Marcel Francis Eugène Thibault
De 1939 à 1945, la Seconde Guerre mondiale a embrasé le monde. Elle a causé 62 millions de morts. 100 millions de soldats de 61 nations y ont pris part.
Août 1944 : Pouancé est la première ville du département libérée, suivie de Segré puis du Lion-d'Angers. Le 10, la ville d'Angers est à son tour libérée.
Cette page répertorie des hommes ou des femmes ayant vécu un conflit militaire.
Marcel Francis Eugène Thibault est né le 22 novembre 1898 à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire, France).
Déporté.
Mort en déportation durant la Seconde Guerre mondiale, le 1er décembre 1944 à Güsen (Autriche).
En 1917, Marcel Thibault est engagé volontaire. Après guerre, il ouvre une échoppe de cordonnier à Tours (Indre-et-Loire), et entre plus tard aux Postes, télégraphes et téléphones (PTT).
À la mobilisation de 1939, il est affecté en Ardèche. Démobilisé, il est arrêté à Laval en 1941, suite à des distributions de tracts anti-allemands, et est envoyé à la prison de Rennes (Ille-et-Vilaine) puis à Compiègne (Oise) et à Auschwitz (Pologne) en 1942. Il est transféré en Allemagne en 1944 à Flossenbürg puis à Mauthausen.
Le camp de concentration de Gusen est installé au début de la Seconde Guerre mondiale. Il est constitué de trois sites autour des villages de Mauthausen et de Saint-Georgen-Gusen, en Haute-Autriche, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Linz. 71 000 personnes y seront détenues, dont 37 000 y trouveront la mort.
Sources et annotations
- JORF n° 203 du 2 septembre 2000, page 13682, arrêté du 25 juin 2000 portant apposition de la mention « Mort en déportation ».
- Maxime Le Poulichet et Jean Paul Louvet, Thibault Marcel, résistant déporté, 15 juin 2010.
- Voir aussi Camille Brouard, également né à Rochefort, Paulette Gougère, morte en déportation en 1945, et déportation d'enfants juifs de Cholet.
