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On trouve sur la commune de [[L'Hôtellerie-de-Flée]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. On y trouvaient les carrières de la Grande Besnardière, exploitées aux {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s, et qui se situaient en limite de L'Hôtellerie-de-Flée et de Châtelais<ref>Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2004, p. 63</ref>. Sur L'Hôtellerie, à la Tirande, une exploitation industrielle se fera durant trois ans à partir de 1921 sur un gisement d'ardoise fissible de qualité<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (L'Hôtellerie-de-Flée, ardoisière Aura, IA49002227)'', 18 février 2003</ref>{{,}}<ref name="persee-997.3955">Paul Brebion, ''L'AURA (1921-1924) : l'idée du contrôle des entreprises par les travailleurs'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, pp. 239-245</ref>. | |||
Cette petite exploitation est gérée par la société AURA, dont le capital est détenu par la Fédération nationale des travailleurs du sous-sol et parties similaires (FNTSS-CGT). En 1923, la production est de plus de {{formatnum:42000}} ardoises pour 5 ouvriers fendeurs. L'année suivante, en 1924, le fond est de 70 mètres de diamètre et de 21 mètres de profondeur. Rencontrant des problèmes sociaux, financiers et techniques, l'entreprise ferme en avril<ref name="persee-997.3955" />{{,}}<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2, édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau, 1978, p. 284</ref>. | |||
Plus généralement, les sites ardoisiers se développent aux {{XIXe}} et {{XXs}}s. Seize carrières sont mentionnées en Maine-et-Loire en [[1826]]. Concernant les ardoisières, on trouve celle de Misengrain (Noyant-la-Gravoyère), mentionnée dès le {{XVIIs}}, celle de la Grande Besnardière (Châtelais), exploitée au {{XVIIIs}}, celles à Tirande et Grimet (L'Hôtellerie-de-Flée), et celle de Saint-Blaise (Noyant-la-Gravoyère). On trouvaient également plusieurs autres carrières, comme de grès aux lieux-dits les Anges et les Perrières à l'Hôtellerie-de-Flée<ref>Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire - Centre de ressources), ''Base Mérimée (Pays Segréen, carrières, IA49002284)'', février 2003</ref>. | |||
[[L'Hôtellerie-de-Flée]] se trouve dans le Segréen, à 39 kilomètres au nord-ouest d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de L'Hôtellerie-de-Flée'', juin 2010</ref>. L'ardoisière Aura est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel. | |||
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:• [[Ardoisière de Châtelais]] | |||
:• [[Arts et métiers mécaniques - tome 1 - page 47|Arts et métiers mécaniques (1782)]] | |||
:• [[Ardoisières|Ardoisières en Anjou]] | |||
:• [[Ardoisière (mot)]] | |||
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On trouve sur la commune de L'Hôtellerie-de-Flée (Maine-et-Loire) des gisements de schiste ardoisier. On y trouvaient les carrières de la Grande Besnardière, exploitées aux XVIIIe et XIXe siècles, et qui se situaient en limite de L'Hôtellerie-de-Flée et de Châtelais[1]. Sur L'Hôtellerie, à la Tirande, une exploitation industrielle se fera durant trois ans à partir de 1921 sur un gisement d'ardoise fissible de qualité[2],[3].
Cette petite exploitation est gérée par la société AURA, dont le capital est détenu par la Fédération nationale des travailleurs du sous-sol et parties similaires (FNTSS-CGT). En 1923, la production est de plus de 42 000 ardoises pour 5 ouvriers fendeurs. L'année suivante, en 1924, le fond est de 70 mètres de diamètre et de 21 mètres de profondeur. Rencontrant des problèmes sociaux, financiers et techniques, l'entreprise ferme en avril[3],[4].
Plus généralement, les sites ardoisiers se développent aux XIXe et XXe siècles. Seize carrières sont mentionnées en Maine-et-Loire en 1826. Concernant les ardoisières, on trouve celle de Misengrain (Noyant-la-Gravoyère), mentionnée dès le XVIIe siècle, celle de la Grande Besnardière (Châtelais), exploitée au XVIIIe siècle, celles à Tirande et Grimet (L'Hôtellerie-de-Flée), et celle de Saint-Blaise (Noyant-la-Gravoyère). On trouvaient également plusieurs autres carrières, comme de grès aux lieux-dits les Anges et les Perrières à l'Hôtellerie-de-Flée[5].
L'Hôtellerie-de-Flée se trouve dans le Segréen, à 39 kilomètres au nord-ouest d'Angers[6]. L'ardoisière Aura est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Sur le même sujet :
- • Ardoisière de Châtelais
- • Arts et métiers mécaniques (1782)
- • Ardoisières en Anjou
- • Ardoisière (mot)
Sources et annotations
- ↑ Gérard Linden, Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p. 63
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (L'Hôtellerie-de-Flée, ardoisière Aura, IA49002227), 18 février 2003
- ↑ a et b Paul Brebion, L'AURA (1921-1924) : l'idée du contrôle des entreprises par les travailleurs, dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 104, numéro 3, 1997, Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France, textes réunis par Jean-Luc Marais, pp. 239-245
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2, édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau, 1978, p. 284
- ↑ Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire - Centre de ressources), Base Mérimée (Pays Segréen, carrières, IA49002284), février 2003
- ↑ Lion1906, Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de L'Hôtellerie-de-Flée, juin 2010
Sites ardoisiers en Maine-et-Loire : Angers, Angrie, Avrillé, Châtelais, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Jaille-Yvon, Juigné, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Saint-Barthélemy, Trélazé, Vern-d'Anjou.