87 314
modifications
m (li) |
mAucun résumé des modifications |
||
Ligne 60 : | Ligne 60 : | ||
L'ancien site d'exploitation de l'ardoise a été remanié au début du {{XXIs}} en espace naturel, le ''parc des ardoisières''. Il s'étend sur environ 100 hectares sur les communes de [[Saint-Barthélemy-d'Anjou]] et de Trélazé<ref>Angers Loire Métropole, ''Parc des Ardoisières, Trélazé'', octobre 2016</ref>. | L'ancien site d'exploitation de l'ardoise a été remanié au début du {{XXIs}} en espace naturel, le ''parc des ardoisières''. Il s'étend sur environ 100 hectares sur les communes de [[Saint-Barthélemy-d'Anjou]] et de Trélazé<ref>Angers Loire Métropole, ''Parc des Ardoisières, Trélazé'', octobre 2016</ref>. | ||
La ville voit un important afflux de population durant la seconde moitié du {{XIXe}} suite | La ville voit un important afflux de population durant la seconde moitié du {{XIXe}} à la suite du développement des activités des ardoisières et de la manufacture d'allumettes. Sa population double à cette époque. À partir du milieu du {{XIXs}}, Trélazé devient une terre d'exil pour de nombreux Bretons. Ils représentent 20 % de la population trélazéenne en 1900 puis 50 % à partir de 1908. Quelques femmes travaillent aux Allumettes<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Catherine Fauchet et Nathalie Hugues, ''La ville noire, terre de migrations bretonnes : Trélazé, 1850-1914'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 201-211 — Sur ce sujet voir aussi ''[[Le Petit Courrier du 12 novembre 1911 - Ardoisières|Les Lorientais sont repartis chez eux]]''.</ref>. | ||
La manufacture d'allumettes de Trélazé est une autre composante du passé industriel de la ville. Créée en 1863 à Angers par les frères Lebatteux, elle déménage ensuite à Trélazé. L'exploitation a été confiée en 1872 à la Compagnie générale des allumettes. L'activité est transférée en 1930 de la rue Jean-Jaurès à la rue Ludovic-Ménard, dans des bâtiments reliés entre eux par des passerelles recouvertes d'ardoises. Dans les années 1960, sa production d'allumettes est de 26 milliards. L'entreprise ferme définitivement en [[1981]]<ref name="ville-patrimoine" />{{,}}<ref>Ouest-France (Jean-François Vallée), ''Près d'Angers, l'ancienne usine d'allumettes a été réhabilitée'', 21 septembre 2019</ref>{{,}}<ref>''La ville noire, terre de migrations bretonnes : Trélazé, 1850-1914'', ''op. cit.'', selon ''Trélazé, cité des faiseurs d'ardoises : 1906-1918'' par J. Thomé (dir.), 1988, p. 42.</ref>. | La manufacture d'allumettes de Trélazé est une autre composante du passé industriel de la ville. Créée en 1863 à Angers par les frères Lebatteux, elle déménage ensuite à Trélazé. L'exploitation a été confiée en 1872 à la Compagnie générale des allumettes. L'activité est transférée en 1930 de la rue Jean-Jaurès à la rue Ludovic-Ménard, dans des bâtiments reliés entre eux par des passerelles recouvertes d'ardoises. Dans les années 1960, sa production d'allumettes est de 26 milliards. L'entreprise ferme définitivement en [[1981]]<ref name="ville-patrimoine" />{{,}}<ref>Ouest-France (Jean-François Vallée), ''Près d'Angers, l'ancienne usine d'allumettes a été réhabilitée'', 21 septembre 2019</ref>{{,}}<ref>''La ville noire, terre de migrations bretonnes : Trélazé, 1850-1914'', ''op. cit.'', selon ''Trélazé, cité des faiseurs d'ardoises : 1906-1918'' par J. Thomé (dir.), 1988, p. 42.</ref>. |