« Ardoisières » : différence entre les versions
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On trouve de l'ardoise dans plusieurs départements français (Ardennes, Corrèze, Côtes d'Armor, Finistère...), et dans trois villes en [[Maine-et-Loire]] : Trélazé, Noyant-la-Gravoyère, La Pouëze). Actuellement, le gisement le plus important en France se situe sur le territoire de la ville de [[Trélazé]]. | |||
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La légende attribue les premières utilisations de l’ardoise comme matériau de couverture à l’évêque d’Angers Licinius, en 592, devenu Saint-Lézin, patron des ardoisiers. | La légende attribue les premières utilisations de l’ardoise comme matériau de couverture à l’évêque d’Angers Licinius, en 592, devenu Saint-Lézin, patron des ardoisiers. | ||
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Aux portes d'[[Angers]], dès le XIIe siècle les ardoisières de [[Trélazé]] sont à ciel ouvert et bénéficient d’une belle notoriété. <br /> | Aux portes d'[[Angers]], dès le XIIe siècle les ardoisières de [[Trélazé]] sont à ciel ouvert et bénéficient d’une belle notoriété. <br /> | ||
Plus tard, le développement industriel (XIXe siècle), permet de s’enfoncer jusqu’à 180 mètres sous terre, et de pouvoir intensifier la production. C'est le début du développement de l'extraction minière. | Plus tard, le développement industriel (XIXe siècle), permet de s’enfoncer jusqu’à 180 mètres sous terre, et de pouvoir intensifier la production. C'est le début du développement de l'extraction minière. | ||
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Aujourd’hui les exploitations souterraines peuvent aller à plus de 400 mètres. | Aujourd’hui les exploitations souterraines peuvent aller à plus de 400 mètres. | ||
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On appelait ceux qui descendaient dans les mines les ouvriers "d'à-bas", et les fendeurs qui travaillaient en surface, les ouvriers "d'à-haut". | On appelait ceux qui descendaient dans les mines les ouvriers "d'à-bas", et les fendeurs qui travaillaient en surface, les ouvriers "d'à-haut". | ||
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Tous les chefs-d’oeuvre du Val de Loire en sont coiffés, dont la qualité s’est imposée comme une référence. | Tous les chefs-d’oeuvre du Val de Loire en sont coiffés, dont la qualité s’est imposée comme une référence. | ||
En Maine-et-Loire, deux musées sont dédiés à l'ardoise : | |||
* [http://www.lemuseedelardoise.fr/ Musée de l'ardoise] à Trélazé | * [http://www.lemuseedelardoise.fr/ Musée de l'ardoise] à Trélazé | ||
* [http://www. | * [http://www.laminebleue.com/ La Mine Bleue] à Noyant-la-Gravoyère | ||
==Voir aussi== | |||
* Le [[Quernon d'ardoise]] (confiserie) | |||
[[Catégorie:Patrimoine]] [[Catégorie:Patrimoine minier et industriel]] | [[Catégorie:Patrimoine]] [[Catégorie:Patrimoine minier et industriel]] |
Version du 28 février 2011 à 15:47
En Anjou on rencontre souvent des maisons blanches en tuffeau, couvertes en ardoises.
Les rues étroites de la vieille ville d'Angers, comme son château, sont couvertes de schistes ardoisiers ce qui lui a valu autrefois le surnom de "ville noire".
On trouve de l'ardoise dans plusieurs départements français (Ardennes, Corrèze, Côtes d'Armor, Finistère...), et dans trois villes en Maine-et-Loire : Trélazé, Noyant-la-Gravoyère, La Pouëze). Actuellement, le gisement le plus important en France se situe sur le territoire de la ville de Trélazé.
Histoire
La légende attribue les premières utilisations de l’ardoise comme matériau de couverture à l’évêque d’Angers Licinius, en 592, devenu Saint-Lézin, patron des ardoisiers.
L'exploitation
Aux portes d'Angers, dès le XIIe siècle les ardoisières de Trélazé sont à ciel ouvert et bénéficient d’une belle notoriété.
Plus tard, le développement industriel (XIXe siècle), permet de s’enfoncer jusqu’à 180 mètres sous terre, et de pouvoir intensifier la production. C'est le début du développement de l'extraction minière.
Aujourd’hui les exploitations souterraines peuvent aller à plus de 400 mètres.
Les ardoisiers
On appelait ceux qui descendaient dans les mines les ouvriers "d'à-bas", et les fendeurs qui travaillaient en surface, les ouvriers "d'à-haut".
Les manœuvres du fond ou les travailleurs journaliers formaient un sous-prolétariat au sein de la population des ardoisières.
La misère de cette population la pousse aux revendications sociales. En 1790 les prix de l'alimentation provoquent une émeute.
Les besoins de main d'œuvre étant importants, de nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930.
Musée
L'ardoise angevine est un élément du patrimoine.
Tous les chefs-d’oeuvre du Val de Loire en sont coiffés, dont la qualité s’est imposée comme une référence.
En Maine-et-Loire, deux musées sont dédiés à l'ardoise :
- Musée de l'ardoise à Trélazé
- La Mine Bleue à Noyant-la-Gravoyère
Voir aussi
- Le Quernon d'ardoise (confiserie)