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« Pouancé » : différence entre les versions

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== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
Le centre primitif est le village de Saint-Aubin-de-Pouancé. Dès la fin du {{abréviation|haut Moyen Âge|entre l'Antiquité et le Moyen Âge central}}, le site de Pouancé, situé aux confins des Marches de la Bretagne et de l'Anjou, est certainement fortifié afin de contrecarrer la place-forte bretonne de Châteaubriant. Le centre se déplace ensuite à Pouancé après la construction du château fort au début du {{XIs}}, qui devient une place forte importante et son fief également. Saint-Aubin en reste néanmoins le siège jusqu'en 1770, date à laquelle l'église de La Madeleine devient église paroissiale. Au {{XIVe}}, [[Autres personnalités|Bertrand du Guesclin]], connétable de France, fait l'acquisition de la Guercher et de Pouancé. La ville close reste de taille modeste. Le tout est protégé par un fossé. Une tour-porche est construite au {{XVe}}, période où les éléments défensifs sont adaptés à l'introduction de l'artillerie<ref>Ministère de la Culture (Marie-Emmanuelle Desmoulins), ''Basse Mérimée - Écart lieu-dit Saint-Aubin (IA49001234)'', 25 novembre 2004</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Marie-Emmanuelle Desmoulins), ''Base Mérimée - Ville (IA49002099)'', 25 novembre 2004</ref>{{,}}<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|293-300}}</ref>.
Le centre primitif est le village de Saint-Aubin-de-Pouancé. Dès la fin du {{abréviation|haut Moyen Âge|entre l'Antiquité et le Moyen Âge central}}, le site de Pouancé, situé aux confins des Marches de la Bretagne et de l'Anjou, est certainement fortifié afin de contrecarrer la place-forte bretonne de Châteaubriant. Le centre se déplace ensuite à Pouancé après la construction du château fort au début du {{XIs}}, qui devient une place forte importante et son fief également. Saint-Aubin en reste néanmoins le siège jusqu'en 1770, date à laquelle l'église de La Madeleine devient église paroissiale. Au {{XIVe}}, [[Autres personnalités|Bertrand du Guesclin]], connétable de France, fait l'acquisition de la Guercher et de Pouancé. La ville close reste de taille modeste. Le tout est protégé par un fossé. Une tour-porche est construite au {{XVe}}, période où les éléments défensifs sont adaptés à l'introduction de l'artillerie<ref>Ministère de la Culture (Marie-Emmanuelle Desmoulins), ''Basse Mérimée - Écart lieu-dit Saint-Aubin (IA49001234)'', 25 novembre 2004</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Marie-Emmanuelle Desmoulins), ''Base Mérimée - Ville (IA49002099)'', 25 novembre 2004</ref>{{,}}<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|293-300}}</ref>.
En [[1944]], Pouancé est la première ville libérée du département, le samedi 5 août<ref>Ouest-France (Emmanuel Esseul), ''« On aurait bien mangé le papier des chewing-gums » : Pouancé, première ville libérée en Anjou'', 31 juillet 2024</ref>.


Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Pouancé)'', juillet 2012</ref> :
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Pouancé)'', juillet 2012</ref> :