Dictionnaire La Châtre 1856 t.1 p. 261

De Wiki-Anjou
Langue et littérature angevine
Document   Le dictionnaire universel
Auteur   Maurice La Châtre
Année d'édition   1856
Éditeur   Administration de librairie
Note(s)   Tome premier



Extrait de l'ouvrage de Maurice La Châtre, Le dictionnaire universel, panthéon historique, littéraire et encyclopédie illustrée, tome premier (A-G), Administration de librairie (Paris), p. 261, 1856 (notice BnF). Angers, Angevin.

Page 261 du dictionnaire La Châtre.

Maurice La Châtre (1814-1900), diplômé du Prytanée national militaire, éditeur, écrivain et lexicographe. Il rédige de 1852 à 1856 son dictionnaire universel en 2 volumes avec le concours et d'après les travaux d'hommes de lettres, savants et artistes. Il en publiera en 1865 une nouvelle édition sous le titre de Nouveau dictionnaire universel. Il édite de nombreux ouvrages tels que Crimes célèbres d'Alexandre Dumas, Fragments historiques de Louis-Napoléon Bonaparte, Costumes historiques de la France de Paul Lacroix, Le Capital de Karl Marx, etc. Il sera plusieurs fois condamné pour ses publications, dont pour son Histoire des papes.

« ANGERS (du lat. Andecavi ou Andegavi). Géogr. Ville de France de 40,000 âmes, chef-lieu du département de Maine-et-Loire, autrefois capitale du duché d'Anjou ; siège d'un évêché, fondé avant 380 ; d'une cour d'appel à laquelle ressortissent les départements de la Mayenne, de la Sarthe et de Maine-et-Loire, et d'un tribunal de première instance et de commerce. Angers possède aussi une bourse de commerce, une chambre des manufactures, un collège royal, une école des arts-et-métiers, une institution de sourds-muets, et plusieurs autres établissements d'instruction publique. Cette ville, bâtie en amphithéâtre sur le penchant d'une colline, est admirablement située : elle a, sur la Mayenne, un port très-fréquenté. Dans les environs d'Angers se trouvent de célèbres ardoisières qui emploient trois mille ouvriers et dont les exportations s'élèvent à 1,500,000 fr. Patrie de René d'Anjou, de Ménage, de David (le sculpteur).

ANGEVIN, INE, adj. et s. Habitant d'Angers ou de l'Anjou. Les Angevins, jadis libres, passèrent successivement, depuis, sous la domination des Romains, des Visigoths et des Francs. Sous les rois de la seconde race, les Angevins furent gouvernés par des comtes particuliers. Tu es, belle Angevine, un bel astre des cieux. (Ronsard.) | Qui appartient à Angers, à l'Anjou ou à ses habitants. Mœurs, coutumes, lois angevines. | Marche angevine. L'un des deux comtés en lesquels fut divisé l'Anjou, sous les rois de la seconde race, situé sur la rive droite de la Mayenne, ayant pour capital Châteauneuf. La marche angevine fut donnée l'an 850 par Charles le Chauve à Robert le Fort, qui eut pour successeur son fils Eude, depuis roi de France. | Formules angevines. Célèbre recueil de formules des actes publics de l'Anjou.

ANGEVIN, s. m. Monnaie de peu de valeur frappée autrefois à Angers. On dit aussi angevine. »


Voir aussi pages 278 du t. 1, 417 du t. 2.


Sur le même sujet : Encyclopédie Diderot (1751), Dictionnaire Trévoux (1771), Indicateur de Millet (1864), Dictionnaire Larousse (1870), Tableau de la France de Michelet (1875), Tour de France par deux enfants (1904).

Autres documents : carte de Guyet (1579), carte de Fer et Inselin (1697), carte de Nolin (1759), atlas de Levasseur (1852), indicateur de Millet de la Turtaudière (1861), dictionnaire Port (1874), géographie de Michelet (1875), géographie de Verne (1876), notice de Milon (1889), carte de Alard (1899), carte de Verrier et Onillon (1908), ainsi que la liste des cartes et le Maine-et-Loire au XIXe.


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