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Il existait plusieurs centres ardoisiers : Avrillé, Châtelais, Combrée, Juigné-sur-Loire, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Vern-d'Anjou et Trélazé en Maine-et-Loire, Congrier, Javron et Renazé en Mayenne, Grand-Auverné en Loire-Atlantique<ref>Julien Derouet, ''Paroles de mineurs d'ardoise'', Cheminements, 2009, p. 9</ref>. À Vern, l'exploitation de l'ardoise dans des carrières à ciel ouvert remonte au {{XVIs}}<ref name="IA49009944" />. Deux carrières y seront exploitées, celle de la Gilardière et celle de Sainte-Marie-Eugénie<ref>Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2004, p. 243</ref>. À la Gilardière, la carrière est ouverte en 1959 et sa profondeur atteindra 160 mètres, avant de fermer en 1967<ref>Gérard Linden, ''op. cit.'', p. 126</ref>.


On trouvait également sur la commune des briqueteries et des fours à chaux<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Vern-d'Anjou)'', octobre 2008</ref>.


Sur le même sujet :
[[Vern-d'Anjou]] se trouve dans le Segréen, à 25 kilomètres au nord-ouest d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de Vern-d'Anjou'', juin 2010</ref>. Les carrières de Vern-d'Anjou sont inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
* [[Ardoisières|Ardoisières en Anjou]]
 
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Sur le même sujet
:[[Ardoisières|Ardoisières en Anjou]]
:• [[Ardoisière (mot)]]


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[[Catégorie:Patrimoine minier et industriel]]
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Dernière version du 21 janvier 2023 à 05:57

On trouve sur la commune de Vern-d'Anjou (Maine-et-Loire) des gisements de schiste ardoisier. L'exploitation de l'ardoise dans des carrières à ciel ouvert remonte au XVIe siècle, avant même celle de La Pouëze. On trouvait des carrières à la Bichetière, la Blunière et la Pinardière, lieux d'extraction d'ardoise aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles[1],[2].

Photographie d'ardoises.

Il existait plusieurs centres ardoisiers : Avrillé, Châtelais, Combrée, Juigné-sur-Loire, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Vern-d'Anjou et Trélazé en Maine-et-Loire, Congrier, Javron et Renazé en Mayenne, Grand-Auverné en Loire-Atlantique[3]. À Vern, l'exploitation de l'ardoise dans des carrières à ciel ouvert remonte au XVIe siècle[1]. Deux carrières y seront exploitées, celle de la Gilardière et celle de Sainte-Marie-Eugénie[4]. À la Gilardière, la carrière est ouverte en 1959 et sa profondeur atteindra 160 mètres, avant de fermer en 1967[5].

On trouvait également sur la commune des briqueteries et des fours à chaux[6].

Vern-d'Anjou se trouve dans le Segréen, à 25 kilomètres au nord-ouest d'Angers[7]. Les carrières de Vern-d'Anjou sont inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel.


Sur le même sujet

Ardoisières en Anjou
Ardoisière (mot)

Notes

  1. a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée (Les carrières de Vern-d'Anjou, IA49009944), 24 octobre 2008
  2. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 4, édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier, H. Siraudeau, 1996, p. 719
  3. Julien Derouet, Paroles de mineurs d'ardoise, Cheminements, 2009, p. 9
  4. Gérard Linden, Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p. 243
  5. Gérard Linden, op. cit., p. 126
  6. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Vern-d'Anjou), octobre 2008
  7. Lion1906, Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de Vern-d'Anjou, juin 2010

Sites ardoisiers en Maine-et-Loire : Angers, Angrie, Avrillé, Châtelais, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Jaille-Yvon, Juigné, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Saint-Barthélemy, Trélazé, Vern-d'Anjou.