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(Ardoisière de L'Hôtellerie-de-Flée)
 
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Plus générallement, les sites ardoisiers se développent aux {{XIXe}} et {{XXs}}s. Seize carrières sont mentionnées en Maine-et-Loire en 1826. Concernant les ardoisières, on trouve celle de Misengrain (Noyant-la-Gravoyère), mentionnée dès le {{XVIIs}}, celle de la Grande Besnardière (Châtelais), exploitée au {{XVIIIs}}, celles à Tirande et Grimet (L'Hôtellerie-de-Flée), et celle de Saint-Blaise (Noyant-la-Gravoyère). On trouvaient également plusieurs autres carrières, comme de grès aux lieux-dits les Anges et les Perrières à l'Hôtellerie-de-Flée<ref>Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire - Centre de ressources), ''Base Mérimée (Pays Segréen, carrières, IA49002284)'', février 2003</ref>.
 
[[L'Hôtellerie-de-Flée]] se trouve dans le Segréen, à 39 kilomètres au nord-ouest d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de L'Hôtellerie-de-Flée'', juin 2010</ref>.




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[[Catégorie:Patrimoine minier et industriel]]
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Version du 5 novembre 2016 à 07:53

Photographie d'ardoises.

On trouve sur la commune de L'Hôtellerie-de-Flée (Maine-et-Loire) des gisements de schiste ardoisier. On y trouvaient les carrières de la Grande Besnardière, exploitées aux XVIIIe et XIXe siècles, et qui se situaient en limite de L'Hôtellerie-de-Flée et de Châtelais[1]. Sur L'Hôtellerie, à la Tirande, une exploitation industrielle se fera durant trois ans à partir de 1921 sur un gisement d'ardoise fissible de qualité[2],[3].

Cette petite exploitation est gérée par la société AURA, dont le capital est détenu par la Fédération nationale des travailleurs du sous-sol et parties similaires (FNTSS-CGT). En 1923, la production est de plus de 42 000 ardoises pour 5 ouvriers fendeurs. L'année suivante, en 1924, le fond est de 70 mètres de diamètre et de 21 mètres de profondeur. Rencontrant des problèmes sociaux, financiers et techniques, l'entreprise ferme en avril[3],[4].

Plus générallement, les sites ardoisiers se développent aux XIXe et XXe siècles. Seize carrières sont mentionnées en Maine-et-Loire en 1826. Concernant les ardoisières, on trouve celle de Misengrain (Noyant-la-Gravoyère), mentionnée dès le XVIIe siècle, celle de la Grande Besnardière (Châtelais), exploitée au XVIIIe siècle, celles à Tirande et Grimet (L'Hôtellerie-de-Flée), et celle de Saint-Blaise (Noyant-la-Gravoyère). On trouvaient également plusieurs autres carrières, comme de grès aux lieux-dits les Anges et les Perrières à l'Hôtellerie-de-Flée[5].

L'Hôtellerie-de-Flée se trouve dans le Segréen, à 39 kilomètres au nord-ouest d'Angers[6].


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Notes

  1. Gérard Linden, Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p. 63
  2. Ministère de la Culture, Base Mérimée (L'Hôtellerie-de-Flée, ardoisière Aura), novembre 2012
  3. a et b Paul Brebion, L'AURA (1921-1924) : l'idée du contrôle des entreprises par les travailleurs, dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 104, numéro 3, 1997, Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France, textes réunis par Jean-Luc Marais, pp. 239-245
  4. Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2, édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau, 1978, p. 284
  5. Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire - Centre de ressources), Base Mérimée (Pays Segréen, carrières, IA49002284), février 2003
  6. Lion1906, Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de L'Hôtellerie-de-Flée, juin 2010

Sites ardoisiers en Maine-et-Loire : Angers, Angrie, Avrillé, Châtelais, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Jaille-Yvon, Juigné, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Saint-Barthélemy, Trélazé, Vern-d'Anjou.