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« 1793 » : différence entre les versions

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Le {{date|15 mars 1793}}, c'est la première bataille de Cholet, les insurgés vendéens prennent la ville de [[Cholet]]. {{date|19 avril 1793}}, bataille de Vezins, les troupes républicaines sont attaquées à [[Vezins]]. 22 avril, première bataille de Beaupréau, les troupes républicaines sont battues à [[Beaupréau]] et se replient sur Angers. Début juin, bataille de Doué, les Vendéens lancent une offensive sur la ville de [[Saumur]]. Le {{date|7 juin 1793}}, les forces républicaines sont chassées de la région de [[Doué-la-Fontaine]] (bataille de Doué), le 8 juin de [[Montreuil-Bellay]] (bataille de Montreuil-Bellay), et le 9, les Vendéens prennent d'assaut la ville de Saumur (bataille de Saumur). Le {{date|15 juillet 1793}} les Républicains défont les Vendéens à [[Martigné-Briand]] (bataille de Martigné-Briand), le 18 juillet elles sont battues à [[Vihiers]] (bataille de Vihiers), et du 26 au 28 (bataille des Ponts-de-Cé) l'armée vendéenne attaque les troupes républicaines aux [[Les Ponts-de-Cé|Ponts-de-Cé]] et à Mûrs-Erigné où se déroule la bataille de la Roche de Mûrs ; Le 26, une partie de l'armée vendéenne de Bonchamps attaque les Républicains de [[La Roche-de-Mûrs|Mûrs et d'Érigné]]. Le 19 septembre, les Républicains sont défaits à [[Torfou]] (bataille de Torfou) par l'Armée catholique et royale. Le 20, les forces républicaines se heurtent aux forces vendéennes au [[pont Barré]] à Saint-Lambert-du-Lattay (bataille du Pont-Barré). Le 15 octobre, les Républicains s'emparent de la ville de Cholet (bataille de La Tremblaye). Les 3 et 4 décembre, les Vendéens assiègent la ville d'[[Angers]], mais les Républicains résistent (siège d'Angers)<ref name="cport-revise">Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', éditions révisées, t. I à IV, 1965-1996</ref>{{,}}<ref>Émile Gabory, ''Histoire des guerres de Vendée. 1793-1832'', éd. Perrin (Paris), ''Synthèses Historiques'', 2015</ref>{{,}}<ref>Le Monde diplomatique, ''Éléments d'une chronologie de la guerre de Vendée'', août 1994, p. 16</ref>.
Le {{date|15 mars 1793}}, c'est la première bataille de Cholet, les insurgés vendéens prennent la ville de [[Cholet]]. {{date|19 avril 1793}}, bataille de Vezins, les troupes républicaines sont attaquées à [[Vezins]]. 22 avril, première bataille de Beaupréau, les troupes républicaines sont battues à [[Beaupréau]] et se replient sur Angers. Début juin, bataille de Doué, les Vendéens lancent une offensive sur la ville de [[Saumur]]. Le {{date|7 juin 1793}}, les forces républicaines sont chassées de la région de [[Doué-la-Fontaine]] (bataille de Doué), le 8 juin de [[Montreuil-Bellay]] (bataille de Montreuil-Bellay), et le 9, les Vendéens prennent d'assaut la ville de Saumur (bataille de Saumur). Le {{date|15 juillet 1793}} les Républicains défont les Vendéens à [[Martigné-Briand]] (bataille de Martigné-Briand), le 18 juillet elles sont battues à [[Vihiers]] (bataille de Vihiers), et du 26 au 28 (bataille des Ponts-de-Cé) l'armée vendéenne attaque les troupes républicaines aux [[Les Ponts-de-Cé|Ponts-de-Cé]] et à Mûrs-Erigné où se déroule la bataille de la Roche de Mûrs ; Le 26, une partie de l'armée vendéenne de Bonchamps attaque les Républicains de [[La Roche-de-Mûrs|Mûrs et d'Érigné]]. Le 19 septembre, les Républicains sont défaits à [[Torfou]] (bataille de Torfou) par l'Armée catholique et royale. Le 20, les forces républicaines se heurtent aux forces vendéennes au [[pont Barré]] à Saint-Lambert-du-Lattay (bataille du Pont-Barré). Le 15 octobre, les Républicains s'emparent de la ville de Cholet (bataille de La Tremblaye). Les 3 et 4 décembre, les Vendéens assiègent la ville d'[[Angers]], mais les Républicains résistent (siège d'Angers)<ref name="cport-revise">Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', éditions révisées, t. I à IV, 1965-1996</ref>{{,}}<ref>Émile Gabory, ''Histoire des guerres de Vendée. 1793-1832'', éd. Perrin (Paris), ''Synthèses Historiques'', 2015</ref>{{,}}<ref>Le Monde diplomatique, ''Éléments d'une chronologie de la guerre de Vendée'', août 1994, p. 16</ref>.


Les insurgés utilisent les [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulins à vent]] qui, installés en haut des collines, se voient de loin. La position des ailes permet de communiquer à longue distance, indiquant les mouvements des troupes républicaines<ref>Julien Derouet et Pierre Billaud, ''Les moulins de l'Anjou'', coll. ''Je découvre'', Geste éditions (La Crèche), 2016, p. 18</ref>.
La défaite de la grande armée catholique et royale à Cholet en octobre 1793 marque un tournant pour le soulèvement anti-révolutionnaire vendéen<ref>Le Monde (Marie-Béatrice Baudet), ''Après la bataille de Cholet, l’agonie de la Vendée blanche'', 25 août 2022</ref>.
 
Les insurgés utilisent les [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulins à vent]] qui, installés en haut des collines, se voient de loin. La position des ailes permet de communiquer à longue distance, indiquant les mouvements des troupes républicaines<ref>Julien Derouet et Pierre Billaud, ''Les moulins de l'Anjou'', coll. ''Je découvre'', Geste éditions (La Crèche), 2016, p. 18</ref>{{,}}<ref>Jean-Jacques Chiron (avec Raymond Bois, Jean-Louis Fardeau et Gérard Tremblay), ''Saint-Aubin de Luigné au fil du temps : Histoires et paysages de la « perle du Layon »'', Éditions du Petit Pavé (Brissac-Loire-Aubance), 2023, p. 18</ref>.


La guerre désole la Vendée et les régions du sud Loire de l'Anjou, dévastant des logis seigneuriaux. Quelques belles constructions qui auraient pu ensuite être réparées, seront laissées à l'abandon comme les châteaux de la Guerche dont celui de [[Logis de la Basse-Guerche|la Basse-Guerche]]. Plusieurs châteaux sont ainsi dévastés en 1793. Le château [[Château des Basses Minières|des Basses Minières]] à Soulanger est pillé et détruit en partie, ceux de [[Château de la Haute-Guerche|la Haute-Guerche]] à Saint-Aubin, [[Château de la Baronnière|la Baronnière]] à La Chapelle-Saint-Florent, [[Château de la Morinière (Soulaines-sur-Aubance)|la Morinière]] à Soulaines sont incendiés<ref>''Sites et monuments'', Bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France, n° 93 de janvier-février-mars 1981, p. 94</ref>{{,}}<ref name="cport-revise" />.
La guerre désole la Vendée et les régions du sud Loire de l'Anjou, dévastant des logis seigneuriaux. Quelques belles constructions qui auraient pu ensuite être réparées, seront laissées à l'abandon comme les châteaux de la Guerche dont celui de [[Logis de la Basse-Guerche|la Basse-Guerche]]. Plusieurs châteaux sont ainsi dévastés en 1793. Le château [[Château des Basses Minières|des Basses Minières]] à Soulanger est pillé et détruit en partie, ceux de [[Château de la Haute-Guerche|la Haute-Guerche]] à Saint-Aubin, [[Château de la Baronnière|la Baronnière]] à La Chapelle-Saint-Florent, [[Château de la Morinière (Soulaines-sur-Aubance)|la Morinière]] à Soulaines sont incendiés<ref>''Sites et monuments'', Bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France, n° 93 de janvier-février-mars 1981, p. 94</ref>{{,}}<ref name="cport-revise" />.
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'''Grandes écoles''' : Le décret du {{date|15 septembre 1793}} supprime les universités, fortement corporatistes. La Convention crée des grandes écoles spéciales pour former les cadres indispensables à la Nation : l'École centrale des travaux publics (par la suite l'École polytechnique), le Conservatoire des arts et métiers, l'École des langues orientales, l'École des beaux-arts, etc<ref>Sénat, ''Projet de loi relatif aux libertés et responsabilités des universités : Une histoire ancienne'', Rapport n° 372 (2006-2007), déposé le 11 juillet 2007</ref>{{,}}<ref>Université de technologie de Compiègne (UTC), ''L'enseignement supérieur en France : historique'', 2014</ref>.
'''Grandes écoles''' : Le décret du {{date|15 septembre 1793}} supprime les universités, fortement corporatistes. La Convention crée des grandes écoles spéciales pour former les cadres indispensables à la Nation : l'École centrale des travaux publics (par la suite l'École polytechnique), le Conservatoire des arts et métiers, l'École des langues orientales, l'École des beaux-arts, etc<ref>Sénat, ''Projet de loi relatif aux libertés et responsabilités des universités : Une histoire ancienne'', Rapport n° 372 (2006-2007), déposé le 11 juillet 2007</ref>{{,}}<ref>Université de technologie de Compiègne (UTC), ''L'enseignement supérieur en France : historique'', 2014</ref>.


 
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