablonneux. Eté. | |||
::Polycarpon tetraphyllum, L. ; ib. Eté. | |||
::Erica scoparia, L. ; couvre de grands espaces. Mai. | |||
::Avena pratensis, L. Mai, juin. | |||
::— pubescens, L. Mai, juin. | |||
::— sulcata, Gay; landes de Vaulanglais, etc. Mai, juin. | |||
::— ludoviciana, Dur. ; d’un mètre et plus de hauteur. Eté. | |||
::Bromus rigidus, Roth. (var. B. maximus, Desf.) Eté. | |||
::Polycnemum arvense, L. Eté. | |||
::Fumaria vaillantii, Lois. Mai, juin. | |||
::Lathyrus angulatus, L. Juin. | |||
::— sphæricus, Retz. Juin. | |||
::Asplenium trichonanes, L. ; bords du Thouet. | |||
::Sticta pulmonaria ; sur les blocs de grès. | |||
::Cladiona uncialis ; à terre. | |||
::Clavaria eburnea ; à terre. | |||
:Bois de Marsoleau, de 77 hectares. | |||
::Quercus pubescens, Wild. | |||
::— cerris, L. | |||
::Lychnis viscaria, L. | |||
::Hypochæris maculata, L. | |||
::Lotus hispidus, Desf., landes. | |||
::Melampyrum cristatum, L. | |||
::Polygonatum vulgare, Desf. Mai. | |||
::Dianthus carthusianorum, L. | |||
::Armeria plantaginea, Wild. (A. sabulosa, Jord.). Mai, juin. | |||
::Sedum annuum, L. | |||
::Laserpitium asperum, Crantz. (L. latifolium, auct.) Eté. | |||
::Enanthe pimpinelloides, L. Eté. | |||
:Bois-Brard, situé non loin du Thouet. | |||
::Ophrys muscifera, Huds. ; lieux aérés. Mai, juin. | |||
::— apifera, Sm. ; lieux herbeux. Juin. | |||
::Caucalis dancoides, L. Juin, juillet. | |||
::Hypocharis maculata, L. Etě. | |||
::Stellera passerina, L. Eté. | |||
::Anagallis cærulea, Allioni. Eté. | |||
::Ornithopus compressus, L. ; près le petit Dolmen. Eté. | |||
::Diplotaxis viminea, Dc. Eté. | |||
::Galium parisiense, L. (G. anglicum, Huds.) Eté. | |||
::Orobanche arenaria, Borck. ; sur l’artemisia campestris. Eté. | |||
::— hederæ, Vauch. ; sur les racines du lierre. Eté. | |||
::Enanthe pimpinelloides, L. ; ainsi qu’au bois du Feu. Eté. | |||
Ophrys muscifera, Huds. ; lieux aérés. Mai, juin. | |||
— apifera, Sm. ; lieux herbeux. Juin. | |||
Caucalis dancoides, L. Juin, juillet. | |||
Hypocharis maculata, L. Etě. | |||
Stellera passerina, L. Eté. | |||
Anagallis cærulea, Allioni. Eté. | |||
Ornithopus compressus, L. ; près le petit Dolmen. Eté. | |||
Diplotaxis viminea, Dc. Eté. | |||
Galium parisiense, L. (G. anglicum, Huds.) Eté. | |||
Orobanche arenaria, Borck. ; sur l’artemisia campestris. Eté. | |||
hederæ, Vauch. ; sur les racines du lierre. Eté. Enanthe pimpinelloides, L. ; ainsi qu’au bois du Feu. Eté. | |||
Animaux divers. | Animaux divers. | ||
Oiseaux. Fauvette pitte-chou (Sylvia provincialis, Gmel.) ; se tient parmi les brandes de Terrefort (erica scoparia), où elle niche | :Oiseaux. Fauvette pitte-chou (Sylvia provincialis, Gmel.) ; se tient parmi les brandes de Terrefort (erica scoparia), où elle niche. | ||
:Reptiles. Lézard à deux raies (Lacerta bilineata, Daud.) ; Terrefort, etc. | |||
:Insectes coléoptères. Licinus sylphoides, Fab. ; sous les pierres. | |||
Cerocoma schæfferi, L., sur la jasione. | ::Geotrupes hypocrita, Ill. | ||
::Gymnopleurus flagellatus, Fab. | |||
Corymbites tessellatus, L. | ::Sisyphus schæfferi, L. | ||
::Dorcadion fuliginator, L. | |||
Chrysomela cerealis, L. ; sur l’erica scoparia (C.) | ::Rhagium mordax, Fab. | ||
::Mylabris cichorii, L. ; sur les fleurs de la chicorée sauvage. | |||
Berosus salmuriensis, Ackerm. Nouvelle | ::Phytæcia jourdani, Muls. | ||
::Agapanthia cardui, L. | |||
::Cerocoma schæfferi, L., sur la jasione. | |||
::Corymbites tessellatus, L. | |||
::Chrysomela cerealis, L. ; sur l’erica scoparia (C.) | |||
::Berosus salmuriensis, Ackerm. Nouvelle espèce découverte par M. Ackermann dans les eaux stagnantes des environs de Saint-Florent, et dont voici la description. Cette nouvelle espèce, de la famille des palpicornes, est ainsi caractérisée par M. Ackermann : ''Corcelet d’un beau noir velouté, marqué dans sa partie médiane d’une tache métallique irisée''. | |||
Obs. Cette commune, par sa position géographique, la nature variée du sol qui la compose, ainsi que les nombreuses plantes qu’on y rencontre, devant nécessairement faire soupçonner que beaucoup d’autres productions naturelles y sont encore à découvrir, nous croyons, dans cette prévision, devoir inviter les naturalistes á la visiter de nouveau, persuadé que nous sommes qu’ils y rencontreront encore bon nombre d’espèces de plantes ou d’animaux intéressants à colliger, surtout si l’on ne s’arrête pas, pour les insectes, par exemple, au seul ordre des coléoptères, comme cela a lieu assez généralement ; car déjà un insecte rare parmi les diptères, l’Ogcodes gibbosus, Latr. (Musca gibbosa, L.) a été rencontré à Terrefort par M. Courtiller. | Obs. Cette commune, par sa position géographique, la nature variée du sol qui la compose, ainsi que les nombreuses plantes qu’on y rencontre, devant nécessairement faire soupçonner que beaucoup d’autres productions naturelles y sont encore à découvrir, nous croyons, dans cette prévision, devoir inviter les naturalistes á la visiter de nouveau, persuadé que nous sommes qu’ils y rencontreront encore bon nombre d’espèces de plantes ou d’animaux intéressants à colliger, surtout si l’on ne s’arrête pas, pour les insectes, par exemple, au seul ordre des coléoptères, comme cela a lieu assez généralement ; car déjà un insecte rare parmi les diptères, l’Ogcodes gibbosus, Latr. (Musca gibbosa, L.) a été rencontré à Terrefort par M. Courtiller. | ||
Chapitre III. Archéologie, histoire. | Chapitre III. — Archéologie, histoire. | ||
Un monument très-curieux, espèce de carneioux, que l’on doit regarder comme celtique, tant pour sa construction que par rapport aux objets qu’il recelait, fut découvert au Bois-Brard en 1837, par des casseurs de pierre ou faiseurs de macadam. Ce monument, espèce de caveau enterré jusqu’à l’affleurement du sol, de forme ellipsoïdale, et d’environ huit mètres de longueur, était formé de dix-neuf pierres étroites, en grès, placées verticalement et que recouvrait une seule pierre de même nature. | Un monument très-curieux, espèce de carneioux, que l’on doit regarder comme celtique, tant pour sa construction que par rapport aux objets qu’il recelait, fut découvert au Bois-Brard en 1837, par des casseurs de pierre ou faiseurs de macadam. Ce monument, espèce de caveau enterré jusqu’à l’affleurement du sol, de forme ellipsoïdale, et d’environ huit mètres de longueur, était formé de dix-neuf pierres étroites, en grès, placées verticalement et que recouvrait une seule pierre de même nature. | ||
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Saint-Hilaire-Saint-Florent dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878, page 391</ref> : | Saint-Hilaire-Saint-Florent dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878, page 391</ref> : | ||
{{citation| | {{citation|'''Saint-Hilaire-Saint-Ftorent''', canton et | ||
'''Saint-Hilaire-Saint-Ftorent''', canton et | |||
arrond. Sud de Saumur (4 kil.) ; — à 46 kil. | arrond. Sud de Saumur (4 kil.) ; — à 46 kil. | ||
d’Angers. — Commune formée des deux paroisses | |||
de Saint-Florent et de Saint-Hilaire-des-Grottes, | de Saint-Florent et de Saint-Hilaire-des-Grottes, | ||
sur le coteau (72-87 mèt.) de la rive | sur le coteau (72-87 mèt.) de la rive | ||
Ligne 384 : | Ligne 330 : | ||
1870, en fonctions, 1877. | 1870, en fonctions, 1877. | ||
Pour les localités, voir Villemolle, Bois-Brard, les Romans, | <small>Pour les localités, voir Villemolle, Bois-Brard, les Romans, la Tour-de-Ménives, le Puy-Girault, Boits-du-Feu.</small>}} | ||
la Tour-de-Ménives, le Puy-Girault, Boits-du-Feu. | |||
}} | |||
== Notes == | == Notes == |