« Église Saint-Cyr et Sainte-Julitte de Jarzé » : différence entre les versions

De Wiki-Anjou
mAucun résumé des modifications
(cplt)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Jarze eglise saint-cyr-et-saint-julitte clocher tors 2006.jpg|thumb|upright=0.9|alt=Photographie du clocher.]]
[[Fichier:Jarze eglise saint-cyr-et-saint-julitte clocher tors 2006.jpg|thumb|upright=0.9|alt=Photographie du clocher de l'église.]]
Édifiée au {{XIIs}}, l''''église Saint-Cyr et Sainte-Julitte de [[Jarzé]]''' ([[Maine-et-Loire]]) est un édifice religieux angevin avec clocher tors. Il se trouve à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Baugé.
Édifiée au {{XVs}}, l''''église Saint-Cyr et Sainte-Julitte de [[Jarzé]]''', en [[Maine-et-Loire]], est un édifice religieux angevin avec clocher tors. Il se trouve à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Baugé.




L'église de Jarzé, dédiée à saint Cyr et sainte Julitte, existait déjà aux alentours des {{Xe}}-{{XIIs}}s ({{Moyen Âge}}). Elle est reconstruite aux {{XVe}} et {{XVIs}}s. Son chœur date du {{XVe}}. À sa droite se trouve la chapelle seigneuriale,fondée au {{XIVs}} et reconstruite au début du {{XVIe}}. Ses voûtes sont de style Plantagenêt. L'église a été entièrement restaurée au milieu du {{XIXe}}. Le clocher carré est surmonté d'une flèche en bois légèrement torse recouverte d'ardoises.
À l'origine, le bourg de Jarzé est situé sur la voie antique de Seiches à Baugé, dans le Baugeois. La paroisse existe dès le {{IXs}} et le fief est important au {{Xs}}. L'église de Jarzé existe déjà aux alentours de cette époque, {{Xe}}-{{XIIs}}s. Elle est dédiée à saint Cyr et sainte Julitte, sa mère, culte qui se répandit en France à partir de la fin du {{IVs}}<ref name="cport-1978">Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 2, édition révisée de 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau, p. 304-306</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2005, p. 153</ref>.


L'édifice, propriété de la commune, a été classé aux monuments historiques par arrêté du 22 juin 1967.
Au {{XVs}}, Jean Bourré fait l'acquisition de Jarzé et reconstuit le château et l'église ({{Moyen Âge}}). Celle-ci fait l'objet de travaux jusqu'au {{XVIs}}s. Son chœur date du {{XVe}}. À sa droite se trouve la chapelle seigneuriale,fondée au {{XIVs}} et reconstruite au début du {{XVIe}}. Ses voûtes sont de [[Gothique angevin|style Plantagenêt]]. L'église a été entièrement restaurée au milieu du {{XIXe}}. Le clocher carré est surmonté d'une flèche en bois légèrement torse recouverte d'ardoises<ref name="PA00109139">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte, PA00109139)'', 13 octobre 2015</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Eglise paroissiale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, IA49008799)'', 11 septembre 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1978" />.
 
L'édifice, propriété de la commune, a été classé aux monuments historiques par arrêté du 22 juin 1967. C'est un spécimen de l'architecture flamboyante en Baugeois<ref name="PA00109139" />{{,}}<ref>Sylvain Bertoldi et Olivier Gallard, ''L'Anjou : confluences d'histoire'', Gal'art, 2001, p. 110</ref>.


== Notes ==
== Notes ==
Ligne 14 : Ligne 16 :


Sources et annotations
Sources et annotations
:• Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail (Jarzé)'', juin 2017
{{Références}}
:• Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte, PA00109139)'', 13 octobre 2015
:• Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Eglise paroissiale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, IA49008799)'', 11 septembre 2012
:• Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 2, édition révisée par en 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, p. 304





Version du 17 août 2019 à 06:46

Photographie du clocher de l'église.

Édifiée au XVe siècle, l'église Saint-Cyr et Sainte-Julitte de Jarzé, en Maine-et-Loire, est un édifice religieux angevin avec clocher tors. Il se trouve à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Baugé.


À l'origine, le bourg de Jarzé est situé sur la voie antique de Seiches à Baugé, dans le Baugeois. La paroisse existe dès le IXe siècle et le fief est important au Xe siècle. L'église de Jarzé existe déjà aux alentours de cette époque, Xe-XIIe siècles. Elle est dédiée à saint Cyr et sainte Julitte, sa mère, culte qui se répandit en France à partir de la fin du IVe siècle[1],[2].

Au XVe siècle, Jean Bourré fait l'acquisition de Jarzé et reconstuit le château et l'église (Moyen Âge). Celle-ci fait l'objet de travaux jusqu'au XVIe siècles. Son chœur date du XVe. À sa droite se trouve la chapelle seigneuriale,fondée au XIVe siècle et reconstruite au début du XVIe. Ses voûtes sont de style Plantagenêt. L'église a été entièrement restaurée au milieu du XIXe. Le clocher carré est surmonté d'une flèche en bois légèrement torse recouverte d'ardoises[3],[4],[1].

L'édifice, propriété de la commune, a été classé aux monuments historiques par arrêté du 22 juin 1967. C'est un spécimen de l'architecture flamboyante en Baugeois[3],[5].

Notes

Sur le même sujet

Clochers tors
Églises et chapelles de Maine-et-Loire
Monuments historiques de Maine-et-Loire

Sources et annotations

  1. a et b Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 2, édition révisée de 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau, p. 304-306
  2. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements, 2005, p. 153
  3. a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée (Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte, PA00109139), 13 octobre 2015
  4. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Eglise paroissiale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, IA49008799), 11 septembre 2012
  5. Sylvain Bertoldi et Olivier Gallard, L'Anjou : confluences d'histoire, Gal'art, 2001, p. 110