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== La caserne == | == La caserne == | ||
La caserne de la Brisepotière, puis Desjardins, était ensemble architectural classique néo- | La caserne de la Brisepotière, puis Desjardins, était ensemble architectural classique néo-{{XVIIIs}}, autour d'une grande cour centrale, et comprenant cinq grands corps de bâtiments largement aérés. Elle était située avenue du Général-Lamoricière, dans le quartier Ney-Chalouère. | ||
Initialement champ de manœuvres dès 1861, le site devient une caserne au début du | Initialement champ de manœuvres dès 1861, le site devient une caserne au début du {{XXe}} siècle. La caserne de la Brisepotière est inaugurée en 1904, et prend alors le nom du général Desjardins, en hommage à un général d'Empire. | ||
Elle est occupée par le 135{{e}} régiment d'infanterie de ligne, puis en 1940 par le 5{{e}} régiment des tirailleurs algériens, et après 1945 par le 6{{e}} régiment du génie. | Elle est occupée par le 135{{e}} régiment d'infanterie de ligne, puis en 1940 par le 5{{e}} régiment des tirailleurs algériens, et après 1945 par le 6{{e}} régiment du génie. | ||
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== Le 135e régiment d'infanterie == | == Le 135e régiment d'infanterie == | ||
Le 135{{e}} régiment d'infanterie était un régiment de l'armée de terre française, stationné à Angers. À la fin du | Le 135{{e}} régiment d'infanterie était un régiment de l'armée de terre française, stationné à Angers. À la fin du {{XIXs}}, le régiment occupe temporairement la caserne Tharreau de Cholet avant de s'installer à Angers, caserne Desjardins. Il s'y installe en 1902, bien que les travaux ne soient finis qu'en 1903. | ||
Au début de la Première Guerre mondiale, le Corps quitte la caserne dans la matinée du 5 août 1914. Le régiment est engagé dans la région de Bièvre (Belgique), où | Au début de la Première Guerre mondiale, le Corps quitte la caserne dans la matinée du 5 août 1914. Il gagne le front en train. Le régiment est engagé dans la région de Bièvre (Belgique), où en août il perd {{formatnum:1111}} hommes, tués, blessés ou disparus. Fin août, il reçoit l'ordre de se replier. Il s'établi alors dans la région de Faux (département des Ardennes). En septembre, il participe à la contre-offensive de la Marne, au nord de Fère-Champenoise. De retour en Belgique, en octobre, il prend Zonnebeke avec le 114{{e}} RI. Entre octobre et novembre, le régiment perd {{formatnum:2308}} hommes. En cette fin d'année 1914, il aura perdu près de {{formatnum:6000}} hommes depuis le début de son engagement. | ||
En 1915 il est à Agny (Pas-de-Calais), qui est devenu | En 1915 il est à Agny (Pas-de-Calais), qui est devenu dès le début du conflit, un théâtre d'affrontements. Le 25 septembre, le 135{{e}} régiment d'infanterie compte à lui seul {{formatnum:1200}} hommes tués, blessés ou disparus. Sur l'année 1915 le régiment perd près de {{formatnum:2600}} hommes. | ||
Les années suivantes, le régiment combat dans la Meuse, à Verdun, dans l'Aisne et en Lorraine. Le 5 septembre 1918, le 3{{e}} bataillon du 135{{e}} RI prend un village formant une tête de pont, ce qui lui vaut une citation à l'Ordre du Corps d'Armée. Quelques temps après, le 2{{e}} bataillon est cité à l'Ordre de l'Armée à la suite d'une attaque contre une position ennemie fortement organisée et défendue. Le 4 novembre, le régiment force le passage du canal de la Sambre à l'Oise, au sud d'Hannapes (dans l'Aisne), ce qui lui vaut sa troisième citation à l'Ordre de l'Armée. | Les années suivantes, le régiment combat dans la Meuse, à Verdun, dans l'Aisne et en Lorraine. Le 5 septembre 1918, le 3{{e}} bataillon du 135{{e}} RI prend un village formant une tête de pont, ce qui lui vaut une citation à l'Ordre du Corps d'Armée. Quelques temps après, le 2{{e}} bataillon est cité à l'Ordre de l'Armée à la suite d'une attaque contre une position ennemie fortement organisée et défendue. Le 4 novembre, le régiment force le passage du canal de la Sambre à l'Oise, au sud d'Hannapes (dans l'Aisne), ce qui lui vaut sa troisième citation à l'Ordre de l'Armée. | ||
Quelques Angevins du 135{{e}} RI, morts pour la France durant la Première Guerre mondiale : [[Sévère Constant Bernard]], [[Théophile Louis Beutier]], [[Auguste Cadeau]], [[Eugène Chiron]], [[Louis Gabriel Alexandre Victor Pineau]], [[Firmin Jean Baptiste Poirier]], [[Mathurin René Alexis Richou]]. | Quelques Angevins du 135{{e}} RI, morts pour la France durant la Première Guerre mondiale : [[Sévère Constant Bernard|Sévère Bernard]], [[Théophile Louis Beutier|Théophile Beutier]], [[Auguste Cadeau]], [[Eugène Chiron]], [[Célestin Clémenceau]], [[Louis Gabriel Alexandre Victor Pineau|Louis Pineau]], [[Firmin Jean Baptiste Poirier|Firmin Poirier]], [[Mathurin René Alexis Richou|Mathurin Richou]]. | ||
'''Journaux des unités''' : | '''Journaux des unités''' : | ||
[[Fichier:Regiment 135e infanterie de ligne-drapeau.png|right|thumb|200px|alt=Drapeau du 135e régiment d'infanterie|Drapeau du 135e régiment d'infanterie]] | [[Fichier:Regiment 135e infanterie de ligne-drapeau.png|right|thumb|200px|alt=Drapeau du 135e régiment d'infanterie.|Drapeau du 135e régiment d'infanterie]] | ||
* [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005277dcacca99e/5277dcacccdb2 1er août - 21 septembre 1914], | * [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005277dcacca99e/5277dcacccdb2 1er août - 21 septembre 1914], | ||
* [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527be41314c8b/527be4131b198 22 septembre - 1er décembre 1914], | * [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527be41314c8b/527be4131b198 22 septembre - 1er décembre 1914], | ||
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Le 5{{e}} régiment des tirailleurs algériens (5{{e}} TA) était une unité d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée de terre française. Créé en 1913, il est dissous en 1940, puis recréé de 1951 à 1961 comme 5{{e}} bataillon de tirailleurs, et comme 5{{e}} régiment de tirailleurs, avant d'être dissous en 1962. | Le 5{{e}} régiment des tirailleurs algériens (5{{e}} TA) était une unité d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée de terre française. Créé en 1913, il est dissous en 1940, puis recréé de 1951 à 1961 comme 5{{e}} bataillon de tirailleurs, et comme 5{{e}} régiment de tirailleurs, avant d'être dissous en 1962. | ||
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== Le 6e régiment du génie == | == Le 6e régiment du génie == | ||
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Sources et annotations | Sources et annotations | ||
* Ministère de la défense - Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), Fiches sur Mémoire des Hommes, février - juillet 2014 | * Ministère de la défense - Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), Fiches sur ''Mémoire des Hommes'', février-juillet 2014 | ||
* Wikipédia, '' | * Wikipédia, ''135e régiment d'infanterie'', juillet 2014 | ||
* Wikipédia, ''5e régiment de tirailleurs algériens'', juillet 2014 | * Wikipédia, ''5e régiment de tirailleurs algériens'', juillet 2014 | ||
* Mairie d'Angers, ''De projets en projets - Desjardins'', 2009 | * Mairie d'Angers, ''De projets en projets - Desjardins'', 2009 | ||
* Ministère de la Culture, Base Mérimée (IA49006335), juillet 2014 | * Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (IA49006335)'', juillet 2014 | ||
* Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874 1878, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, tome 1 (Angers, Cholet) | * Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874 1878, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, tome 1 (Angers, Cholet) | ||