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{{Infobox quartier | {{Infobox quartier | ||
| qualité= | | qualité = commune associée | ||
| image= | | image = <!-- blason ou logo --> | ||
| territoire=[[Baugeois]] | | territoire = [[Baugeois]] | ||
| commune=[[Longué-Jumelles]] | | commune = [[Longué-Jumelles]] | ||
| libre=Fusion-association<br | | libre = Fusion-association <br>du 1{{er}} janvier 1973 | ||
| carte = [[Fichier:Carte situation commune longuejumelles.png|300px|center|link=Longué-Jumelles|Situation dans le département]] | |||
{{osm16|n=47.4348|o=-0.1027}} | |||
}} | }} | ||
'''Jumelles''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) rattachée à Longué en 1973 sous le statut de commune associée, formant [[Longué-Jumelles]]. | |||
Ses habitants se nomment les Jumellois(es). | |||
== Situation administrative == | |||
Le {{date|1{{er}} janvier 1973}}, Jumelles fusionne avec [[Longué]] (fusion association)<ref>''Arrêté préfectoral du 29 décembre 1972'', dans le ''Recueil des actes administratifs'' de la préfecture de Maine-et-Loire, 1973, p. 46</ref> pour donner naissance à [[Longué-Jumelles]]<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. II (D-M), H. Siraudeau et Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 380-383</ref>{{,}}<ref>Jacques Jeanneau, ''Chronique Angevine'', dans ''Norois'', n° 78, avril-juin 1973, p. 392-393</ref>{{,}}<ref name="cog">Insee, ''Code officiel géographique - Commune de Jumelles (49168)'', 2020</ref>. | |||
[[Catégorie: | La commune de Jumelles est jusqu'alors dans le canton [[Canton de Longué-Jumelles (ancien)|de Longué]] (Longué en 1793 et 1801<ref name="cassini">École des hautes études en sciences sociales, ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui'', Notice communale de Jumelles (n° 18021), 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]] ([[Arrondissement de Baugé|de Baugé]] avant 1926). | ||
Formes anciennes du nom : ''Jumelles'' en 1793, ''Jumelle'' en 1801, puis ''Jumelles''<ref name="cassini" />. | |||
Son code commune (Insee) est 49168<ref name="cog" /> et son code postal est 49160. Ses habitants sont appelés Jumellois, Jumelloises<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2005, p. 100-101</ref>. Sa population est de {{formatnum:1131}} habitants en 1968<ref name="cport-1978" />. | |||
== Histoire et patrimoine == | |||
Le village fait parti au Moyen Âge de la seigneurie des Haies, à [[Brion]]. Deux [[Glossaire#P|prieurés]] sont installés, l'un à Monnaie, de l'ordre de Grandmont, et l'autre à Boranne, rattaché à Fontevraud. Au {{XVIIIs}}, Jumelles dépend de l'[[Glossaire#E|élection]] d'Angers<ref name="cport-1978" />{{,}}ref>Mairie de Longué-Jumelles, ''Histoire de la ville : Longué-Jumelles au fil du temps'', 2014-2020</ref>. | |||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base patrimoine architectural Mérimée (Jumelles)'', 2020</ref>{{,}}<ref name="cport-1978" /> : L'église Saint-Pierre, de style gothique, reconstruite au {{XIXe}} par l'architecte Auguste Bibard à l'emplacement d'une précédente datant du {{XIIs}}. | |||
Le village et le château des Haies sont situés sur la limite des communes de Jumelles et Brion, et principalement sur cette dernière<ref>Dictionnaire Célestin Port de 1978, t. II, ''op. cit.'', p. 273</ref>{{,}}<ref>Canton de Longué en 1873, ''op. cit.'', p. 155</ref>. | |||
== Espace et territoire == | |||
Jumelles s'étend sur {{unité|47.49|km|2}} ({{unité|4749|hectares}})<ref>Dictionnaire Célestin Port de 1978, ''op. cit.'', p. 349 et 350</ref>. Son territoire se situe sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. | |||
[[File:jumelles_village.jpg|center|thumb|alt=Carte postale du village.]] | |||
== Indicateur de M.-et-L. (1864) == | |||
<!-- Reproduction du texte de Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière. Ne peut être modifié. --> | |||
Jumelles dans l'[[Indicateur de Maine et Loire de Millet - tome 1|Indicateur de Maine et Loire]] de 1864<ref>Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire'', t. 1{{er}}, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, pages 653-654</ref> : | |||
{{citation|Jumelles (arrondissement de Baugé, canton de Longué.) | |||
C<small>HAPITRE PREMIER</small>. — A<small>PERÇU GÉOGRAPHIQUE</small>. | |||
La commune de Jumelles est située au nord de Longué, entre | |||
cette petite ville et Saint-Philbert-du-Peuple, Mouliherne, la | |||
Lande-Chasles et Brion. | |||
Un ruisseau, affluent du Lathan, et prenant sa source dans la | |||
forêt de Monnoie située à l'est, traverse cette commune dans la direction | |||
du nord au sud et sud-ouest ; enfin, la route départementale | |||
de Saumur à la Flèche passe par le bourg de Jumelles. | |||
Superficie : 4,750 hectares, dont 9 hectares 91 ares en vignes, | |||
et 420 hectares 34 ares en bois. | |||
Population : en 1856, 1,550 habitants ; en 1861, 1,570 habitants. | |||
Bureau de poste : Longué. | |||
Distances : de Saint-Philbert-du-Peuple, 7 kil. ; de Mouliherne, 12 kil. ; de la Lande-Chasles, 6 kil. ; de Brion, 5 kil. ; de Longué, 6 kil. ; de Baugé, 13 kil. ; d'Angers, 43 kil. | |||
C<small>HAPITRE</small> II. – P<small>RODUCTIONS NATURELLES</small>. | |||
'''Composition géologique.''' | |||
L'ensemble de cette grande commune présente un terrain assez | |||
uniforme dans sa composition que l'on doit rapporter aux alluvions | |||
anciennes de la Loire, mais reposant dans certaines parties sur le | |||
terrain crétacé. | |||
Sur quelques points, le fer se présente, soit sous forme de fer sulfuré, | |||
soit sous celle de fer hydraté. Dans cette dernière circonstance | |||
il se montre, tantôt en rognons ou en filons, ou bien sous forme | |||
arénacée (1). | |||
'''Plantes.''' | |||
Dipsacus pilosus, L .; haies et fossés, sur la route de Jumelles à | |||
Cuon. (M.) Eté. | |||
Campanula patula, L. ; haies et fossés, sur la route de Jumelles à | |||
Cuon. (M.) Eté. | |||
Centaurea nigra, L. Var. (C. decipiens, Thuil.) ; les prés, les bois. | |||
Eté. | |||
Coronilla minima ? L. ; les collines sèches (G. Fl. de M. et L.). Eté. }} | |||
== E. Cornilleau (1873) == | |||
<!-- Reproduction du texte de E. Cornilleau. Ne peut être modifié. --> | |||
Jumelles dans les mémoires de la Société académique de 1873<ref>Florent-Eugène Cornilleau, ''Essai sur le canton de Longué'', dans ''Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire'', Tome XXVII, ''Lettres et arts'', Impr. P. Lachèse, Belleuvre et Dolbeau (Angers), 1873, p. 154-156 ([[Le canton de Longué en 1872|voir]])</ref> : | |||
{{citation|Jumelles (1,570 habitants). | |||
Plus près de Longué, au-dessous de la Lande-Chasle, | |||
se trouve Jumelles, auquel se rapporte peut-être quelquefois, | |||
dans les chartes, le nom de Jumeleria. C'était | |||
un prieuré-cure cédé par Ulger, évêque d'Angers, en | |||
1125, avec treize autres prieurés-cures, tels que la Lande-Chasle, | |||
Beaufort, etc., à Toussaint. Cette abbaye fit relativement | |||
à Jumelles une transaction avec l'abbaye de {{abréviation|Marmoutiers|Tours}}, en 1140. | |||
L'église (Saint-Pierre), présente un cordon élégant de | |||
zigzags entourant à l'extérieur l'abside, avec des renflements | |||
en fer-a-cheval au-dessus des fenêtres cintrées : | |||
elle est donc du onzième siècle. Cette abside se voit à | |||
cinq kilomètres de Longué, sur la route qui se partageant | |||
à Baugé en trois branches vers Noyant, La Flèche, Suette, | |||
contribue à la prospérité de Jumelles. | |||
Le château des Haies, domaine de M. le marquis de | |||
Montesquiou, du chef de la famille d'Harcourt, est situé | |||
sur la limite des communes de Brion et Jumelles. Mais | |||
une grande partie de cette terre est en Jumelles, ainsi | |||
qu'une portion du domaine d'Etiau, notamment le Vieil-Ethiau : | |||
la chapelle seigneuriale d'Etiau, en 1610, dépendait | |||
encore de Jumelles. Quant au château des Haies, | |||
construction gracieuse, il se trouve près d'un étang à | |||
pêches périodiques, mitoyen entre les communes. | |||
Il y avait aussi à Jumelles la seigneurie du Boul, ancien | |||
domaine des chevaliers de Ceintré, dont il est | |||
question dans nos titres, et dans les registres de notre | |||
aïeul paternel, notaire à Saint-Clément. Compris maintenant | |||
dans la terre des Haies, ce vieux manoir se voit | |||
près de Longué et de l'arche de la Bouchardière. Ce | |||
nom rappellerait-il Pierre de Longué ? | |||
On remarque qu'il y avait à Jumelles jusqu'à quatre | |||
chapelles, fondations particulières, ce qui dénote un effacement | |||
de la population moins prononcé qu'ailleurs. | |||
Pocquet de Livonnière nous apprend : que l'une de ces | |||
chapelles, en 1280, fut donnée à Toussaint, et que Guérin | |||
de Fontaine en 1312, confirma cette donation. Une | |||
autre chapelle, la Garenne, fondée le 27 décembre | |||
1540, eut pour titulaire le docteur A. Arnaud du synode | |||
de Saumur (1668). | |||
La population de Jumelles est assez considérable ; elle | |||
s'est accrue sans doute à l'ombre du prieuré de Toussaint, | |||
qui eut l'influence bienfaisante, qu'ont exercée les | |||
prieurés de Saint-Aubin, de Bourgueil, de Saint-Florent, | |||
etc., sur des points pour ainsi dire déterminés. Jumelles | |||
avait, comme Blou, son notaire. Lors de la réorganisation | |||
du notariat, les minutes de l'étude de Blou furent | |||
jointes à celles de l'étude Locheteau ; c'est l'étude Gallais | |||
(Me Guérin, titulaire), qui hérita des minutes du notaire | |||
de Jumelles. Le nombre des notaires de Longué | |||
fut réduit en même temps à deux, lors des suppressions | |||
que subit tout le canton. }} | |||
== Célestin Port (1876) == | |||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | |||
Jumelles dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, p. 426-428</ref> : | |||
{{citation|Jumelles, canton de Longué (6 {{abréviation|kil.|kilomètres}}), {{abréviation|arrond.|arrondissement}} | |||
de Baugé (13 kil.) ; — à 43 kil. d’Angers. — | |||
''Presbiter de Jumellas'' 1081-1105 (Cart. St-Aubin, | |||
f. 96). — ''Ecccelesia de Jumellis'' 1145 | |||
(''Arch. d'Anj.'', t. II, p. 831). — ''Apud burgum'' | |||
''qui dicitur Jumezlas'' 1158 circa (Ibid., t. II, | |||
p. 64). — ''Stagnum de Jumellis'' 1152 (Hauréau, | |||
Pr., col. 157). — Sur un sol plat et sablonneux, | |||
traversé au centre par une petite vallée et bordé | |||
de landes ou de bois, entre Brion à {{abréviation|l’O.|l’Ouest}} (5 kil.), | |||
Longué au S., St-Philbert-du-P. (7 kil.) au S.-E., | |||
Mouliherne (13 kil.) à l’E., la Lande-Chasle | |||
(6 kil.) au N. | |||
La route nationale de Bordeaux à Rouen | |||
traverse (6 kil.) par le centre du S. au N. le | |||
territoire et le bourg, où se rallient les chemins | |||
vicinaux de St-Philbert et de la Lande-Chasle. | |||
Y passent au S. le Lathan qui en forme la | |||
limite avec St-Philbert, les {{abréviation|ruiss.|ruisseaux}}, du Racinay, | |||
du Pâtis-Nonnain, de la Mothaie et de l’Etang-des-Haies, | |||
qui forme limite avec Brion. | |||
En dépendent les {{abréviation|vill.|villages}} ou {{abréviation|ham.|hameaux}} des Cossonnières | |||
(5 {{abréviation|mais.|maisons}}, 16 {{abréviation|hab.|habitants}}), du Grand-Bouc (6 mais., | |||
30 hab.), de la Richardière (5 mais., 17 hab.), | |||
des Ribergères (7 mais., 23 hab ), de Clairbois | |||
(12 mais., 47 hab.), du Pâtis-Nonnain (4 mais., | |||
17 hab.), des Petits-Bois (4 mais., 14 hab.), des | |||
Roches (4 mais., 15 hab.), de Tesseul (16 mais., | |||
45 hab.), de la Rigaudrie (6 mais., 20 hab.), des | |||
Maillards (5 mais., 18 hab.), de la Pataudière | |||
(5 mais., 19 hab.), des Basses-Landes (6 mais., | |||
21 hab.), des Coudrelles (5 mais., 20 hab.), de la | |||
Porée (13 mais., 45 hab.), du Pont-Giraud | |||
(3 mais., 17 hab.), de Besseau (5 mais.,21 hab.), | |||
des Ferrières (5 mais., 21 hab.), de Rouesne | |||
(3 mais., 14 hab.), du Pâtis-de-la-Mothaie (7 m., | |||
22 hab.), les {{abréviation|chât.|châteaux}} de Monnais et d’Etiau et | |||
136 fermes ou écarts. | |||
Superficie : 4,750 {{abréviation|hect.|hectares}}, — formant une surface | |||
de 28 kil. de tour et de 14 kil. de traversée, | |||
— 10 hect. de vignes, 420 hect. de bois, dont | |||
336 hect. 50, vers l’E., dépendant de la forêt de | |||
Monnais. — Le vaste étang des Haies, dit au | |||
{{XIIe}} s. de Jumelles, est pour moitié sur la commune. | |||
Population : 220 feux, 992 hab. en 1720-1726. | |||
— 240 feux en 1788. — 165 feux en 1790. | |||
— 1.509 hab. en 1821. — 1,593 hab. en 1831. — | |||
1,524 hab. en 1841. — 1,484 hab. en 1851. — | |||
1,570 hab. en 1861. — 1,618 hab. en 1866. — | |||
1,522 hab. en 1872, dont 243 au bourg (71 mais., | |||
92 mén.), aligné sur les deux côtés de la route | |||
nationale. | |||
Assemblée le jour de St-Pierre (29 juin). | |||
Bureau de poste et Perception de Longué. | |||
Mairie avec Ecole communale de garçons, | |||
construite en 1857. — Ecole de filles (Sœurs | |||
de Saint-Charles), près la cure et l’église, sur le | |||
chemin de St-Philbert. | |||
L’Eglise, dédiée à St Pierre (succursale 5 nivôse | |||
an XIII), est d’un édifice du {{XIe}} s., tout | |||
entier en appareil moyen régulier. Un porche | |||
moderne, en bois sur deux piliers de pierre, précède | |||
le pignon, plaqué de quatre contreforts, dont | |||
deux encadrent le portail. Un bel arceau plein | |||
cintre à claveaux réguliers nus enveloppe la porte | |||
proprement dite, que couronne une double moulure, | |||
l’une ronde, l’autre plate, chaque claveau | |||
décoré d’une roue à sept raies. — Les étroites | |||
petites fenêtres romanes apparaissent, et sous la | |||
seconde, vers N. et vers S., les traces de deux | |||
portes romanes, dont une par deux fois transformée, | |||
avec une bordure en saillie qui contourne | |||
tout l’édifice. L’abside ronde, contrebutée de contreforts | |||
à double étage, montant jusqu’au toit, sur | |||
lesquels circule un cordon de zigzags pointillés, | |||
déborde sur la route et est menacée par la voirie. | |||
— A l’intérieur, la nef nue (20 mètres sur 6) | |||
aux baies modernisées, se termine par deux arcs | |||
doubleaux formant pour le chœur (9 mètres sur 4) | |||
deux étroites travées, la deuxième aveugle, la | |||
première portée en avant à droite sur une énorme | |||
colonne à chapiteau à peine amorti par une découpure, | |||
à gauche sur un simple pilier carré. — | |||
Une chapelle s’y ouvre à droite (8 mèt. sur 6), | |||
transformée en 1858, comme l’indique, à l’autel | |||
de la Vierge, la date inscrite en gros caractères | |||
au-dessus de celle de la construction : Aux frais | |||
1757 de la ''Confrairie'' ; dans l’angle, un très-antique | |||
bénitier. — La chapelle de gauche n’est | |||
qu’une dépendance de la sacristie, sans autel. — | |||
Dans l’abside, entouré de 14 stalles anciennes, | |||
s’élève l’autel, œuvre du {{XVIIIe}} s, avec tabernacle | |||
doré où figure le Pélican symbolique. | |||
L’ancienne Cure est transformée en ferme et | |||
habitée par plusieurs ménages. — Le Cimetière, | |||
à la sortie du bourg, vers N., sur un terrain | |||
donné par M. de Montesquiou le 15 août 1861. | |||
Aucune trace n’est signalée des temps celtiques | |||
non plus même que de l’ancienne grande route de | |||
Tours, qui, venant de Brion, traversait le territoire, | |||
comme une autre très-probablement le remontait | |||
du S. au N. — Nul document non plus n’indique | |||
la fondation de l’église, quoique l’œuvre même | |||
l’atteste du {{XIe}} s. L’évêque Ulger en fit don à | |||
l’abbaye de Toussaint d’Angers qui eut en 1145 à | |||
la défendre contre les revendications de Marmoutier | |||
et obtint gain de cause. | |||
Le prieuré-cure qui y fut institué, jouissait, | |||
dans la moitié de la paroisse, d’une dîme, qui lui | |||
attribuait le tiers des gerbes. | |||
Prieurs-Curés : Guill. Racineau, qui permute | |||
sa cure contre l’abb. de Toussaint avec Guill. | |||
Briant, le 22 janvier 1466 n. s. Celui-ci résigne | |||
en 1468. — Jean Perrot, V. ce nom, 11 décembre | |||
1468, abbé de Toussaint en 1473. — Pierre Furet, | |||
† à Angers, le 17 juin 1560. — Fr.-Jacq. de St-Offange, | |||
1567, 1569. — Pierre de Sigogne, | |||
1579, 1590. — J. Monnier, 1597. — Mich. Durand, | |||
1606, 1623. — Jean Rasseteau, 1623, | |||
1656. — Jean Legros, 1660, qui passe en 1669 à | |||
la cure de Milon. — Fr. Chabot, 1669, † le | |||
25 février 1671. — Franc. Nizon, 1672, 1709. — | |||
André, 1710. — Guy-Gilles Dumesnil-Gaulard, | |||
originaire de Mortain, novembre 1716, † à | |||
St-Lambert-des-Levées, où il résidait, le 10 juin | |||
1725. — Martin Terrien, 1725-1744. — Bureau, | |||
1747, février 1760. — Pierre Gigault de Targé, | |||
mars 1760, † le 11 juillet 1774, âgé de 46 ans. — | |||
Jean-Baptiste-Etienne Bérard, 7 septembre 1774, | |||
20 juin 1791. Il était instruit et curieux. L’hôpital | |||
de Beaufort possède, copiés et corrigés de sa | |||
main, des Mss. de la sœur Dubreil de Gargilesse | |||
et 21 lettres de l’évêque Henri Arnault. Il refusa | |||
le serment et périt, croit-on, dans une noyade à | |||
Montjean le 29 novembre 1793. — Gaudin, | |||
4 juillet 1791. | |||
Outre le prieuré-cure, domaine des chanoines | |||
réguliers de Toussaint, il existait sur la paroisse | |||
à Monnais un prieuré de l’abbaye de Grandmont, | |||
un autre de Fontevraud à Borane, V. ces mots. | |||
La paroisse avait pour seigneur le seigneur des | |||
Haies de Brion, plus rapproché de l’église | |||
qu’Etiau. Couverte pour la plus grande partie de | |||
landes, on y comptait en 1788 deux moutons ! — | |||
Elle dépendait de l’Archiprètré de Bourgueil, de | |||
l’Election et du District de Baugé. | |||
Maires : René Ridhé, 1793. — Et. Sourdeau, | |||
1{{er}} messidor an VIII, démissionnaire le 14 août | |||
1806. — Chaillou, 4 novembre 1806. — Delaunay, | |||
12 mars 1807. — Et. Sourdeau, 2 janvier | |||
1808. — Mauxion, 15 juillet 1816. — Mich. | |||
Trigueneau, 8 janvier 1817. — Jean Bousselin, | |||
30 octobre 1824, installé le 11 décembre, | |||
démissionnaire le 19 août 1830. — Adrien | |||
Girard, 1832. — Etienne Sourdeau, octobre | |||
1837, démissionnaire le 18 septembre 1840. — | |||
Mathurin Delalande, 25 février 1841, installé le | |||
6 mars. — Jean Redcent, 25 octobre 1843, | |||
installé le 15 novembre. — Alexis Chalopin, | |||
10 septembre 1848. — Eugène de Montesquiou, | |||
installé le 14 décembre 1852, en fonctions, 1875. | |||
Arch. de M.-et-L. C 138, 190, 200 ; H Toussaint. — Arch. | |||
comm. Et.-C. — Pocq. de Liv., Mss. 648. — Pour les localités, | |||
voir Etiau, Monnais, Salvert, Borane, etc. }} | |||
== Notes == | |||
{{Références}} | |||
{{BasPage CommunesAnciennes}} | |||
[[Catégorie:Commune associée]] | |||
[[Catégorie:Longué-Jumelles]] |