Alice Cherbonnel
Femme de lettres angevine, Alice Cherbonnel, connue sous le pseudonyme de Jean de La Brète, née à Saumur (Maine-et-Loire) le 13 décembre 1858 [1] et morte à Cizay-la-Madeleine (Maine-et-Loire) le 23 août 1945 est l'auteur de plusieurs romans.
L'écrivaine
Alice Cherbonnel[2] écrit plusieurs romans sous le pseudonyme Jean de La Brète dont Mon oncle et mon curé, comédie en trois actes publiée chez Plon en 1889 et récompensée l'année suivante à l'Académie française par le Prix Montyon, Un vaincu publié chez Plon en 1893 et récompensé en 1895 à l'Académie française par le Prix Montyon[3]. Ses publications sont à destination des jeunes filles, dans le secteur de la fiction pour enfants et pour adolescentes où l'on trouve aussi Zénaïde Fleuriot, Mme de Stolz, Roger Dombre [Mme André Sisson][4].
L'écrivaine décède en 1945 à Breuil-Bellay, sur la commune saumuroise de Cizay-la-Madeleine. Son succès, Mon oncle et mon curé, sera réédité à plusieurs reprises jusqu'en 1977 et adapté au cinéma en 1938[1],[5].
La Société des lettres sciences et arts du Saumurois (SLSAS), dont elle fut membre, lui a consacré une conférence en janvier 2019[5].
Bibliographie
Liste des publications d'Alice Cherbonnel sous le pseudonyme de Jean de La Brète[1] :
- Mon oncle et mon curé, Éditions Plon-Nourrit et Cie, 1889 (lire) ;
- Le Comte de Palène, Plon-Nourrit et Cie, 1890 ;
- Le Roman d'une croyante, Plon-Nourrit et Cie, 1892 ;
- Un vaincu, Plon-Nourrit et Cie, 1893 ;
- Badinage, Plon-Nourrit et Cie, 1894 ;
- L'Esprit souffle où il veut, Plon-Nourrit et Cie, 1897 ;
- L'Imagination fait le reste…, Plon-Nourrit et Cie, 1897 ;
- La Solution, Plon-Nourrit et Cie, 1900 ;
- Conte bleu, Plon-Nourrit et Cie, 1903 ;
- Un réveil, sous forme de roman-feuilleton dans Le Temps du 1er mars 1904 au 29 mars 1904 ;
- L'Impossible, Plon, 1905 ;
- Un mirage, Plon-Nourrit et Cie, 1906 ;
- Illusion masculine, Plon-Nourrit et Cie, 1908 ;
- Aimer quand même…, Plon-Nourrit et Cie, 1909 ;
- Vieilles Gens, Vieux Pays, Plon-Nourrit, 1910 ;
- L'Appel des souvenirs, Plon1910 ;
- Rêver et vivre, Plon-Nourrit et Cie, 1911 ;
- Âmes inconnues, notes intimes d'un séminariste, Plon-Nourrit et Cie, 1911 ;
- Un obstacle, Plon-Nourrit et Cie, 1912 ;
- L'Aile blessée, Plon-Nourrit et Cie, 1914 ;
- Un caractère de Française, Plon-Nourrit et Cie, 1917 ;
- Les Deux Sommets, Plon-Nourrit et Cie, 1920 ;
- Le Rubis, Plon-Nourrit et Cie, 1923 ;
- La solitaire, Plon-Nourrit et Cie, 1924 ;
- Les Reflets, Plon-Nourrit et Cie, 1926 ;
- La Source enchantée, Les petits-fils de Plon et Nourrit, 1928 ;
- Une lumineuse clarté, impr. et libr. Plon, 1930 ;
- Un conseil, impr. et libr. Plon, 1931 ;
- Les Gardiens, impr. et libr. Plon, 1933 ;
- Les Tournants, impr.-édit. Plon, 1936 ;
- Frédérique ou Un caractère parisien, Plon, 1938 ;
- Péripéties, Plon, 1939.
Notes
Sur le même sujet
- • Marie-Josèphe Guers
- • Danièle Sallenave
- • Delphine Bilien
- • Langue et littérature angevine
- • Écrivains angevins
Sources et annotations
- ↑ a b et c Bibliothèque nationale de France, Catalogue général : La Brète, Jean de (1858-1945), 13 décembre 2013
- ↑ Cherbonnel, Alice (1858-1945)
- ↑ Académie française, Jean de La Brète (pseudonyme d'Alice Cherbonnel 1858-1945), 2015-2017
- ↑ Marc Angenot, Des Romans pour les femmes : un secteur du discours social en1889, dans Études littéraires, volume 16, numéro 3, décembre 1983
- ↑ a et b Saumur Kiosque, Saumur. Conférence sur Jean de La Brète, entre fleur bleue & féminisme, une femme de lettres oubliée, 14 janvier 2019