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'''Foudon''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49).  
'''Foudon''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) située au sud du Plessis-Grammoire.  


En 1791 la commune est absorbée par celle du [[Le Plessis-Grammoire|Plessis-Grammoire]].


== Généralités ==
Le village est réuni en 1791 à la commune du [[Le Plessis-Grammoire|Plessis-Grammoire]].


{{Commune à compléter}}
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Le Plessis-Grammoire)'', juillet 2021</ref>{{,}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|174-176}}</ref> :
* L'église Saint-Jacques à Foudon, du {{XIIIs}}, reconstruite au {{XIXe}} ;
* Plusieurs maisons des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s ;
* L'ancienne maison du sabotier à Foulon, rue Saint-Jacques<ref>Mairie du Plessis-Grammoire, ''Patrimoine actuel de la commune'', 2020-2021</ref>.
 
On y pratique la [[boule de fort]] à la société La Renaissance de Foudon<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le Plessis-Grammoire. Joël Charoze et Patrick Goubard ont gagné'', 14 février 2020</ref>.
 
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== Célestin Port (1876) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Foudon dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 184 et 185</ref> :
 
{{citation|Foudon, bourg, {{cne}} du Plessis-Grammoire,
à 2 kil. 1/2 d’Angers. — ''Foudon'' 1190-1195
(H.-D. B 53, f. 3). — ''Foldon'' 1200 circa
(Savigny, ch. or. 4), 1207 (H.-D. B 18, f. 7).
— Fodon ''1207'' (Ibid. B 52, f. 6), 1218 (Ibid.
B 53, f. 3). — ''Feudum de Fodonio'' 1208
(Ibid. A 1, f. 6). — ''Parochia de Foudonio''
1262 (Ibid. B 53, f. 29). — ''Feodum de Foudon''
1269 (Ibid. B 21, f. 30).
 
— Anc. fief titré
de châtellenie, relevant de Rochefort-sur-Loire,
et dont la maison seigneuriale, dans le bourg
même, avait nom le ''Clos-Doreau''. En est seigneur
sur la fin du XII{{e}} s. Guy de Sénecé et sa
veuve Mathilde en 1207, dont la fille Ada épousa
vers 1211 Baudouin de la Roche, et en secondes
noces vers 1218 Geoffroy de la Ferté ; — en 1264
Geoffroi de l’Ile-Bouchard, — Olivier de l’Ile-B. en
1296, — Hues de Karolay 1367, Jean de K, docteur
régent en théologie à Angers, 1396, Yvon de
Karolay 1400, — Jean de Nevet 1477, — Philippe
de Trépigné, veuve en secondes noces de
Rob. Jarry 1512, dont la fille Marie apporta la
terre à la famille de Balarin, de Lyon ; — Jean
de Lancrau 1622, † le 20 février 1647, — François
Tarteret, maitre-d’hôtel du roi, 1653, sur qui
une vente judiciaire l’attribue en 1680 à Germain
Martmeau, écuyer ; — Guill. Martineau de Saint-Aignan,
† à Paris le 23 août 1766 et inhumé à
St-Eustache ; — Louis-Henri de Meaussé 1763,
mari de Pulchérie Martineau ; — J.-Aug. Trouillet
de Bleré 1789.
 
Une église y existe dès le XIII{{e}} s.avec paroisse
constituée, sous le patronage du Chapitre de Saint-Laud
d’Angers, mais dont la fondation est ignorée.
Les Chapitres de St-Laud et de St-Maurice,
comme gros décimateurs, étaient chargés de l’entretien
du clocher, qu’ils furent condamnés à reconstruire
le 28 juillet 1691, et de nouveau en
1752. — Les registres paroissiaux datent de 1621.
Curée : Pierre Bodier, 1433. — Guill. Belin,
† en mai 1471. — Jean de la Rosière, mai
1471. — Roland Ledomec, septembre 1477. —
Franc. Chasteigner, jusqu’en 1524. — Louis de
Hâtes, janvier 1524 b. s«, précédemment curé
de Notre-Dame de Durtal. — Son neveu, sans
doute, Gilles de Haies, pourvu après lui de la
cure, en est déclaré incapable et déchu le l«r août
1550, comme non promu aux ordres dans le délai
prescrit. — Louis Forestier, 1550. † en 1552. —
Urb. Aubry, résignataire en août 1552. — Franc.
Chabot, août 1552. — Jean Collas, résignataire
en mai 1554. — Emery Desnechau 1554. —
Helie Richard, 1578, 1612. — René Rattier,
1629. — Louis Doublard, † en 1682. — Pierre
Lesné, 4 septembre 1682. — Ant. Godier, 1686.
Il transforme l’église par de nombreux travaux
de 1698 à 1726 et fait en 1725 reconstruire le
presbytère. — Urb.-René Vandelan, † le 7 avril
1760, âgé de 70 ans. — La cure est rebâtie de
nouveau en 1767 et le 25 juillet 1772 une réception
solennelle a lieu des reliques de St Félicissime
et de Ste Prudence apportées de Rome par
Duret, de Foudon. Le 14 septembre 1783 la Vraie-Croix
de la Bouteillerie fut transférée à l’église.
 
— Il existait au bourg une Aumônerie réunie
en octobre 1696 à l’Hôtel-Dieu d’Angers.
La paroisse, au patronage du Chapitre de
St-Laud, dépendait de la quinte de Brain, de
l’Archidiaconé , de l’Archiprêtré, de l’Election,
des Aides, du Grenier à sel et du District d’Angers.
La municipalité avait pour maire en 1790
Jacq. Decorce ; mais commune et paroisse furent
réunies en 1791 au Plessis-Grammoire. On y comptait
alors 133 feux, 70 pauvres, et 630 hab. en
17S6. Eglise, sacristie et cimetière furent vendus
{{natt}} le 7 septembre 1791.
 
Dès la Restauration des sollicitations réclamèrent
le rétablissement de la cure. Le duc d’Angoulème
en 1818 fit accorder une desservance, que constitua
une ordonnance épiscopale du 19 juillet 1826.
Mais les démarches, tentées en 1848-1849 pour
l’érection nouvelle de la commune, ont échoué.
L’Eglise dédiée à St Jacques, est un édifice
tout moderne (1865), avec clocher, formant porche,
dans le style néo-grec. Seule a été conservée l’abside
ancienne, voûtée en cul-de-four avec petits
chapiteaux de feuillage roman, et trois fenêtres
éclairées de vitraux modernes. St Augustin,
St Joseph et St Louis, par Thierry , d’Angers.
La Cure, acquise le 31 juin 1823 par acte autorisé
le 19 janvier 1824. a été restaurée en 1854.
On y voit deux petites toiles, dont un St Pierre
provenant de Fontevraud. une Nativité, provenant de
l’église et une jolie Vierge de Raphaël,
copie signée de Delusse.
 
Une Assemblée se tient au bourg le dimanche
qui suit la St- Jacques (25 juillet).
<small>Arch. de M.-et-L. C 190 ; G Chap. de St-Laud ; H Hôtel-Dieu d’Angers. — Arch. comm. du Plessis-Gramm. Et.-C.— Ménage, ''Vie de P. Ayrault'', p. 132-133.— Mss. 917. f. 143. — ''Rev. d’Anjou'', 1854, t. I. p. 201. — D. Houss., n° 3172. </small>
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== Notes ==
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Dernière version du 29 avril 2025 à 16:48

Foudon
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Baugeois
Commune Le Plessis-Grammoire
Note(s) Absorbée
en 1791
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Foudon est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49) située au sud du Plessis-Grammoire.


Généralités

Le village est réuni en 1791 à la commune du Plessis-Grammoire.

Éléments du patrimoine[1],[2] :

  • L'église Saint-Jacques à Foudon, du XIIIe siècle, reconstruite au XIXe ;
  • Plusieurs maisons des XVIIe et XVIIIe siècles ;
  • L'ancienne maison du sabotier à Foulon, rue Saint-Jacques[3].

On y pratique la boule de fort à la société La Renaissance de Foudon[4].

Carte postale ancienne du calvaire et de l'église.
Le calvaire et l'église

Célestin Port (1876)

Foudon dans le dictionnaire Célestin Port de 1876[5] :

« Foudon, bourg, cne du Plessis-Grammoire, à 2 kil. 1/2 d’Angers. — Foudon 1190-1195 (H.-D. B 53, f. 3). — Foldon 1200 circa (Savigny, ch. or. 4), 1207 (H.-D. B 18, f. 7). — Fodon 1207 (Ibid. B 52, f. 6), 1218 (Ibid. B 53, f. 3). — Feudum de Fodonio 1208 (Ibid. A 1, f. 6). — Parochia de Foudonio 1262 (Ibid. B 53, f. 29). — Feodum de Foudon 1269 (Ibid. B 21, f. 30).

— Anc. fief titré de châtellenie, relevant de Rochefort-sur-Loire, et dont la maison seigneuriale, dans le bourg même, avait nom le Clos-Doreau. En est seigneur sur la fin du XIIe s. Guy de Sénecé et sa veuve Mathilde en 1207, dont la fille Ada épousa vers 1211 Baudouin de la Roche, et en secondes noces vers 1218 Geoffroy de la Ferté ; — en 1264 Geoffroi de l’Ile-Bouchard, — Olivier de l’Ile-B. en 1296, — Hues de Karolay 1367, Jean de K, docteur régent en théologie à Angers, 1396, Yvon de Karolay 1400, — Jean de Nevet 1477, — Philippe de Trépigné, veuve en secondes noces de Rob. Jarry 1512, dont la fille Marie apporta la terre à la famille de Balarin, de Lyon ; — Jean de Lancrau 1622, † le 20 février 1647, — François Tarteret, maitre-d’hôtel du roi, 1653, sur qui une vente judiciaire l’attribue en 1680 à Germain Martmeau, écuyer ; — Guill. Martineau de Saint-Aignan, † à Paris le 23 août 1766 et inhumé à St-Eustache ; — Louis-Henri de Meaussé 1763, mari de Pulchérie Martineau ; — J.-Aug. Trouillet de Bleré 1789.

Une église y existe dès le XIIIe s.avec paroisse constituée, sous le patronage du Chapitre de Saint-Laud d’Angers, mais dont la fondation est ignorée. Les Chapitres de St-Laud et de St-Maurice, comme gros décimateurs, étaient chargés de l’entretien du clocher, qu’ils furent condamnés à reconstruire le 28 juillet 1691, et de nouveau en 1752. — Les registres paroissiaux datent de 1621. Curée : Pierre Bodier, 1433. — Guill. Belin, † en mai 1471. — Jean de la Rosière, mai 1471. — Roland Ledomec, septembre 1477. — Franc. Chasteigner, jusqu’en 1524. — Louis de Hâtes, janvier 1524 b. s«, précédemment curé de Notre-Dame de Durtal. — Son neveu, sans doute, Gilles de Haies, pourvu après lui de la cure, en est déclaré incapable et déchu le l«r août 1550, comme non promu aux ordres dans le délai prescrit. — Louis Forestier, 1550. † en 1552. — Urb. Aubry, résignataire en août 1552. — Franc. Chabot, août 1552. — Jean Collas, résignataire en mai 1554. — Emery Desnechau 1554. — Helie Richard, 1578, 1612. — René Rattier, 1629. — Louis Doublard, † en 1682. — Pierre Lesné, 4 septembre 1682. — Ant. Godier, 1686. Il transforme l’église par de nombreux travaux de 1698 à 1726 et fait en 1725 reconstruire le presbytère. — Urb.-René Vandelan, † le 7 avril 1760, âgé de 70 ans. — La cure est rebâtie de nouveau en 1767 et le 25 juillet 1772 une réception solennelle a lieu des reliques de St Félicissime et de Ste Prudence apportées de Rome par Duret, de Foudon. Le 14 septembre 1783 la Vraie-Croix de la Bouteillerie fut transférée à l’église.

— Il existait au bourg une Aumônerie réunie en octobre 1696 à l’Hôtel-Dieu d’Angers. La paroisse, au patronage du Chapitre de St-Laud, dépendait de la quinte de Brain, de l’Archidiaconé , de l’Archiprêtré, de l’Election, des Aides, du Grenier à sel et du District d’Angers. La municipalité avait pour maire en 1790 Jacq. Decorce ; mais commune et paroisse furent réunies en 1791 au Plessis-Grammoire. On y comptait alors 133 feux, 70 pauvres, et 630 hab. en 17S6. Eglise, sacristie et cimetière furent vendus natt le 7 septembre 1791.

Dès la Restauration des sollicitations réclamèrent le rétablissement de la cure. Le duc d’Angoulème en 1818 fit accorder une desservance, que constitua une ordonnance épiscopale du 19 juillet 1826. Mais les démarches, tentées en 1848-1849 pour l’érection nouvelle de la commune, ont échoué. L’Eglise dédiée à St Jacques, est un édifice tout moderne (1865), avec clocher, formant porche, dans le style néo-grec. Seule a été conservée l’abside ancienne, voûtée en cul-de-four avec petits chapiteaux de feuillage roman, et trois fenêtres éclairées de vitraux modernes. St Augustin, St Joseph et St Louis, par Thierry , d’Angers. La Cure, acquise le 31 juin 1823 par acte autorisé le 19 janvier 1824. a été restaurée en 1854. On y voit deux petites toiles, dont un St Pierre provenant de Fontevraud. une Nativité, provenant de l’église et une jolie Vierge de Raphaël, copie signée de Delusse.

Une Assemblée se tient au bourg le dimanche qui suit la St- Jacques (25 juillet).

Arch. de M.-et-L. C 190 ; G Chap. de St-Laud ; H Hôtel-Dieu d’Angers. — Arch. comm. du Plessis-Gramm. Et.-C.— Ménage, Vie de P. Ayrault, p. 132-133.— Mss. 917. f. 143. — Rev. d’Anjou, 1854, t. I. p. 201. — D. Houss., n° 3172.  »

Notes

  1. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Le Plessis-Grammoire), juillet 2021
  2. Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 174-176
  3. Mairie du Plessis-Grammoire, Patrimoine actuel de la commune, 2020-2021
  4. Le Courrier de l'Ouest, Le Plessis-Grammoire. Joël Charoze et Patrick Goubard ont gagné, 14 février 2020
  5. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 184 et 185