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« Histoire de l'Anjou et du Maine-et-Loire » : différence entre les versions

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Les bouleversements économiques et sociaux du XIXe siècle transforment la ville d'[[Angers]]. Sous l'influence des reconstructions haussmanniennes de Paris, on met en place de grandes artères en centre-ville entre 1820 et 1880.<br />
Les bouleversements économiques et sociaux du XIXe siècle transforment la ville d'[[Angers]]. Sous l'influence des reconstructions haussmanniennes de Paris, on met en place de grandes artères en centre-ville entre 1820 et 1880.<br />
Les transports se développent. Longtemps barrière naturelle, à partir du milieu du XIXe siècle on construit des ponts pour passer la Loire.<br />
Les transports se développent. Longtemps barrière naturelle, à partir du milieu du XIXe siècle on construit des ponts pour passer la Loire.<br />
Le premier train arrive en Maine-et-Loire en 1849, avec l'ouverture de la ligne de Tours à Angers, prolongée jusqu'à Nantes en 1851. Malgré un maillage important, l'ensemble des lignes laissaient à l'écart nombre de territoires ruraux du département. Sous l'impulsion du conseil général, un réseau complémentaire est constitué et confié à la Compagnie des Chemins de fer d'Intérêt Local de l'Anjou (CFA), ''Le Petit Anjou'' ; réseau qui perdurera jusque dans les années 50.
Le premier train arrive en Maine-et-Loire en 1849, avec l'ouverture de la ligne de Tours à Angers, prolongée jusqu'à Nantes en 1851. Malgré un maillage important, l'ensemble des lignes laissaient à l'écart nombre de territoires ruraux du département. Sous l'impulsion du conseil général, un réseau complémentaire est constitué et confié à la Compagnie des Chemins de fer d'Intérêt Local de l'Anjou (CFA), ''Le Petit Anjou'' ; réseau qui perdurera jusque dans les années 50.<br />
Sur [[Angers]], le tramway est mis en service en 1896. Il perdurera jusqu'en 1949.


Les manufactures et industries prennent leurs essors (Corderie du mail, distillerie Cointreau, bassin ardoisier) et les pépinières se développent, donnant à la région son renom en horticulture, qu'elle garde encore aujourd'hui. Les besoins de main d'œuvre étant importants aux [[Ardoisières|ardoisières]], de nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930 ; comme en [[Presse angevine - Le Petit Courrier#Novembre 1911|1922]] où des [[Presse angevine - Le Petit Courrier#Novembre 1911|Concarnois]] viendront pour travailler dans les puits.<br />
Les manufactures et industries prennent leurs essors (Corderie du mail, distillerie Cointreau, bassin ardoisier) et les pépinières se développent, donnant à la région son renom en horticulture, qu'elle garde encore aujourd'hui. Les besoins de main d'œuvre étant importants aux [[Ardoisières|ardoisières]], de nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930 ; comme en [[Presse angevine - Le Petit Courrier#Novembre 1911|1922]] où des [[Presse angevine - Le Petit Courrier#Novembre 1911|Concarnois]] viendront pour travailler dans les puits.<br />