« Jacques Cantiteau » : différence entre les versions
(Page créée avec « Il fut nommé prêtre au Pin en 1785. Il resta en poste jusqu’à sa mort en 1817 et fut donc curé pendant 32 ans. Il refusa de prêter serment à la Constitution Civ... ») |
mAucun résumé des modifications |
||
(5 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
'''Jacques Cantiteau''' (1752-1817) était un prêtre, nommé au [[Le Pin|Pin]] le 17 janvier 1785. Il resta en poste jusqu'à sa mort le 21 mai 1817, et y fut donc curé pendant 32 ans<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874-1878, Édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 3, p. 187 (curés)</ref>. | |||
Il refusa de prêter serment à la Constitution | Il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1791 (adoptée en France par l'Assemblée nationale constituante le 12 juillet 1790) et fut donc obligé de se cacher, sans doute localement dans les fermes du secteur – la mémoire locale raconte qu'il se cachait dans les caches souterraines de la Benneraie notamment – un vitrail dans l'église dans le transept droit le montre célébrant une messe clandestine à cet endroit (M. Cantiteau, curé du Pin-en-Mauges célébrant la messe sous la Terreur)<ref>Ministère de la Culture, ''Base Palissy (Le Pin-en-Mauges, verrière Cantiteau)'', 2003</ref>). | ||
Il fut l'un des premiers biographes de Jacques Cathelineau (1759-1793), né au Pin, premier généralissime de l'Armée catholique et royale pendant la Révolution française<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874-1878, Édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 3, p. 186 (Jacques Cathelineau)</ref>. Son témoignage est précieux puisqu'il l'a bien connu avant les évènements et jusqu'à sa mort : il a notamment fait l'éloge funèbre de Cathelineau. Il a écrit également ce qu'on a appelle ses « mémoires » qui ont permis aux premiers auteurs de relater la vie du général en chef (qui serviront au docteur Laffont Gouzi pour son ouvrage « Vie de Cathelineau » paru en 1820). | |||
Léon de La Sicotière a écrit en 1877 une biographie de l'abbé Cantiteau<ref>Léon de La Sicotière, ''Le curé Cantiteau : Notes sur les Cathelineau'', Germain et G. Grassin, 1877</ref>. | |||
== Notes == | |||
Sur le même sujet | |||
:• [[Histoire de l'Anjou et du Maine-et-Loire]] | |||
:• [[Musée d'art et d'histoire de Cholet]] | |||
Sources et annotions | |||
{{Références}} | |||
:Voir aussi | |||
:• Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874-1878, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1, p. 594 (Jacques Cathelineau) | |||
:• Michel Lagrée et Francis Orhant, ''Grégoire et Cathelineau, ou, La déchirure'', Éditions de l'Atelier, 1988, p. 51 | |||
:• Alain Gérard, ''La Vendée : 1789-1793'', Éditions Champ Vallon, 1992, p. 89 | |||
:• Nouvelle République du Centre-Ouest, ''BD : Cathelineau brave la République'', 31 juillet 2013 | |||
{{BasPage Culture}} | |||
{{DEFAULTSORT:Cantiteau, Jacques}} | |||
[[Catégorie:Personnalité de l'Anjou]] |
Dernière version du 22 décembre 2018 à 15:59
Jacques Cantiteau (1752-1817) était un prêtre, nommé au Pin le 17 janvier 1785. Il resta en poste jusqu'à sa mort le 21 mai 1817, et y fut donc curé pendant 32 ans[1].
Il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1791 (adoptée en France par l'Assemblée nationale constituante le 12 juillet 1790) et fut donc obligé de se cacher, sans doute localement dans les fermes du secteur – la mémoire locale raconte qu'il se cachait dans les caches souterraines de la Benneraie notamment – un vitrail dans l'église dans le transept droit le montre célébrant une messe clandestine à cet endroit (M. Cantiteau, curé du Pin-en-Mauges célébrant la messe sous la Terreur)[2]).
Il fut l'un des premiers biographes de Jacques Cathelineau (1759-1793), né au Pin, premier généralissime de l'Armée catholique et royale pendant la Révolution française[3]. Son témoignage est précieux puisqu'il l'a bien connu avant les évènements et jusqu'à sa mort : il a notamment fait l'éloge funèbre de Cathelineau. Il a écrit également ce qu'on a appelle ses « mémoires » qui ont permis aux premiers auteurs de relater la vie du général en chef (qui serviront au docteur Laffont Gouzi pour son ouvrage « Vie de Cathelineau » paru en 1820).
Léon de La Sicotière a écrit en 1877 une biographie de l'abbé Cantiteau[4].
Notes
Sur le même sujet
Sources et annotions
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 3, p. 187 (curés)
- ↑ Ministère de la Culture, Base Palissy (Le Pin-en-Mauges, verrière Cantiteau), 2003
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 3, p. 186 (Jacques Cathelineau)
- ↑ Léon de La Sicotière, Le curé Cantiteau : Notes sur les Cathelineau, Germain et G. Grassin, 1877
- Voir aussi
- • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1, p. 594 (Jacques Cathelineau)
- • Michel Lagrée et Francis Orhant, Grégoire et Cathelineau, ou, La déchirure, Éditions de l'Atelier, 1988, p. 51
- • Alain Gérard, La Vendée : 1789-1793, Éditions Champ Vallon, 1992, p. 89
- • Nouvelle République du Centre-Ouest, BD : Cathelineau brave la République, 31 juillet 2013