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(Ardoisières de La Pouëze)
 
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On trouve sur la commune de [[La Pouëze]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Au {{XVIIIs}}, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, Saint-Barthélemy-d'Anjou, Trélazé, La Pouëze et Combrée<ref>Ville de Trélazé, ''15 siècles d'histoire'', octobre 2013</ref>.


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Au {{XIXs}} les gisements de la Pouëze sont en exploitation à ciel ouvert, puis en extraction souterraine à partir de chevalements de même type que ceux des houillères<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (La Pouëze, Ardoisières)'', juillet 2012</ref>. Au lieu-dit la Fiogée l'extraction du schiste ardoisier se fait au début du {{XIXs}}. Trois à quatre millions d'ardoises y sont fabriqués au milieu des années 1830<ref>Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2004, p. 113</ref>.
 
Sur le site de l'Espérance, en 2016, un chevalement est restauré (la Carrée) et des visites y sont organisées<ref>Ouest-France, ''Histoire. Le site des ardoisières de La Pouëze se raconte enfin'', 30 août 2016</ref>.


Au {{XIXs}} les gisements de la Pouëze sont en exploitation à ciel ouvert, puis en extraction souterraine à partir de chevalements de même type que ceux des houillères<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (La Pouëze, Ardoisières)'', juillet 2012</ref>.
[[La Pouëze]] se trouve dans le Segréen, à 21 kilomètres au nord-ouest d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de La Pouëze'', juin 2010</ref>.




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[[Catégorie:Patrimoine minier et industriel]]
[[Catégorie:Patrimoine minier et industriel|Ardoisière Poueze]]

Version du 5 novembre 2016 à 07:59

Photographie de fendeurs.

On trouve sur la commune de La Pouëze (Maine-et-Loire) des gisements de schiste ardoisier. Au XVIIIe siècle, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, Saint-Barthélemy-d'Anjou, Trélazé, La Pouëze et Combrée[1].

Au XIXe siècle les gisements de la Pouëze sont en exploitation à ciel ouvert, puis en extraction souterraine à partir de chevalements de même type que ceux des houillères[2]. Au lieu-dit la Fiogée l'extraction du schiste ardoisier se fait au début du XIXe siècle. Trois à quatre millions d'ardoises y sont fabriqués au milieu des années 1830[3].

Sur le site de l'Espérance, en 2016, un chevalement est restauré (la Carrée) et des visites y sont organisées[4].

La Pouëze se trouve dans le Segréen, à 21 kilomètres au nord-ouest d'Angers[5].


Sur le même sujet :

Notes

  1. Ville de Trélazé, 15 siècles d'histoire, octobre 2013
  2. Ministère de la Culture, Base Mérimée (La Pouëze, Ardoisières), juillet 2012
  3. Gérard Linden, Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p. 113
  4. Ouest-France, Histoire. Le site des ardoisières de La Pouëze se raconte enfin, 30 août 2016
  5. Lion1906, Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de La Pouëze, juin 2010

Sites ardoisiers en Maine-et-Loire : Angers, Angrie, Avrillé, Châtelais, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Jaille-Yvon, Juigné, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Saint-Barthélemy, Trélazé, Vern-d'Anjou.