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Chétigné (voir la source)

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 {{Infobox quartier
   | qualité = ancienne commune
-  | image =
+  | image = <!-- blason ou logo -->
   | territoire = [[Saumurois]]
   | commune = [[Distré]]
-  | libre = Réunie à Distré en 1818.
+  | libre = Absorbée en 1818
+ | carte = [[File:Carte situation commune distre.png|300px|center|link=Distré|Situation dans le département]]
+{{osm14|n=47.2169848|o=-0.1413792}}
 }}
-'''Chétigné''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49), à proximité de [[Riou]] et de [[Marson]].
+'''Chétigné''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49), intégrée à [[Distré]] en 1818, qui se situe à l'ouest du bourg de celle-ci à proximité de [[Riou]] et de [[Marson]].
-En 1818, [[Distré]] absorbe Chétigné.
+== Généralités ==
+Chétigné est érigée en municipalité à la Révolution. Elle est réunie à [[Distré]] par ordonnance du {{date|13 novembre [[1818]]}}<ref group="note">Réunie à Distré par ordonnance du 13 novembre 1818 selon le Célestin Port de 1978 (''op. cit.'', p. 47), reprenant l'information de l'édition originale de 1876 (t. 2, p. 44), ou par ordonnance du 18 novembre 1818 selon les Archives départementales (''Organisation du territoire'', 2022, [https://archives.maine-et-loire.fr/recherche-et-consulter/organisation-du-territoire lire]).</ref> et fait partie jusqu'alors du canton de [[Canton de Saumur-Sud|Saumur-Sud]] (Distré en 1793) dans l'arrondissement de Saumur. Après Munet et Pocé, c'est le dernier village du territoire à être rattaché à Distré<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|47}} (Distré)</ref>{{,}}<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chétigné'', 2007</ref>.
-Voir aussi, [[Chetigné|formes anciennes du nom]].
+Sa population est de {{unité|130|habitants en 1793, 51 en 1800 et 58 en 1806<ref name="ehess" />.
+La localité est mentionnée au {{XIIs}} sous le nom de ''[[Chetigné|Ecclesia de Catiniaco]]'', dont dépendent [[Riou]] et [[Marson]]. Au Moyen Âge, la seigneurie relève de La Tour de Ménives et par elle de la baronnie de Cinq-Mars<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|736-737}}</ref>.
-{{Quartier à compléter}}
+Patrimoine architectural<ref>Ministère de la Culture, ''Patrimoine architectural base Mérimée (Distré)'', août 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref>Mairie de Distré, ''Patrimoine : les monuments'', mai 2017</ref> : église Notre-Dame de Chétigné (inscrite MH), ancienne église des {{XIIe}} et {{XVs}}s et presbytère du {{XVIIIe}}, fermes anciennes de Chétigné ({{XVIe}}-{{XXe}}) et maisons anciennes de Chétigné ({{XVe}}-{{XVIIIe}}), château de Presle ({{XVIe}}-{{XIXe}}) et son moulin à eau.
+== Célestin Port (1876) ==
+<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
+Chétigné dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, p. 688</ref> :
+{{citation|'''Chétigné''', {{abréviation|vill.|village}}, {{cne}} de Distré. — ''Ecclesia''
+''sancte Marie de Catiniaco'' 1140 et 1146 (Liv.
+d’A., f. 4, 74 et 78). — ''Ecclesia de Cathineico''
+(Ib., f. 21). — ''Parochia de Chatigne''
+, de ''Chastigneio'' 1282 (G 449, f. 8 et 15).
+— ''N.-D. de Chastigné en Anjou'' 1554
+(GG 195). — ''Ecclésia parochialis de Cathiniaco''
+(Pouill. gen. 1626). — ''Chétigné'' 1615-1790
+(Et.-C. et C 193-900). — Ne pas confondre
+avec ''Cateniacus'' qui est Channay (Indre-et-L.).
+Ancien bourg et paroisse, dont Marson formait
+l’annexe, ainsi que le village de Riou, et qui prétendit
+même sous certains curés au XVIII{{e}} s. des
+droits directs sur l’église de Rou. — L’Eglise,
+dédiée à Notre-Dame de Consolation, fut donnée
+en 1140 par l’évêque Ulger à l’abbaye de St-Florent,
+qui plus tard la céda à l’archidiacre
+d’Outre-Loire, pour exempter des prestations la
+prieurés qui dépendaient de sa juridiction. L’édifice
+primitif date au moins du XI{{e}} s. par sa nef
+en petit appareil régulier de 12 à 15 cent. de
+long, sur 6 à 8 d’épaisseur, posé non de champ
+mais légèrement oblique, en feuilles de fougère,
+les fenêtres étroites et longues, sans bordure. Le
+chœur a été reconstruit au XV{{e}} s., exhaussé en
+. — Le tout sert de grange et a été vendu
+en 1838 à M. de Preuil, déjà propriétaire de la
+cure, reconstruite en 1776 et qui y attient vers
+{{abréviation|N.|nord}}, comme vers S. le cimetière. L’autel, d’une
+seule pierre, gît par terre. La cloche, avec inscription
+du XVIII{{e}} s., est dans le clocher de Distré.
+Curée : Guill. Cornilleau, 1579. — F. Desmontils,
+{{décès}} en 1585. — F. Samson, 1615, 1627.
+— Touss. Porcheron, sept. 1627, mars 1653. —
+René Guérin, 1653. — René Pigeon, 1655. —
+Guy Pigeon, 1668, 1686. — Martial Lebreton,
+, {{décès}} le 14 décembre 1714, âgé de 72 ans. —
+Sébastien Samson, installé le 19 décembre 1714,
+† le 26 février 1740, âgé de 60 ans, et inhumé
+vis-à-vis les fonts, dans ses habits sacerdotaux.
+— Claude-Madeleine-Florimond Leroyer de
+Chantepie, installé le 30 mars 1740, † le
+mars 1767. — Prosper-Pierre-François de
+Collasseau, installé le 2 avril 1767, résigne il
+avril 1785. — Il devait périr dans la noyade
+de Montjean le 29 novembre 1793. — P. Hardouin,
+ancien curé des Ulmes, installé le 6 décembre
+, jusqu’à la fin de 1792. Il se réfugie
+à Saumur, où il aidait à desservir l’église de
+Nantilly, puis de Notre-Dame encore en l’an X,
+âgé alors de 63 ans.
+La paroisse entière comptait à peine 107 {{abréviation|hab.|habitants}}
+en 1726 et fut supprimée en 1790. La seigneurie
+dépendait de la châtellenie de Rou et de la
+Tour de Ménives. — Un autre fief dit de la Haie
+''alias'' Chétigné et dont il existe un très-beau plan
+orné de vues cavalières dans les titres de St-Florent,
+avec haute, moyenne et basse justice, relevait
+de Cinq-Mars-la-Pile et appartenait en 1770
+à CL-Ch. Courtin. Le village, placé à mi-côte, au
+bord de marais enfiévrés, à l’écart des routes
+nouvelles, se désertait peu à peu. {{abréviation|Aujourd’hui|1874}}
+traversé par deux chemins d’intérêt commun, il
+compte encore 21 maisons, 88 habitants.
+<small>Arch. de M.-et-L. C 193, 201 ; H Arch. de St-Florent. — Notes Raimbault. — Arch. comm. de Distré Et.-C. </small> }}
+== Notes ==
+Annotations
+<references group="note" />
+Références
+{{Références}}
+: Les [[Chetigné|formes anciennes]] du nom.
+{{BasPage CommunesAnciennes}}
 [[Catégorie:Ancienne commune]]
 [[Catégorie:Commune disparue au XIXe]]
+[[Catégorie:Distré]]