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{{Infobox quartier | {{Infobox quartier | ||
| qualité=ancienne commune | | qualité = ancienne commune | ||
| image= | | image = <!-- blason ou logo --> | ||
| territoire=[[Saumurois]] | | territoire = [[Saumurois]] | ||
| commune=[[Blaison-Gohier]] | | commune = [[Blaison-Gohier]] | ||
| libre=Fusion simple<br | | libre = Fusion simple <br>du 1{{er}} mars 1974 | ||
| carte = [[File:Carte situation commune blaisongohier.png|300px|center|link=Blaison-Gohier|Situation dans le département]] | |||
{{osm14|n=47.4007176|o=-0.3715396}} | |||
}} | }} | ||
'''Blaison''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de [[Maine-et-Loire]] (49) située à l'ouest de [[Gohier]], à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d'Angers. Elle intégrée depuis 1974 à [[Blaison-Gohier]]. | |||
{{ | == Généralités == | ||
Blaison est regroupée le {{date|1{{er}} mars [[1974]]}} avec [[Gohier]] (fusion association) pour devenir [[Blaison-Gohier]]<ref>Arrêté préfectoral du 28 février 1974 portant modifications aux circonscriptions administratives territoriales (fusion de communes), ''Journal officiel de la République française'', 106{{e}} année, n° 0089 du 12 avril 1974, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), p. 4041</ref>. La fusion est transformée en fusion simple en 1982<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Blaison-Gohier'', 2007</ref>. Jusqu'alors, la commune de Blaison se trouve le canton [[Canton des Ponts-de-Cé (ancien)|des Ponts-de-Cé]] (Blaison en 1793, Ponts-de-Cé en 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="ehess" />. | |||
C'est le centre d'un habitat préhistorique très ancien, dont les vestiges sont nombreux. Une villa gallo-romaine est installée sur la voie d'Angers à Coutures par la rive gauche de la Loire. C'est un {{abréviation|''fiscus'' impérial|recettes et dépenses de l'administration impériale}} (''Fiscus regius qui Blazon nuncupatur'' au VI{{e}} s.). L'abbaye Saint-Maur y établit une église, dédiée à saint Sauveur. Au Moyen Âge, s'installe une importante famille féodale, avec autour du château, une nouvelle église. C'est au début du {{XIs}} que [[Foulques Nerra|Foulques III d'Anjou]] fait bâtir un château et une nouvelle église dans cet endroit qui se trouve à quelque quatre lieues du château d'Angers. Le village se développe autour de son église collégiale et de son château. Quelques années plus tard, l'église collégiale accueille une communauté de chanoines, des laïcs rémunérés pour assurer par leurs prières, le salut du comte d'Anjou. Le château est détruit au {{XIIs}}, puis est rebâtit au siècle suivant avant d'être ruiné par les Anglais au {{XIVe}}. Un nouveau château est reconstruit aux {{XVe}} et {{XVIe}} s. Gilles de Montmorency-Laval, dit [[Gilles de Rais]], est seigneur de Blaison au {{XVs}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C)), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|374-377}}</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Blaison-Saint-Sulpice. À l'origine du village, la construction de la collégiale par Foulques Nerra'', 22 juillet 2023 (d'après des documents du Sablier, société d'histoire de Blaison-Saint-Sulpice)</ref>{{,}}<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), {{p.|383}} (Rais, Gilles de)</ref>. | |||
[[Catégorie: | Patrimoine : On y trouve un puits de la maison dite le Vieux-Logis, du {{XVIIs}}, une maison dite Bel-Echo, des {{XVe}}-{{XIXs}}s, la grange aux dîmes, des {{XVe}}-{{XVIIs}}s, le château de Blaison des {{XVe}}-{{XVIIIs}}s, avec communs des {{XVe}}-{{XVIIe}}, l'[[Église Saint-Aubin de Blaison|église collégiale Saint-Aubin]] des {{XIIe}}-{{XIIIs}}s, une maison dite la Fouconnerie, des {{XVe}}-{{XVIIIs}}s. La chapelle Saint-Sauveur a été démolie à la fin du {{XIXe}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Blaison-Gohier)'', décembre 2018</ref>. La chapelle Saint-Sauveur, située à côté du cimetière, a été démolie à la fin du {{XIXe}}. Trois anciens moulins se trouvent au village de [[Moulins à vent de Pied Renard|Pied Renard]]<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|165}} (Piérenard)</ref>. | ||
Un cercle d'études, [[Les Thesmophores de Blaison en Anjou (1776-1777)|Les Thesmophores de Blaison]], apparait au {{XVIIIs}} à Blaison. Cette société savante, du siècle des Lumières, se consacrera à l'agriculture et à des études économiques et sociales. <br> | |||
Blaison est alors un bourg de l'Ouest tout à fait banal, à mi-côte sur la rive gauche de la Loire, et comprend un chef-lieu, une douzaine de hameaux et une quarantaine de fermes. La population approche le millier d'habitants. Il y a plusieurs marqueurs du bourg par rapport au village, comme un métier juré de boucherie, un marché et même une foire, et un auditoire de haute justice. Le caractère rural est attesté par un grand territoire de {{unité|1852|hectares}} avec des labours, des vignes, des bois assez étendus et des prairies en partie inondables qui sont appropriées ou exploitées en communaux. Certaines exploitations se distinguent par une orientation viticole<ref>Antoine Follain, ''Une société agronomique au XVIIIe siècle : les Thesmophores de Blaison en Anjou'', Éd. universitaires de Dijon, 2010 — Voir [[Les Thesmophores de Blaison en Anjou (1776-1777)|Les Thesmophores]].</ref>. | |||
Durant la Seconde Guerre mondiale, Jeanne et Michel Canonne, qui résident sur les hauteurs de Blaison, tiennent un cabinet médical à Angers. Ils entrent très tôt en résistance et rejoignent en [[1943]] le mouvement Résistance-Fer. Ensemble, ils opèrent sur la ville en organisant des filières d'évasions. Ils sont arrêtés sur dénonciation le {{date|20 juin [[1944]]}} puis emprisonnés au Pré-Pigeon. Michel est déporté le 20 juillet vers le camp de Buchenwald et Jeanne fait partie du dernier convoi de déportation qui quitte Angers le 6 août. Elle s'en échappe à Tours et revient à pied à Blaison. Lui est libéré en mai 1945 mais succombe quelques semaines plus tard des suites de son internement<ref>Lycée Henri Bergson, ''5 femmes angevines en Résistance'', dans la série ''S'engager pour libérer la France (2018)'', 21 mars 2018</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Blaison-Saint-Sulpice. Ils ont lutté contre les Nazis pendant la guerre'', 24 août 2023 (d'après des documents du Sablier, société d'histoire de Blaison-Saint-Sulpice)</ref>. | |||
Démographie : La population est de {{unité|1303|habitants}} en [[1793]], 998 en 1872 et 555 en 1968<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref name="ehess" />. | |||
Située dans le [[Saumurois]], Blaison s'étend sur une superficie de {{unité|1611|hectares}}. Hameaux et lieux-dits : la Hutte, les Châtaigniers et le Petit-Touchebœuf, le Haut-de-Chemant, les Landes, Bourgneuf, L'Aireau et le Moulin-Viau, La Gervaisière, Vemplée, le Port-de-Vallée, le Coquereau, Bouhière, Frédelin, Raindron, les châteaux de La Boutonnière, de La Giraurdière, de Bois-Brinçon<ref name="cport-1965" />. | |||
<gallery mode="packed"> | |||
File:blaisongohier maison fauconnerie 2009.jpg|alt=Photographie d'une maison.|Maison dite la Fouconnerie | |||
File:blaison grange aux dimes 2010a.jpg|alt=Photographie d'un bâtiment.|Grange aux dîmes | |||
File:blaison chateau 2010a.jpg|alt=Photographie du château.|Château de Blaison | |||
File:blaison eglise saint aubin 2016a.jpg|link=Église Saint-Aubin de Blaison|alt=Photographie de l'église.|Église Saint-Aubin | |||
</gallery> | |||
== Célestin Port (1874) == | |||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | |||
Blaison dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 355 à 358</ref> : | |||
{{citation|'''Blaison''', canton des Ponts-de-Cé (16 {{abréviation|kil.|kilomètres}}), | |||
arrond. d’Angers (22 kil.). — ''Fiscus regius qui'' | |||
''Blazon nuncupatur'' VI{{e}} s. (''Vit. S. Hauri, ap.'' | |||
''Boll.'', t. II, p. 331). — ''In pago Andecavensi'' | |||
''villa Blazonis'' 874 (Chap. St-J.-B. d’Ang.). — ''Blazon'' | |||
1066, 1086, ''Blazum'' 1066, ''Blasonum'', | |||
''Castrum Blazoni'' 1105, 1125, ''Blasonium'' 1105-1120 | |||
(Cartul. St-Maur). — ''Blazonum'' 1156-1182 | |||
(2{{e}} Cartul. St-Serge, p. 37). — ''Blazonium'' 1147 | |||
(Chron. St-Aubin), 1212 (Chaloché, t. IV, f. 3). | |||
— Ou ''fé de Blazon'' 1260 (Chap. St-J.-B. d’A., | |||
t. VI, f. 16, charte française). | |||
Le bourg s’aligne tout le long, à mi-côte, de la | |||
rive gauche de la Loire, en couvrant les pentes du | |||
terrain jusqu’à la vallée qu’une levée syndicale, | |||
dite insubmersible, de [[Gohier]] jusqu’à St-Sulpice, | |||
protège contre les crues ordinaires, — elle a crevé | |||
le 1{{er}} octobre 1866 au lieu dit le chemin Nivelleau, | |||
— et surtout contre les brusques mouvements | |||
du lit du fleuve. Au-devant s’étend la grande île | |||
boisée de Blaison ou Longue-Ile et l’ilot de Mézangeau, | |||
débris d’une forêt riveraine de la Loire, qui | |||
les en détacha vers le XII{{e}}s. en se creusant une [[boire]] | |||
nouvelle. Vers 1040 elle emporta ainsi toutes les prairies | |||
de Blaison, et le seigneur se plaignant au comte, | |||
le comte lui répondait : « La Loire me prend plus | |||
de pays que le roi de France, ''Ligerim fluvium'' | |||
''plus sibi terre tollere quam regem Franciœ'' » | |||
(Cartul. St-Aubin, f. 58). — La route départementale | |||
n° 14 de Montsoreau à Chantoceaux coupe | |||
l’extrémité {{abréviation|S.-E.|sud-est}} de la commune à 2 kil. du | |||
bourg, qui se relie par deux chemins d’intérêt | |||
commun à Gohier (1 kil. 1/2), Coutures (4 kil.) et | |||
St-Sulpice (3 kil. 1/2), et au chemin de grande | |||
communication de Beaulieu à St-Rémy (4 kil. 1/2) | |||
par Brissac (8 kil.), qui traverse du S.-O. au N.-E. | |||
en se rapprochant à 1 kil. de l’église. — À Port-la-Vallée | |||
est établi un bac. | |||
En dépendent les villages ou hameaux de la | |||
Hutte (500 mèt., 26 hab.), des Châtaigniers et de | |||
Petit-Touchebeuf (1 kil. 1/2, 72 hab.), du Haut-de-Chemant | |||
(72 hab.), des Landes et du Rocher | |||
(2 kil.), de Bourgneuf (2 kil. 1/4), de l’Aireau | |||
(3 kil., 48 hab.), et du Moulin-Viau (3 kil., 82 h.), | |||
de la Gervaisière (4 kil., 26 hab.), et de Vemplée | |||
(4 kil., 35 hab.), de Port-de-Vallée (3 kil. 20 m., | |||
20 hab.), du Coquereau (500 m., 44 hab.), de | |||
Bouhière (3 kil., 28 hab.), de Frédelin (4 kil. 1/2, | |||
41 h.), les châteaux de la Boutonnière, de la Giraudière, | |||
de Bois-Brinçon et environ 40 {{abréviation|ferm.|fermes}} ou écarts. | |||
Y naissent les petits ruisseaux de la Couagache | |||
et de la Serruère. — Un ancien cours d’eau | |||
plus important, appelé le Douet, ''rivulus qui'' | |||
''appellatur Duitus'' 1060-1080, naissait au-dessus | |||
des Roches, passait près le bourg, sous un | |||
pont de pierre et traversait les paroisses de St-Sulpice | |||
et de St-Jean-des-Mauvrets, pour aller | |||
se jeter dans la Loire à la tête de l’île des Aireaux. | |||
Il n’existe plus, non plus que le {{abréviation|ruiss.|ruisseau}} de Malitourne, | |||
né sous Chemant et qui affluait dans | |||
le Douet. | |||
Superficie : 1,852 hectares dont 143 hect. en | |||
vignes, 222 hect. 15 en bois. | |||
Chef-lieu de perception comprenant Gohier, | |||
St-Rémy, St-Sulpice et St-Saturnin. — Bureau | |||
de poste de Brissac. | |||
Population : 176 feux en 1699. — 190 feux | |||
en 1720. — 941 {{abréviation|hab.|habitants}} en 1726. — 1,010 hab. en 1793. | |||
— 1,142 hab. en 1832. — 1,086 hab. en 1841. — | |||
1,035 hab. en 1851. — 988 hab. en 1861. — | |||
979 hab. en 1872 dont 199 au bourg (75 {{abréviation|mén.|ménages}} | |||
dans 60 maisons). | |||
Foire créée par arrêt du Conseil d’Etat du | |||
2 mars et lettres-patentes du 17 mars 1762, qui | |||
la fixaient au 9 septembre ; elle se tient aujourd’hui | |||
le premier mardi de ce mois. — Marchés | |||
tous les mardis. — Ils se tenaient au XXV{{e}} s. le | |||
dimanche. — Assemblée le dimanche qui suit | |||
la St-Vincent (19 juillet). | |||
La mesure spéciale du pays comptait 12 boisseaux | |||
au {{abréviation|setier|ancienne mesure de grains ou de liquides}} pour 13 1/2 des Ponts-de-Cé. | |||
Chanvres, vignobles blancs et rouges, pépinières | |||
à la Gervaisière. | |||
Mairie acquise avec ses dépendances en 1845, | |||
et reconstruite en 1853 à frais communs avec | |||
Gohier, l’Ecole y servant aux deux communes. — Près | |||
l’église, Ecole des filles tenue par les sœurs | |||
de St-Charles. | |||
Les Ecoles de filles et de garçons, fondées par | |||
Sébastien Chauveau, {{abréviation|V.|voir}} ce nom, existaient encore | |||
en 1730 mais étaient depuis longtemps fermées | |||
avant 1789. | |||
L’Eglise consacrée à St-Aubin (succursale, {{abréviation|5 nivôse an XIII|26 décembre 1804}}), | |||
est un des édifices religieux | |||
remarquables de la rive gauche de la Loire (XII-XV{{e}} | |||
s.), classé comme monument historique par | |||
arrêté du 5 mars 1851, révoqué le 20 août 1853. | |||
Elle forme une croix latine parfaite (36 {{abréviation|mèt.|mètres}} sur | |||
10 mèt. 25, et dans les chapelles, 24 mèt. 30 sur | |||
7 mèt. 50), enterrée jusqu’à ces derniers temps | |||
de plus de deux mètres en contre-bas du sol extérieur, | |||
quoi qu’elle dût être, ce semble, précédée | |||
d’un escalier. Une mousse visqueuse et verdâtre | |||
avait envahi les murs salpêtres et le mur de face | |||
s’était en partie écroulé, le reste menaçant ruine. | |||
Il a fallu reprendre l’œuvre entière et reconstruire | |||
absolument le pignon {{abréviation|O.|ouest}} où se trouve le portail, | |||
reproduit d’ailleurs avec tous les détails, scrupuleusement | |||
identiques, de sa décoration antérieure, | |||
son rang de sept arcatures et même la fenêtre du | |||
XV{{e}} s., dont la suppression eût violemment transformé | |||
l’aspect connu de l’édifice. De même a-t-on | |||
fait pour la première travée, qui y attient et pour la | |||
nef. Les deux autres, percées de (quatre hautes | |||
et larges fenêtres ogivales pour la plus grande | |||
partie enmurées, n’ont été que restaurées, comme | |||
le reste de l’œuvre (1855-1856. — Architecte, {{abréviation|Ern. Dainville|Ernest François Dainville}}.) | |||
Les voûtes surtout en sont remarquables. | |||
L’arc doubleau plat en tiers-point, qui | |||
sépare les travées et les tores cylindriques qui | |||
s’y entrecroisent retombent sur un abaque étroit | |||
porté sur d’étroits chapiteaux à feuilles variées | |||
qui couronnent des groupes de deux grosses colonnes | |||
et de trois ou cinq colonnettes en avancement | |||
sur la nef, avec petites figurines grotesques | |||
d’un effet original plaquées sur la décoration | |||
supérieure. A l’entrée à gauche un vieux bénitier | |||
(XII{{e}} s.), creusé dans un bloc de grès carré. | |||
Dans les bras du transept, terminé extérieurement | |||
par un pignon, avec haute et étroite | |||
fenêtre ogivale, autels de Saint-Aubin et de la | |||
Vierge, avec copies par M. de Chemellier d’œuvres | |||
médiocres et bizarres : la ''Fuite en Égypte'', | |||
l’''Epiphanie'', la ''Femme adultère'', la ''Recherche'' | |||
''de l’Enfant Jésus'', 1859, et un ''St-Michel''. | |||
— A gauche s’ouvre le clocher avec voûte | |||
inférieure en coupole, la base carrée contreboutée | |||
de larges contreforts plats, la partie supérieure | |||
refaite au XIV{{e}} s. et percée sur chaque face de doubles | |||
baies avec groupe en retrait de colonnettes ; — | |||
le chœur entouré de 40 belles stalles en vieux | |||
bois avec crédences sculptées ; — au fond, deux | |||
vitraux modernes ; entre deux, une ''Assomption'' | |||
moderne éclairée par un effet recherché de lumière. | |||
A l’extérieur, dans la base du pignon, plaqué | |||
sur toute sa hauteur d’un triple et énorme | |||
contrefort, apparaissent trois portes enmurées | |||
(XVI{{e}} s.) qui communiquaient du chœur actuel dans | |||
le chœur de la primitive église (XI{{e}} s.), conservé | |||
jusqu’à ces dernières années, mais ruiné, abandonné, | |||
soutenu seulement par les racines d’un | |||
noyer né sur les décombres et qu’il a fallu absolument | |||
raser. | |||
Tout autour s’étendait le Cimetière. — En le | |||
déblayant vers le chevet, on y a rencontré enterrées | |||
plusieurs très-remarquables statues de Saints, | |||
dont les débris sont recueillis dans les greniers de | |||
la mairie, entre autres, une tète de moine avec | |||
capuchon, une autre portant le diadème, une | |||
Ste-Catherine, un St-Laurent (XV{{e}} s.). Le cimetière | |||
actuel, acquis à frais communs avec Gohier, par | |||
autorisation du 28 décembre 1835, se trouve à | |||
100 mèt. du bourg vers S. en gravissant la | |||
Grande-Rue vers St-Sauveur, | |||
La chapelle de ce nom existe encore sur le faite | |||
le plus élevé, encastrée dans un groupe de masures | |||
et transformé par une construction du | |||
XVIII{{e}} s. qui n’y a guère laissé de traces antiques. | |||
On ne s’en souvient plus dans le pays, mais le | |||
prêtre qui l’a béni de nouveau le 22 avril 17S6 | |||
savait qu’il consacrait « un reste respectable de | |||
l’ancienne église paroissiale. » — Sur la place du | |||
porche ancien fut alors inauguré un petit cimetière | |||
dont on retrouve de temps en temps les sépultures. | |||
Elle fut vendue {{natt}} le {{abréviation|9 messidor an IV|27 juin 1796}}. C’est aujourd’hui une humble ferme. | |||
Le Presbytère, acquis par ordonnance du 7 janvier | |||
1824, est un vieux logis avec tourelle | |||
pentagonale engagée sur la façade S., belles | |||
dépendances et serres renommées dans le pays | |||
par une collection d’azalées rares, toutes obtenues | |||
de semis. | |||
La villa de Blaison était un fisc royal que traversait | |||
la voie antique de St-Jean-des-Mauvrets à | |||
Coutures, « le chemin Angevin », comme disent | |||
les titres. Une autre sans doute longeait la Loire | |||
et a été détruite par les eaux. Le cadastre indique | |||
encore « le chemin ancien » de Port-la-Vallée au | |||
bourg. — Le roi {{abréviation|Clotaire I{{er}}|Clotaire Ier dit le Vieux (498-561), roi franc Mérovingien, fils de Clovis.}}, dans un voyage en | |||
Anjou, l’aurait donnée, suivant la Vie de St Maur, | |||
à son abbaye vers 560. Les moines, ce qui est | |||
certain, y construisirent sur la crête du coteau | |||
une église avec paroisse sous le vocable de Saint-Sauveur, | |||
mais sans pouvoir empêcher la construction | |||
sur la pente et plus prés du fleuve, | |||
pendant les désordres des guerres qui détruisirent | |||
même l’abbaye, d’un château-fort (''castrum''), | |||
où s’établit un des plus puissants feudataires | |||
du comte, et autour du château un bourg. | |||
[[Foulques Nerra]] y fonda une nouvelle église dédiée | |||
à St-Aubin, qu’il dota de cinq grosses cloches et y | |||
institua un chapitre de quatre chanoines et dix chapelains. | |||
De plus il fit déplacer le service paroissial, | |||
que le curé de St-Sauveur, abandonnant son église, | |||
vint dés lors célébrer dans l’église collégiale du | |||
château (1020). D’autre côté le Chapitre de St-Lézin, | |||
plus tard de St-Jean-Baptiste d’Angers, | |||
avait reçu du roi {{abréviation|Charles le Chauve|Charles II le Chauve (823-877), roi de Francie occidentale.}} et des seigneurs | |||
de Blaison un important domaine détaché | |||
de la villa antique et qui leur attribuait d’importants | |||
privilèges, V. Bois-Brinçon. | |||
Le Chapitre habita d’abord en commun sur une | |||
place, qui avait encore au XVII{{e}} s. conservé le nom | |||
de Maugarnie. Elle composait tout son domaine | |||
avec l’église et le cimetière. Le seigneur en était | |||
le premier chanoine et le jour de son installation | |||
il assistait à l’office, botté, éperonné, ceint du | |||
glaive, avec le surplis, et jusqu’à la Révolution | |||
s’intitulait doyen du Chapitre, avec droit absolu | |||
de présentation et de nomination des chanoines | |||
et de la plupart des chapelles, au nombre environ | |||
de vingt, dont les chapelains ne résidaient | |||
point, « étrange désordre ! » dit le moine Roger. | |||
La cure était à la présentation du seigneur, à | |||
la collation de l’évêque. — Jean Boursier, curé | |||
en 1460, renonça au profit du Chapitre St-Jean-B. | |||
d’Angers, seigneur de Bois-Brinçon, à toute dîme, | |||
s’obligeant à donner une fois par an à dîner au | |||
doyen avec ses domestiques et à lui tenir l’étrier | |||
au départ ; en revanche le Chapitre devait servir | |||
une rente de 12 {{abréviation|setiers|ancienne mesure de grains}} de seigle, 2 d’orge, 6 boisseaux | |||
de pois, 6 de fèves, 12 d’avoine et 3 pipes | |||
de vin. — Curés : Guy Volant, 1461. — Olivier | |||
de Goulaines, 1498, qui permute en 1500 avec le | |||
suivant. — Jacq. de La Haie, précédemment | |||
curé de Martigné-Briant, 1500, † en août 1524. — | |||
Ant. de Charnacé, 1531. — Gilles d’Aubigné, | |||
1543. — Jean Moron, 1544. — Philippe d’Aubigné, | |||
1545. — Ant- Boileau, 1575, 1586. — Math. | |||
Barbereau, 1597,1630. Il est inhumé le 22 avril | |||
1641. — François Baudriller, octobre 1634, † le | |||
28 octobre 1661. — Math. Guyet, avril 1662, † le | |||
27 mai 1700, âgé de 77 ans. — .... Sigougne, | |||
30 août 1700. — Louis de Brossard, 18 octobre | |||
1701, † le 12 novembre 1706, âgé de 57 ans. — | |||
T. Delavigne, décembre 1706. — Laurent Gontard, | |||
août 1707, † le 17 novembre 1722. — .... | |||
Lecomte, 16 février 1723-novembre 1732. — | |||
Guill. Labbé, curé de St-Sauveur de Dinan, | |||
prend possession le 27 novembre 1732. — J.-R. | |||
Pelletier, 29 novembre 1747, † le 23 décembre | |||
1776, âgé de 55 ans. Il avait fait en partie réédifier | |||
le clocher en 1754. — Joseph Vallée, 5 janvier | |||
1777, † le 28 décembre 1782, âgé de 56 ans. | |||
— F. Follenfant, 4 février 1783-mars 1787. — | |||
Delanoue, 25 mars 1787, † le 19 mars 1790, âgé | |||
de 29 ans. — .... Meignan, 29 avril 1790 jusqu’au | |||
9 juin 1791. Il refusa le serment, émigra | |||
en Angleterre, revint ensuite à Blaison jusqu’en | |||
1816 qu’il s’en alla curé à Segré, où il est mort. | |||
— Herbert, juin 1791-novembre 1792. | |||
La Bohalle, sur la rive droite, dont le ressort | |||
faisait partie de la paroisse jusqu’à la fin du | |||
XVII{{e}} s., en resta, jusqu’à la Révolution, fillette | |||
ou succursale. | |||
La famille puissante qui pendant trois siècles | |||
a porté le nom du fief et honoré les lettres, les | |||
armes et l’Église, apparaît avec Thibault de Blaison, | |||
qui assiste à la consécration de la Trinité de | |||
Vendôme en 1047, et les deux frères, ses fils | |||
sans doute, Eudes et Jean de Blaison. En 1097 | |||
ce dernier est prisonnier de Guillaume le Roux, | |||
roi d’Angleterre. Le {{abréviation|comte Foulques|Foulques V d'Anjou (1092-1143)}} en 1125 le | |||
qualifie de proconsul (Cartul. St-Maur, ch. LIII). | |||
— Quelques années plus tard son fils Thibault se | |||
mettait à la tète de la ligue des seigneurs de | |||
Thouars, de Parthenay, de Sablé et d’Amboise | |||
contre [[Plantagenêt|Geoffroy le Bel]]. Le château de Blaison, attaqué | |||
le premier, comme l’ennemi le plus voisin | |||
qui coupait la Loire et les routes de terre, fut | |||
pris et brûlé (1130). Il était de nouveau réemparé | |||
et fut de nouveau détruit par le comte en 1147. | |||
Réédifié au XIII{{e}} s. sur un emplacement nouveau, | |||
les Anglais le ruinèrent vers 1323. — On y reconnaît | |||
encore la motte arrondie qui portait le | |||
château primitif en bois entouré de palissades et | |||
même aujourd’hui de ses fossés ; — tout à côté | |||
vers N., l’enceinte de larges douves, sur lesquelles | |||
surplombent d’énormes pans de murs délabrés de | |||
la seconde forteresse ; — à l’intérieur, debout sur | |||
la base de cette construction antique le manoir du | |||
XVI{{e}} s. avec croisées à meneaux de pierre et lucarnes | |||
carrées à toits fleuronnés, la face vers S. | |||
entièrement et tout récemment reconstruite, le | |||
tout encastré dans les ruines d’un château intermédiaire | |||
du XV{{e}} s. avec demi-tours rondes chargées | |||
de lierre, dont deux en avancement encadrent | |||
un portail, autrefois avec pont-levis, donnant | |||
dans un couloir écroulé que borde un double logis | |||
à trois étages ; — derrière, la cour, défendue par | |||
des tourelles, dont une a conservé sa base à demi-inclinée. | |||
V. un dessin dans Berthe, Mss. 920, | |||
t. II, p. 60 et Mss. 919, t. II, p. 55. | |||
Le fils de Thibault de Blaison, le trouvère, | |||
fut le dernier des ainés de sa maison. A sa mort, | |||
on voit quelque temps la terre aux mains du | |||
comte d’Anjou, {{abréviation|Charles|Charles Ier d'Anjou (1227-1285)}}, qui la rendit en 1260, | |||
« après moult de paroles », au neveu de Thibault, | |||
Robert de Bonmez. Elle passe dès lors | |||
par alliance à Jean, comte de Roucy, mari de | |||
Marguerite de Bonmez, dont la fille l’apporta aux | |||
Montmorency-Laval. Guy de Laval rend aveu | |||
en 1405 au château de Saumur de « sa motte | |||
douée de Blaizon, en laquelle on tient communément | |||
que souloit avoir chastel, lequel fut destruict | |||
et abattu par la fortune des guerres, en | |||
lequel je entens édiffier, dit-il, comme mon | |||
droit appartient.... Et chacun de mes hommes | |||
d’environ Blaizon et d’environ Gohier doivent | |||
venir à mes chasses... ; et doivent fournir de sentines | |||
sur Loyre et des gens pour garder que les | |||
grosses bêtes ne s’en aillent par Loyre ; et s’il | |||
avenoit que ung sanglier escha passe par leur | |||
négligence, ilz me rendront un porc gras, et si | |||
le cerf échappoit, ils me rendroient un bœuf | |||
gras et doit avoir chascun de mes dits hommes | |||
deux deniers par jour ». — La garenne seigneuriale | |||
s’étendait sur trois lieues de large, de la | |||
Loire à Saulgé. — [[Gilles de Rais|Gilles de Retz]], le terrible massacreur | |||
d’enfants, vendit la seigneurie vers 1430 | |||
à Guillaume, seigneur de la Jumellière et de Martigné-Briand. | |||
Lépard de la Jumellière, mari de | |||
Catherine de Laval, la possédait en 1479-1485, et | |||
après lui successivement par acquêt la famille | |||
de Goulaine XVI{{e}} s., haut et puissant messire | |||
Jean de Carné 1598, chevalier de l’ordre, gentilhomme | |||
ordinaire de la chambre, Claude de Marbœuf, | |||
premier président au Parlement de Bretagne, | |||
1639, 1650, Guill. de Marbœuf 1670, 1681, Claude-Toussaint | |||
Marot, comte de la Garraie, 1696, 1753, | |||
Jean-Bapt.-Claude de Bruc, comte de Bruc et de | |||
Broon, 1755, en faveur de qui la terre fut érigée | |||
par lettres-patentes de 1762 en baronnie, titre | |||
qu’elle avait porté de fait « de toute ancienneté », | |||
dit l’aveu de 1781. Un dernier contrat du 5 avril | |||
1769 en fit la propriété de la famille Petit de la | |||
Pichonnière. Le château depuis si longtemps ruiné, | |||
conservait encore ses prisons, un beau parc | |||
entouré de douves et fossés, et un bâtiment spécial | |||
dit le Palais où se tenait la juridiction contentieuse | |||
et criminelle, — il porte encore les débris | |||
de sa girouette avec la devise : ''Justitia et Pax'', | |||
— et une gruerie des Eaux-et-Forêts autorisée par | |||
les lettres de 1762. — La « maison de maître ou | |||
ci-devant château, » vendue nat<sup>t</sup> le {{abréviation|8 thermidor an IV|26 juillet 1796}} | |||
sur les héritiers de Raoul-René Petit de | |||
Blaison fut rachetée par sa veuve Adélaïde Louet, | |||
avec la closerie de l’Acquit, l’île Mésangeau (20 {{abréviation|boisselées|surfaces qu’un boisseau peut ensemencer}}), | |||
l’île Chabossière attenant à la levée (190 | |||
boisselées), le fond du lit de la petite rivière de | |||
Loire, de la tête à la queue de l’île de Blaison, | |||
70 boisselées de puisettes et 40 de pâtures, protégées | |||
par une turcie tant de tuffeau que de terre | |||
de 600 {{abréviation|toises|ancienne unité de mesure}} de long, et dans l’île de Blaison, | |||
dite forêt de Longue-Ile, un pavillon avec écurie, | |||
étable, jardins, pâtures. | |||
Les principaux fiefs mouvants de la baronnie | |||
étaient dans la paroisse de Blaison, Vemplée, la | |||
Rabatrie, la Giraudière, Raindron, Chemant, la | |||
Harielle, le Lys, la Barbairie. Beauvais, la Perchardière ; | |||
— la châtellenie de Chemellier, réunie | |||
dès les premiers temps au domaine ; — en Gohier, | |||
le Verger, Cursay, Bancelin, les Jeauneaux ; — en | |||
Mozé la seigneurie de la paroisse, la Crossonnière, | |||
le Bois-Garreau ; — en Coutures, Bois-Mozé et le | |||
Breil ; — en St-Jean-des-Mauvrets, les Granges et | |||
Montjean ; — en St-Sulpice, le fief Raguideau ; | |||
— partie enfin de la paroisse et le prieuré-cure | |||
de Chavagnes-les-Eaux. — Dans « la ville », | |||
quatre bouchers jurés tenaient leur étau et servaient | |||
au prévôt seigneurial certaines redevances | |||
de viande et d’argent, en retour desquelles cet | |||
officier était tenu de leur donner, le dimanche | |||
avant le Carême, à chaque boucher, un petit | |||
maillet de bois et une aiguille enfilée de fil noir. | |||
En 1755 des amis qui se réunissaient tous les | |||
mois, Duvau, Laroche, Chaunier, Priou, Breau, | |||
surtout Malécot jeune, notaire royal et procureur | |||
fiscal de la baronnie, et Malécot aîné, ingénieur géographe | |||
du roi, en dernier lieu conseiller en | |||
l’Election de Châteaugontier, organisèrent par | |||
manière de badinage, une société sous le titre des | |||
''[[Les Thesmophores de Blaison en Anjou (1776-1777)|Thesmophories de Blaison]]'', qui bientôt prise | |||
au sérieux entra en relations avec les Bureaux | |||
officiels d’agriculture, les Sociétés étrangères, les | |||
journaux. Elle signalait à l’attention publique | |||
chaque mois, par des programmes imprimés, des | |||
questions d’agriculture pratique et d’économie | |||
politique, que traitait ensuite et discutait chacun | |||
des associés (1776-1777). — J’ai raconté cette | |||
curieuse tentative, qui ne dura guères, dans la | |||
''Revue d Anjou''. — La paroisse, remarquable | |||
par le grand nombre des octogénaires et des nonagénaires | |||
mentionnés sur ses registres, eut à subir | |||
pourtant en 1779 une très-forte épidémie. — On y | |||
compta 60 décès, dont 44 de dysenterie. | |||
Elle dépendait de l’Election de Saumur, du | |||
District de Doué en 1788, d’Angers en 1790, du | |||
Grenier à sel de Brissac et était encore en 1790 | |||
le centre d’une conférence qui comprenait Coutures, | |||
Chacé et Gohier. | |||
Maires : François Breau, agent municipal | |||
an IV, maire le 9 thermidor an VIII, démissionnaire. | |||
— Olivier-Louis-Marie Baron, 1{{er}} frimaire | |||
an IX, démissionnaire en 1811. — Jean-Guy-René | |||
Petit de Chemellier, 4 septembre 1811. — René-Pierre | |||
Piet, notaire, élu le 15 juin 1815. — P. | |||
de Chemellier, réintégré le 12 juillet 1815-1831. | |||
— André Joubert, 14 février 1832, démissionnaire | |||
en janvier 1835, et, sur le refus de Vincent | |||
Priou, nommé le 31 janvier 1835, continué le | |||
10 mars 1835, démissionnaire de nouveau en mai | |||
1838. — Louis-Aristide Malécot, 2 août 1838, | |||
démissionnaire le 2 août 1846. — P. de Chemellier, | |||
1846-1848. — Pierre Daudée, élu le 17 avril | |||
1848, démissionnaire le 21 mars 1851. — Prosper | |||
Cochaux, élu le 28 avril 1851. — P. de Chemellier, | |||
nommé le 9, installé le 26 juillet 1832. | |||
— Malécot, 1871. | |||
<small>Arch. de M.-et-L. C 190, 198, 201 ; E 702 ; G Chap. St-Jean-B. et de Blaison et Cures. — Arch. comm. Et.-C. — Bibl. d’Ang., ''Cart. St-Aubin'', fol. 39 et 58. — ''Chroniq. des égl. d’Anjou'', p. 36. — Roger, p. 160. — Pour les localités, voir leur article, notamment Chemant, Raindron, la Giraudière, la Boutonnière, Vemplée, etc.</small> | |||
}} | |||
== Notes == | |||
Bibliographie | |||
:• O. Desmazières, ''Note sur une statuette préhistorique en grès trouvée à Blaison (Maine-et-Loire)'', dans ''Comptes rendus de l'Association française pour l'avancement des sciences'', congrès d'Angers, 1903 (10 août) | |||
Article connexe | |||
:• [[Blaison-Saint-Sulpice]] | |||
Sources et annotations | |||
{{Références}} | |||
{{BasPage CommunesAnciennes}} | |||
[[Catégorie:Ancienne commune]] | |||
[[Catégorie:Blaison-Gohier]] |