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Capitale régionale du gouvernement de Vichy, Angers devient aussi en 1941 une capitale provinciale de l'armée allemande. L'administration militaire allemande (Militärverwaltung) s'y installe, et exerce son autorité sur dix-sept départements du grand ouest. Cette concentration de services la place alors 3{{e}} ville de France.
Pour Victor Chatenay, l'idée de résistance apparaît dès juillet 1940. Il fonde son réseau qui devient le plus important en Anjou. 107 arrestations le décime en partie. En 1942, il entre en clandestinité et part pour Londres en 1943. À la Libération, Victor Chatenay défilera dans les rues d'Angers aux côtés du général de Gaulle.
  | source_lien = * Gérard Goupil et Victor Chatenay, ''A la gloire de la Résistance française - Réseau Honneur et patrie'', H. Siraudeau, 1950
 
* Victor Chatenay, ''Mon Journal de Quatorze-Dix-huit'', Ed. du Courrier de l'Ouest, 1968
Après la guerre, il se lance en politique, devient maire d’Angers (1947-1959), sénateur de Maine-et-Loire (1948-1951) et député (1951-1959)<ref name="bgdp" />{{,}}<ref>Mairie d'Angers (Pascal Tellier ), ''Famille Chatenay : La Résistance, une affaire de famille'', dans la série ''Regards'', mars 2021</ref>{{,}}<ref>Michel Catala, ''Victor Chatenay et l'évolution politique de la ville d'Angers de 1947 à 1959'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 103, numéro 1, 1996, p. 109-131</ref>.
* Victor Chatenay, ''Mon Journal du temps du malheur'', Éd. du Courrier de l'Ouest, 1967
  | source_lien = * Gérard Goupil et Victor Chatenay, ''A la gloire de la Résistance française - Réseau Honneur et patrie'', H. Siraudeau (Angers), 1950
* Victor Chatenay, ''Mon Journal de Quatorze-Dix-huit'', Éd. du Courrier de l'Ouest (Angers), 1968
* Victor Chatenay, ''Mon Journal du temps du malheur'', Éd. du Courrier de l'Ouest (Angers), 1967
  | source_autres = * Service départemental de l'ONAC de Loire-Atlantique, ''La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy - Région Pays de Loire'', 18 novembre 2010
  | source_autres = * Service départemental de l'ONAC de Loire-Atlantique, ''La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy - Région Pays de Loire'', 18 novembre 2010
* ''1940-1945 : des Angevins en résistance'', éd. Archives départementales du Maine-et-Loire, octobre 2016
Références
{{Références}}
Sur le même sujet
* [[Jacques-Yves Mulliez]], résistant de l'Armée secrète.
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Dernière version du 18 novembre 2023 à 06:22

Mémoire de guerre‎, mémoire des hommes


Mémoire de guerre, mémoire des hommes
Cette page répertorie des hommes ou des femmes ayant vécu un conflit militaire.

Aide à la rédaction


Victor Chatenay est né le 3 avril 1886 à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire, France).

Résistant au réseau « Honneur et Patrie », dont il est le fondateur en 1940[1], est également combattant durant la Première Guerre mondiale et décoré de la croix de guerre.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le Maine-et-Loire est une zone occupée contrôlée par les Allemands. Capitale régionale du gouvernement de Vichy, Angers devient aussi en 1941 une capitale provinciale de l'armée allemande. L'administration militaire allemande (Militärverwaltung) s'y installe et exerce son autorité sur dix-sept départements du grand ouest. Cette concentration de services la place alors 3e ville de France.

Pour Victor Chatenay, l'idée de résistance apparaît dès juillet 1940. Il fonde son réseau qui devient le plus important en Anjou. 107 arrestations le décime en partie. En 1942, il entre en clandestinité et part pour Londres en 1943. À la Libération, Victor Chatenay défilera dans les rues d'Angers aux côtés du général de Gaulle.

Après la guerre, il se lance en politique, devient maire d’Angers (1947-1959), sénateur de Maine-et-Loire (1948-1951) et député (1951-1959)[1],[2],[3].


De 1939 à 1945, la Seconde Guerre mondiale a embrasé le monde. Elle a causé 62 millions de morts. 100 millions de soldats de 61 nations y ont pris part.

Conflit de la Seconde Guerre mondiale - Année 1940

1940 : Les cadets de Saumur, et d'autres éléments de l'Armée française, s’opposent en juin à l’avancée allemande sur la Loire.

Sources et annotations

  • Gérard Goupil et Victor Chatenay, A la gloire de la Résistance française - Réseau Honneur et patrie, H. Siraudeau (Angers), 1950
  • Victor Chatenay, Mon Journal de Quatorze-Dix-huit, Éd. du Courrier de l'Ouest (Angers), 1968
  • Victor Chatenay, Mon Journal du temps du malheur, Éd. du Courrier de l'Ouest (Angers), 1967
  • Service départemental de l'ONAC de Loire-Atlantique, La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy - Région Pays de Loire, 18 novembre 2010
  • 1940-1945 : des Angevins en résistance, éd. Archives départementales du Maine-et-Loire, octobre 2016

Références

  1. a et b Bertrand Gogendeau et Dominique Philippe, Angers, honneur et patrie : le réseau de résistance angevin dirigé par Victor Chatenay, 1940-1944, Éd. l'Harmattan (Paris), 2014
  2. Mairie d'Angers (Pascal Tellier ), Famille Chatenay : La Résistance, une affaire de famille, dans la série Regards, mars 2021
  3. Michel Catala, Victor Chatenay et l'évolution politique de la ville d'Angers de 1947 à 1959, dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 103, numéro 1, 1996, p. 109-131

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