Noe
En Anjou
- noe
Mot
Nom commun, féminin singulier. Ancien français devenu régionalisme.
En Anjou, noe désigne un pré bas et marécageux, également appelé noue.
Notes
- Voir aussi proâ, marcasse.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 61
- Furcy Soulez Larivière, Les ardoisières d'Angers, impr. Ménard-Garnier (Beaucouzé), 1986, p. 57
- Francis Manzano (dir.), Vitalité des parlers de l'Ouest et du Canada francophone à la fin du XXè siècle, Presses universitaires de Rennes, 1997, p. 254
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, F. Vieweg libraire-éditeur (Paris), 1881-1902, vol. 5, p. 535 (noue) et p. 508 (noe, prairie marécageuse)
En français, noue, sorte de trou ou de lieu bas où se jettent les eaux des rivières lors de leurs débordements (Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, t. 3, 1873), ancien lit d'un cours d' eau où les eaux ont une tendance à revenir en cas de débordements (Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, t. 2, 1932).