Saint-Hyppolite-sur-Dive

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Saint-Hyppolite-sur-Dive
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Saint-Just-sur-Dive
Note(s) Absorbée en 1795
Situation dans le département

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Anciennes communes

Saint-Hyppolite-sur-Dive (Saint-Hippolyte) est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49), intégrée à Saint-Just-sur-Dive en 1795, qui se situe dans le Saumurois au nord du bourg de Saint-Just à la confluence de la Dive et du Thouet.


Généralités

Saint-Hyppolite-sur-Dive est érigée en municipalité à la Révolution (Terra apud portum Sancti Ypoliti au XIe, St-Hippolyte sur Dive et sur Thouet au XVIIe, Saint-Hyppolite-sur-Dive au XVIIIe, Saint-Hippolyte-sur-Dive au XIXe). Elle est réunie à Saint-Just-sur-Dive en 1795, et fait partie jusqu'alors du canton de Chacé et du district de Saumur[1],[2],[3],[4].

Le territoire dépend encore au Xe siècle de la viguerie de Chênehutte. Le village se développe à l'emplacement de l'ancienne villa romaine d'Anézon, au confluent de la Dive et du Thouet. Un prieuré-cure est constitué par la Trinité de Mauléon. Le manoir seigneurial encadre l'église. Au XVIIIe, Saint-Hippolyte-sur-Dive dépend de l'élection de Montreuil-Bellay, du grenier à sel de Saumur[5].

Sa population est de 34 feux en 1790[5].

 
Confluent du Thouet et de la Dive

Célestin Port (1878)

Saint-Hippolyte-sur-Dive dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[6] :

« Saint-Hippolyte-sur-Dive, cne de Saint-Just-sur-Dive. — Terra apud portum Sancti Ypoliti 1080 circa (Cartul. Saint-Aubin, f. 76). — Ancien bourg paroissial, dont il ne reste plus vestige. Le territoire dépendait encore au Xe s. de la viguerie de Chênehutte. L’église dut sans doute son origine aux moines de Saint-Florent, qui vers cette époque devinrent propriétaires du domaine. Elle s’élevait sur l’emplacement de l’ancienne et importante villa romaine de Lézon, V. ce mot, au confluent de la Dive et du Thouet : St-Hippolyte sur Dive et sur Thouet, est-il dit en 1614 (St-Aubin, Voie Arten., I, 124). Vers S.-O. se trouvait le cimetière, entre deux chemins, dont le plus éloigné est dit encore la Haute-Voie. Il n’avait plus à la fin du XVIIe s. ni clôtures, ni murs, servait à la pâture des bestiaux et fut réduit de moitié pour être arrenté. — Le seigneur de Montvau, V. ce mot, dont le manoir encadrait l’église, était seigneur de la petite paroisse — 34 feux en 1790, — comprenant la Motte, Bron et partie de Rogerille. — On ignore à quelle époque elle passa aux droits de la Trinité de Mauléon, qui y constitua un prieuré-cure — et non une simple cure comme l’indique le Pouillé de 1783, — à la présentation de l’abbé, dans le ressort du Diocèse de Poitiers, de l’Archiprêtré de Thouars, de l’Election de Montreuil-Bellay, du Grenier à sel de Saumur, du District en 1788 de Montreuil-B., en 1790 de Saumur.

Prieurs-Curés : Guill. Robinet, 1448. — Jean Angevin, 1529. — Franç. de la Cour, 1573.— Pierre Chevreau, 1573.— Gab. Théard, religieux de Toussaint d’Angers, ..... — Pierre Cerveau, 1597, 1608. — Franç. Cerneau ou de Cerveau, 1618. — Jean Moyré, prieur de Montsoreau, 1625. — Mic. Masson ou Lemasson, 1630. — Franç. Lemaistre, religieux de Bellebranche, 1642, 1675. — Jacq. Guillot, 1678, 1684. — Franç. Jousselin, 1686, 1708. — R. de la Coste, 1719. — Jacq. Chevalier, 1735, 1763. — Benjamin Gigault de Targé, 1776, 1786.

L’église comprenait une étroite nef, ajoutée à la chapelle primitive, à fond plat, formant chœur, et fut vendue natt avec le cimetière, le 22 fructidor an IV. Elle a été démolie vers 1845. La ferme actuelle de Gâtines, V. ce mot, a été construite à 50 mètres vers N. avec partie des débris. Nulle autre habitation ne subsiste plus jusqu’au bourg de St-Just. V. ce mot. A quelques mètres, en amont, on s’occupe en ce moment (juin 1877) de jeter un pont de pierre sur le Thouet.

Arch. de M.-et-L. H la Trinité de Mauléon et Q n° 089. — Arch. comm. de St-Just-sur-Dive. »

Notes

Homonymies : Saint-Hippolyte dans l'Aveyron, Saint-Hippolyte dans le Cantal, Saint-Hippolyte en Charente-Maritime, Saint-Hippolyte dans le Doubs, Saint-Hippolyte en Gironde, Saint-Hippolyte dans le Haut-Rhin, Saint-Hippolyte en Indre-et-Loire, Saint-Hippolyte dans les Pyrénées-Orientales, Saint-Hippolyte-de-Caton, Saint-Hippolyte-de-Montaigu et Saint-Hippolyte-du-Fort dans le Gard, Saint-Hippolyte-le-Graveyron dans le Vaucluse.

Sources et annotations

  1. École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Hyppolite-sur-Dive, 2007
  2. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 164
  3. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule, III – Les noms de personne contenus dans les noms de lieux, Éditions du CNRS (Paris), 1985, p. 105
  4. Pierre Henri Alfred de Lastic-Saint-Jal, Archiprêtré de Thouars, dans L'Église et la Révolution à Niort et dans les Deux-Sèvres, Niort et Poitiers, 1870, p. 304
  5. a et b Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 107-108
  6. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3e (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878, p. 391-392