« Ardoisière de Châtelais » : différence entre les versions

De Wiki-Anjou
(complément)
m (Catégorie:Exploitation minière)
 
(2 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 3 : Ligne 3 :
On trouve sur la commune de [[Châtelais]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Les carrières de la Grande Besnardière, exploitées aux {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s, se situaient en limite de Châtelais et de L'Hôtellerie-de-Flée<ref>Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2004, p. 63</ref>, en affleurement d'une colline permettant l'exploitation à ciel ouvert.
On trouve sur la commune de [[Châtelais]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Les carrières de la Grande Besnardière, exploitées aux {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s, se situaient en limite de Châtelais et de L'Hôtellerie-de-Flée<ref>Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2004, p. 63</ref>, en affleurement d'une colline permettant l'exploitation à ciel ouvert.


Son activité date d'avant 1742. Elle est reprise en 1767 et s'arrêtera en 1870. Désaffecté, il ne reste que des vestiges de cet établissement industriel<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Châtelais, ardoisière de la Grande Besnardière)'', octobre 2012</ref>{{,}}<ref name="cerema-2015">CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, ''Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire – Annexe 6 Châtelais'', décembre 2015</ref>.
Son activité date d'avant 1742. Elle est reprise en 1767 et s'arrêtera en 1870. Désaffecté, il ne reste que des vestiges de cet établissement industriel<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Châtelais, ardoisière de la Grande Besnardière, IA49002437)'', 18 février 2003</ref>{{,}}<ref name="cerema-2015">CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, ''Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire – Annexe 6 Châtelais'', décembre 2015</ref>.


On trouve également à Châtelais une importante carrière de pierre à bâtir<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1, édition révisée par par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 685-686</ref>, deux mines de fer, l'une au lieu-dit La Parageais et l'autre  dans le secteur de La Lande<ref name="cerema-2015" />.
On trouve également à Châtelais une importante carrière de pierre à bâtir<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1, édition révisée par par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 685-686</ref>, deux mines de fer, l'une au lieu-dit La Parageais et l'autre  dans le secteur de La Lande<ref name="cerema-2015" />.


[[Châtelais]] se trouve dans le Segréen, à 42 kilomètres au nord-ouest d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de Châtelais'', juin 2010</ref>.
[[Châtelais]] se trouve dans le Segréen, à 42 kilomètres au nord-ouest d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de Châtelais'', juin 2010</ref>. L'ardoisière de la Grande Besnardière est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref name="merimee" />.




Sur le même sujet :
Sur le même sujet :
* [[Ardoisière de L'Hôtellerie-de-Flée]]
:• [[Ardoisière de L'Hôtellerie-de-Flée]]
* [[Ardoisières|Ardoisières en Anjou]]
:• [[Ardoisières|Ardoisières en Anjou]]
* [[Ardoisière (mot)]]
:• [[Ardoisière (mot)]]


Notes
Soources et annotations
{{Références}}
{{Références}}


{{BasPage Ardoisière}}
{{BasPage Ardoisière}}


[[Catégorie:Patrimoine minier et industriel|Ardoisere Chatelais]]
[[Catégorie:Exploitation minière|Ardoisiere Chatelais]]

Dernière version du 27 octobre 2021 à 17:07

Photographie d'ardoises.

On trouve sur la commune de Châtelais (Maine-et-Loire) des gisements de schiste ardoisier. Les carrières de la Grande Besnardière, exploitées aux XVIIIe et XIXe siècles, se situaient en limite de Châtelais et de L'Hôtellerie-de-Flée[1], en affleurement d'une colline permettant l'exploitation à ciel ouvert.

Son activité date d'avant 1742. Elle est reprise en 1767 et s'arrêtera en 1870. Désaffecté, il ne reste que des vestiges de cet établissement industriel[2],[3].

On trouve également à Châtelais une importante carrière de pierre à bâtir[4], deux mines de fer, l'une au lieu-dit La Parageais et l'autre dans le secteur de La Lande[3].

Châtelais se trouve dans le Segréen, à 42 kilomètres au nord-ouest d'Angers[5]. L'ardoisière de la Grande Besnardière est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[2].


Sur le même sujet :

Ardoisière de L'Hôtellerie-de-Flée
Ardoisières en Anjou
Ardoisière (mot)

Soources et annotations

  1. Gérard Linden, Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p. 63
  2. a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée (Châtelais, ardoisière de la Grande Besnardière, IA49002437), 18 février 2003
  3. a et b CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire – Annexe 6 Châtelais, décembre 2015
  4. Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1, édition révisée par par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 685-686
  5. Lion1906, Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de Châtelais, juin 2010

Sites ardoisiers en Maine-et-Loire : Angers, Angrie, Avrillé, Châtelais, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Jaille-Yvon, Juigné, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Saint-Barthélemy, Trélazé, Vern-d'Anjou.