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== Généralités ==
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La commune de Juigné-Béné est formée à la Révolution des villages de [[Juigné]] et de [[Béné]]. Le {{date|1{{er}} février [[1973]]}}, elle fusionne avec [[Montreuil-Belfroy]], donnant naissance à la nouvelle commune de [[Montreuil-Juigné]]<ref name="cog">Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), ''Code officiel géographique - Commune de Montreuil-Juigné (49214)'', 1 janvier 2023</ref>.
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Montreuil-Belfroy est jusqu'alors dans le canton d'Angers-7 (La Meignanne en 1793, Angers-N.O. en 1801, Angers-O. en 1963, Angers-7 en 1973) et l'arrondissement d'Angers<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Juigné-Béné'', 2007</ref>.
Montreuil-Belfroy est jusqu'alors dans le canton d'Angers-7 (La Meignanne en 1800, Angers-N.O. en 1801, Angers-O. en 1963, Angers-7 en 1973) et l'arrondissement d'Angers<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Juigné-Béné'', 2007</ref>.


La commune compte {{formatnum:1238}} habitants en 1968<ref name="ehess" />.  
La commune compte {{formatnum:1238}} habitants en 1968<ref name="ehess" />.  

Version du 11 juillet 2024 à 17:29

Juigné-Béné
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Région d'Angers
Commune Montreuil-Juigné
Note(s) Fusion simple
du 1er février 1973
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Juigné-Béné est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49), intégrée en 1973 à Montreuil-Juigné.


Généralités

De 1791 à l'an VIII, le territoire est partagé entre Montreuil et Avrillé. La commune de Juigné-Béné est ensuite formée de la réunion des deux villages de Juigné et de Béné. En 1973, elle fusionne le 1er février avec Montreuil-Belfroy donnant naissance à la nouvelle commune de Montreuil-Juigné[1],[2].

Ce rapprochement fait suite aux votes du 12 janvier 1973 des conseils municipaux des deux communes ; regroupement par association dont le siège est fixé à la mairie de Montreuil-Belfroy. Léon Delanoue, maire de Juigné-Béné, devient maire délégué, et, Raymond Périnel, maire de Montreuil-Belfroy, le premier maire de la nouvelle commune[1],[3],[4]. Le rapprochement est transformé en fusion simple en 1977[2].

Montreuil-Belfroy est jusqu'alors dans le canton d'Angers-7 (La Meignanne en 1800, Angers-N.O. en 1801, Angers-O. en 1963, Angers-7 en 1973) et l'arrondissement d'Angers[5].

La commune compte 1 238 habitants en 1968[5].

Éléments du patrimoine[6] : Le château de l'Épine du XVIIe siècle, le château La Guyonnière (XVe-XIXe) au lieu-dit Château-de-Juigné, l'église Saint-Jean du XIXe siècle[7].

Juigné-Béné s'étend sur 1 140 hectares au nord-ouest du bourg de Montreuil-Juigné. Juigné et Béné sont séparés par la Mayenne[1],[8].

Célestin Port (1876)

Juigné-Béné dans le dictionnaire Célestin Port de 1876[9] :

« Juigné-Béné, con et arrt d’Angers (10 kil.), cne composée des deux anciennes paroisses de Juigné-sur-Maine, sur la rive droite de la Maine escarpée de hauts coteaux boisés, et de Bené, sur la rive gauche qui s’aplanit en large vallée, entre Montreuil-Belfroy (1 kil. 1/2) au S., le Plessis-Macé (4 kil. 1/2) à l’O., la Membrolle (5 kil.) au N., Feneu (4 kil.) et Cantenay-Epinard (10 kil.) à l’E.

La route départ. d’Angers à Mamers qui descend en contournant la côte dans une vue splendide, y fait au bourg un double crochet à angle droite pour y passer, avec péage, de la rive droite à la rive gauche de la Maine, sur un pont en bois de quatre arches portant sur piles de grès ; — à l’angle vers l’O. se greffe le chemin de Bécon à Juigné.

Outre la Mayenne, y passent ses affluents, les ruiss. de la Tannerie et du Plessis-Macé ; y naît le ruiss. de Touchegat.

En dépendent, outre les deux bourgs de Juigné (14 mais., 14 mén., 45 hab.) et de Béné (16 mais., 17 mén., 38 hab.), les vill. et ham. des Noues (5 mais., 17 hab.), de Fougeray (8 mais., 24 hab.), du Pressoir (9 mais., 23 hab.), de la Robinaie (10 mais., 34 hab.), du Tertre (9 mais., 33 hab.), des Vignes (3 mais., 9 hab.), de la Lande (3 mais., 11 hab.), de la Hutte (3 mais., 7 hab.), les chât. de Juigné, de l’Epine et de la Thibaudière et 41 fermes ou écarts.

Population : 71 feux, 322 hab. en 1720-1726. — 412 hab. en 1793. — 260 hab. en l’an XIII. — 464 hab. en 1831. — 525 hab. en 1841. — 552 hab. en 1851. — 560 hab. en 1861. — 545 hab. en 1872, dont 45 au bourg, qui aligne ses maisons neuves (14 mais., 14 mén.), au débouché du pont et le long de la route, bordée par le rocher ou les vieux ombrages du château.

Bureau de poste d’Angers et Perception d’Avrillé.

Mairie neuve. — Ecole construite en 1861. La « ci-devant chapelle, servant cy-devant d’église paroissiale, sur laquelle est clocher à flèche en mauvais état, au pignon adossée une galerie sur poteaux de bois, dans un enclos servant ci-devant de cimetière, clos de haies et fossés » fut vendue natt le 9 messidor an IV, avec le nouveau cimetière, « séparé seulement de cet enclos par un petit passage entouré de haies et partie de fossés. » — Ils furent rachetés par la commune vers 1807 et le presbytère en 1829. — L’Eglise, dédiée à St Jean (succursale, 30 septembre 1807), est l’édifice antique mais transformé. Longtemps abordable à tous les flots d’hiver, aujourd’hui protégée par la levée de la route neuve, elle a été renouvelée en 1850 par une restauration (arch. Delestre), qui a déplacé la porte en l’installant à l’opposé de l’entrée primitive, qui s’ouvrait dans les dépendances du château. Le pignon conservé disparaît sous le plâtre, mais la nef, qui forme actuellement le chœur, laisse entrevoir encore ses murs en appareil de moëllon irrégulier, dont les dernières assises s’alignent régulièrement, vers N., deux petites baies romanes à claveaux taillés, et tous les caractères du XIe s. — Au fond, une Assomption donnée par Mme Gochin, née Benoist d’Azy, en septembre 1855 ; — à l’entrée de la nef nouvelle à voûte basse en berceau, une inscription rappelle la date des travaux et le nom des bienfaiteurs qui y ont aidé.

De 1791 à l’an VIII, la cne était réunie partie à Montreuil-Belfroy, partie à Avrillé.

Maires : Follenfant, 10 messidor an VIII. — Nic-Jean Armand, 20 vendémiaire an XIII. — Claude Cocrie, 23 août 1815, installé le 28, † en fonctions le 28 février 1853. — Auguste de Mieulle, 30 mars 1853, installé le 24 avril, en fonctions, 1875.

Pour les localités, voir à leur article, le Coudray, la Thibaudière, l’Epine, Béné, Juigné-s.-Maine, Vauléard, etc. »

Notes

  1. a b et c Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 317 (Juigné-Béné)
  2. a et b Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), Code officiel géographique - Commune de Montreuil-Juigné (49214), 1 janvier 2023
  3. Le Courrier de l'Ouest, Montreuil-Juigné. La commune est quadragénaire, Édition du 12 janvier 2013
  4. Jacques Jeanneau, Chronique Angevine, dans Norois, n° 78, avril-juin 1973, p. 392-393
  5. a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Juigné-Béné, 2007
  6. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Montreuil-Juigné), mai 2012
  7. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Montreuil-Juigné), mai 2012
  8. Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), Géoportail (Juigné), août 2023
  9. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 422 et 423