Se quémenter
En Anjou
- se quémenter
Mot
Verbe, forme pronominale de quémenter.
En Anjou, se quémenter pour se préoccuper, s'inquiéter, se lamenter.
Glossaire V. et O.
Dans le glossaire de Verrier et Onillon : « Quémenter (se) (Sar., My., By.), v. réf. — Se préoccuper, s'inquiéter. Cf. Se Guémenter, pour l'étymol. Hist. « Je viens déjà de dire que ni l'un ni l'autre ne se quémentait beaucoup des gloire et avantages de la seigneurie. » (En note : Se quémenter et même se guémenter. . . de Quement, — comment. Se demander le comment.) — Histoires du vx tps, p. 84. — Nous signalons seulement cette étym. — « Toutefois, auparavant que de se départir d'ici-bas, maîtresse Febvre, jetant vives larmes de laisser derrière elle un pauvre petit chérubin de fillette qui se guémentait encore quasiment après la mamelle. . . » (Id., 376,7). »
Notes
- Voir aussi se guémanter, pouvère, charrayer.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 161
- Jules de Glouvet, Le marinier : Au bord de la Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2002, p. 50
- Fourchafoin (Henri Jubeau, poète patoisant angevin), Patois angevin - Petit glossaire du rimiau "détach' pas l'chin", 8 mai 2015 (rimiau publié dans le recueil Entre Autres aux éditions du Petit Pavé)