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Artiste [[Liste des personnalités de Maine-et-Loire|angevin]], '''Étienne-Hippolyte Maindron''', dit Hippolyte Maindron, est un sculpteur et dessinateur romantique du {{XIXs}}. On lui doit notamment deux œuvres situées en l'église Notre-Dame de Cholet.
Artiste [[Liste des personnalités de Maine-et-Loire|angevin]], '''Étienne-Hippolyte Maindron''', dit Hippolyte Maindron, est un sculpteur et dessinateur romantique du {{XIXs}}. On lui doit notamment deux œuvres situées en l'église Notre-Dame de Cholet.




Étienne-Hippolyte Maindron naît à [[Champtoceaux]] ([[Maine-et-Loire]]) le 6 décembre [[1801]]. Il se rend à Paris où il devient élève de [[Pierre-Jean David d'Angers|David d'Angers]]. Il expose notamment au Salon de 1833, salon de peinture et de sculpture d'œuvres agréées par l'Académie des beaux-arts, au Salon de 1844, de 1859, 1863, 1880, et à l'exposition universelle de 1867. Il acquiert sa notoriété avec ''Thésée vainqueur du Minotaure'' (1828) et ''Vélléda'' (1839). Au milieu du {{XIXs}}, l'État lui commande deux groupes à placer sous le péristyle d'entrée du Panthéon Sainte-Geneviève (Paris), ''Attila et sainte Geneviève'', qu'il réalise en 1857, et ''La conversion de Clovis par saint Rémi'' qu'il réalise en 1865. Ses œuvres sont actuellement exposées en l'[[église Notre-Dame de Cholet]].
== L'artiste ==
Étienne-Hippolyte Maindron<ref>Maindron, Étienne-Hippolyte (1801-1884)</ref> naît à [[Champtoceaux]], en [[Maine-et-Loire]], le 6 décembre [[1801]]. Il se rend à Paris où il devient élève de [[Pierre-Jean David d'Angers|David d'Angers]]. Il expose notamment au Salon de 1833, salon de peinture et de sculpture d'œuvres agréées par l'Académie des beaux-arts, au Salon de 1844, de 1859, 1863, 1880, et à l'exposition universelle de 1867. Il acquiert sa notoriété avec ''Thésée vainqueur du Minotaure'' (1828) et ''Vélléda'' (1839). Au milieu du {{XIXs}}, l'État lui commande deux groupes à placer sous le péristyle d'entrée du Panthéon Sainte-Geneviève (Paris), ''Attila et sainte Geneviève'', qu'il réalise en 1857, et ''La conversion de Clovis par saint Rémi'' qu'il réalise en 1865. Ses œuvres sont actuellement exposées en l'[[église Notre-Dame de Cholet]].


L'artiste meurt à Paris le 21 mars [[1884]].
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== Ses œuvres ==
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* ''Aloys Senefelder'' (1772-1834), sculpture, statue de 1846 ;
* ''Aloys Senefelder'' (1772-1834), sculpture, statue de 1846 ;
* ''Bélisaire'', dessin au fusain ;
* ''Bélisaire'', dessin au fusain ;
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Sources et annotations
Sources et annotations
:• [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14911633b Notice d'autorité BnF]
{{Références}}
:• [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=MAINDRON%20Etienne%20Hippolyte&DOM=All&REL_SPECIFIC=3 ''MAINDRON Etienne Hippolyte'' sur la base Joconde] du ministère de la Culture
 
:• Ministère de la Culture, Base Joconde, Angers musée des beaux-arts, Oeuvres de MAINDRON Etienne Hippolyte, mars 2016
:• ''Revue de Paris : journal critique, politique et littéraire'', Tome seizième, 1843, p. 124
:• Simone Maillard-Bourdillon, ''Visages de l'Anjou : L'art en Anjou'', coll. Provinciales, Horizons de France (Paris), 1951, p. 175-176
:• Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', Tome 2 (D à M), Édition révisée de 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau (Angers), p. 402
:• Académie des beaux-arts, ''Procès-verbaux de l'Académie des Beaux-arts : 1830-1834'', Librairie Droz, 2001, p. 32 et 98
:• Didier Philippot et Fabienne Bercegol, ''La pensée du paradoxe: approches du romantisme : hommage à Michel Crouzet'', Presses Paris Sorbonne, 2006, p. 625





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Sculpture de sainte Geneviève désarmant Attila.
Sainte Geneviève désarmant Attila

Artiste angevin, Étienne-Hippolyte Maindron, dit Hippolyte Maindron, est un sculpteur et dessinateur romantique du XIXe siècle. On lui doit notamment deux œuvres situées en l'église Notre-Dame de Cholet.


L'artiste

Étienne-Hippolyte Maindron[1] naît à Champtoceaux, en Maine-et-Loire, le 6 décembre 1801. Il se rend à Paris où il devient élève de David d'Angers. Il expose notamment au Salon de 1833, salon de peinture et de sculpture d'œuvres agréées par l'Académie des beaux-arts, au Salon de 1844, de 1859, 1863, 1880, et à l'exposition universelle de 1867. Il acquiert sa notoriété avec Thésée vainqueur du Minotaure (1828) et Vélléda (1839). Au milieu du XIXe siècle, l'État lui commande deux groupes à placer sous le péristyle d'entrée du Panthéon Sainte-Geneviève (Paris), Attila et sainte Geneviève, qu'il réalise en 1857, et La conversion de Clovis par saint Rémi qu'il réalise en 1865. Ses œuvres sont actuellement exposées en l'église Notre-Dame de Cholet.

L'artiste meurt à Paris le 21 mars 1884[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8].

Ses œuvres

Plusieurs de ses œuvres sont exposées au musée des beaux-arts d'Angers[9] :

  • Aloys Senefelder (1772-1834), sculpture, statue de 1846 ;
  • Bélisaire, dessin au fusain ;
  • Camille Desmoulins (1760-1794), sculpture, médaillon en relief ;
  • Général Hoche (1768-1797), sculpture, médaillon en relief ;
  • Général Marceau (1769-1796), sculpture, médaillon en relief ;
  • Geneviève de Brabant, sculpture, groupe relié, aux alentours de 1852 ;
  • Jeune berger piqué par un serpent, sculpture, statue de 1842 ;
  • Jeune fille, sculpture, buste, d'avant 1884 ;
  • La France s'appuyant sur la jeune armée, sculpture, groupe relié ;
  • La fraternité, sculpture de 1850 ;
  • La résurrection de Lazare, sculpture de 1866 ;
  • L'art l'industrie et l'agriculture, fronton du cercle du boulevard à Angers, sculpture, groupe relié de 1855 ;
  • Le commerce, sculpture, statuette ;
  • L'inspiration musicale, sculpture, statue, aux alentours de 1872 ;
  • Molière (1622-1673), sculpture, médaillon en relief ;
  • Sainte Geneviève désarme Attila, sculpture, groupe relié de 1845 ;
  • Thésée vainqueur du minotaure, sculpture, statue de 1828 ;
  • Un général du Ier Empire, sculpture, statue ;
  • Vélléda, dessin à la mine de plomb, de 1839 ;
  • Vélléda, sculpture, statue de 1839.

Notes

Sur le même sujet

David d'Angers (1788-1856)
Jules Lenepveu (1819-1898)
Ludovic Alleaume (1859-1941)
Peinture, sculpture, photographie
Personnalités, artistes, écrivains

Sources et annotations

  1. Maindron, Étienne-Hippolyte (1801-1884)
  2. Notice d'autorité BnF
  3. Ministère de la Culture, Base Joconde, Angers musée des beaux-arts, Oeuvres de MAINDRON Etienne Hippolyte, mars 2016
  4. Revue de Paris : journal critique, politique et littéraire, Tome seizième, 1843, p. 124
  5. Simone Maillard-Bourdillon, Visages de l'Anjou : L'art en Anjou, coll. Provinciales, Horizons de France (Paris), 1951, pp. 175-176
  6. Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, Tome 2 (D à M), Édition révisée de 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau (Angers), p. 402
  7. Académie des beaux-arts, Procès-verbaux de l'Académie des Beaux-arts : 1830-1834, Librairie Droz, 2001, p. 32 et 98
  8. Didier Philippot et Fabienne Bercegol, La pensée du paradoxe: approches du romantisme : hommage à Michel Crouzet, Presses Paris Sorbonne, 2006, p. 625
  9. MAINDRON Etienne Hippolyte sur la base Joconde du ministère de la Culture