« Pierre-Jean David d'Angers » : différence entre les versions
(ébauche d'article) |
(wikification) |
||
Ligne 17 : | Ligne 17 : | ||
== Ses œuvres == | == Ses œuvres == | ||
Son succès est paradoxal ; il a évité la voie de l'hagiographie en s'attachant à une représentation réaliste de ses modèles ou des détails de leur coiffure, vêtement ou accessoires, tout en "idéalisant" leurs traits ou leurs gestes suivant l'école de la phrénologie<ref>Exposition sur Les formes de l'âme, présentée à la galerie David d'Angers du 6 juin au 18 octobre 2015</ref>.<br /> | Son succès est paradoxal ; il a évité la voie de l'hagiographie en s'attachant à une représentation réaliste de ses modèles ou des détails de leur coiffure, vêtement ou accessoires, tout en "idéalisant" leurs traits ou leurs gestes suivant l'école de la phrénologie<ref>Exposition sur Les formes de l'âme, présentée à la galerie David d'Angers du 6 juin au 18 octobre 2015.</ref>.<br /> | ||
De plus, au lieu de créer des œuvres uniques dans un matériau noble, le bronze, il a choisi de reproduire ses modèles par des procédés et dans des dimensions qui leur permettaient d’être placés en tous lieux ou de circuler de main en main<ref>Exposition sur les visages du romantisme, | De plus, au lieu de créer des œuvres uniques dans un matériau noble, le bronze, il a choisi de reproduire ses modèles par des procédés et dans des dimensions qui leur permettaient d’être placés en tous lieux ou de circuler de main en main<ref>Exposition sur les visages du romantisme, BnF, 22 novembre 2011 au 25 mars 2012.</ref>. | ||
On peut retrouver ses œuvres : | On peut retrouver ses œuvres : | ||
Ligne 30 : | Ligne 30 : | ||
== Bibliographie == | == Bibliographie == | ||
* Henri Jouin, ''David D'Angers, sa vie, son œuvre, ses écrits et ses contemporains'', [http://data.bnf.fr/12731869/henry_jouin/ sur data BnF]. | |||
* Henri Delaborde, ''David d'Angers, ses œuvres et ses doctrines'', Revue des Deux Mondes, tome 27, 1878 [http://fr.wikisource.org/wiki/David_d%E2%80%99Angers,_ses_%C5%93uvres_et_ses_doctrines sur Wikisource]. | |||
== Notes == | == Notes == | ||
Sur le même sujet | Sur le même sujet | ||
: | :- [[Liste des musées d'art d'Angers|Galerie David-d'Angers]] | ||
: | :- [[Architecture et patrimoine Angers|Musée David d'Angers]] | ||
: | :- [[Liste des personnalités de Maine-et-Loire|Pierre-Jean David d'Angers, sculpteur et statuaire du XIXe siècle]] | ||
: | :- [[Noms des rues|Angers, rue David d'Angers]] | ||
: | :- [[Patrimoine angevin|Les hommes qui ont marqué l'Anjou, comme le sculpteur David d'Angers]]. | ||
Sources et annotations | Sources et annotations | ||
{{Références}} | |||
Version du 29 octobre 2015 à 12:43
Pierre-Jean David d’Angers | |
---|---|
Né(e) | Pierre-Jean David |
Activités | Artiste sculpteur |
Période | XIXe siècle (1788-1856) |
Notes | Né à Angers, décédé à Paris |
Personnalités Loisirs et culture Agenda |
Né à Angers (Maine-et-Loire) le 12 mars 1788 et mort à Paris le 5 janvier 1856, David d'Angers est un sculpteur et graveur-médailleur français angevin du XIXe siècle. La ville d'Angers a offert à sa galerie le cadre de l’abbatiale Toussaint (XIIIe siècle) restaurée.
L'artiste
En 1811, il remporte le Grand prix de Rome, et part pour la villa Médicis où il reste pendant cinq ans ; il y rencontre notamment Ingres ; il fait ensuite un séjour à Londres et revient à Paris en 1818.
En 1826, il est élu membre de l'Institut de France et nommé professeur à l'École de Peinture et de Sculpture ; Il sculpte une importante série de portraits de personnalités contemporaines littéraires, artistiques et scientifiques.
En 1848, il est élu représentant du peuple par le département de Maine-et-Loire, mais en 1852, après le coup d'État de Napoléon III, il doit quitter la France et s'exiler en Grèce.
Ses œuvres
Son succès est paradoxal ; il a évité la voie de l'hagiographie en s'attachant à une représentation réaliste de ses modèles ou des détails de leur coiffure, vêtement ou accessoires, tout en "idéalisant" leurs traits ou leurs gestes suivant l'école de la phrénologie[1].
De plus, au lieu de créer des œuvres uniques dans un matériau noble, le bronze, il a choisi de reproduire ses modèles par des procédés et dans des dimensions qui leur permettaient d’être placés en tous lieux ou de circuler de main en main[2].
On peut retrouver ses œuvres :
- Galerie Toussaint à Angers,
- Musée du Louvre : statues en marbre et en bronze,
- École nationale supérieure des beaux-arts à Paris : médaillons en bronze,
- Musée de la vie romantique : médaillons en bronze,
- Musée des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France,
- Cimetière du Père-Lachaise, de Montparnasse et de Montmartre,
- dans une vingtaine de villes françaises.
Bibliographie
- Henri Jouin, David D'Angers, sa vie, son œuvre, ses écrits et ses contemporains, sur data BnF.
- Henri Delaborde, David d'Angers, ses œuvres et ses doctrines, Revue des Deux Mondes, tome 27, 1878 sur Wikisource.
Notes
Sur le même sujet
- - Galerie David-d'Angers
- - Musée David d'Angers
- - Pierre-Jean David d'Angers, sculpteur et statuaire du XIXe siècle
- - Angers, rue David d'Angers
- - Les hommes qui ont marqué l'Anjou, comme le sculpteur David d'Angers.
Sources et annotations