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* Michèle Colin-Veillon, ''Le peintre et le marinier'', Cheminements, 2006, p. 148 | * Michèle Colin-Veillon, ''Le peintre et le marinier'', Cheminements, 2006, p. 148 | ||
* A. Jeanneau A. Durand, ''Le parler populaire en Anjou'', Éditions du Choletais, 1977, p. 85 | * A. Jeanneau A. Durand, ''Le parler populaire en Anjou'', Éditions du Choletais, 1977, p. 85 |
Version du 25 avril 2015 à 07:40
En patois angevin
- ernapée
Mot
Nom commun, féminin, invariable. Se prononce /ɛr.nɑ.pe/ (API).
En Anjou, ernapée désigne une nuée (pluie), une grosse averse. On rencontre aussi l'orthographe ernâpée, et la plus couramment utilisée dans les rimiaux, r'napée.
Terme que l'on retrouve aussi dans la Sarthe ou en Bretagne.
Exemples :
- L'temps s'abernodit va y avoièr ein' r'napée (Le temps se couvre, il va y avoir une averse).
- Dans la Sarthe : « i’ va châ eune ernâpée » (une forte pluie va tomber).
- En patois gallo (parlé de l'Est de la Bretagne) : « Le temps s'en est enbeurnailli, et il a cheut une eurnapé » (même signification).
Notes
- Voir aussi les mots abernaudit, bérouine, dabée et ousée.
- Michèle Colin-Veillon, Le peintre et le marinier, Cheminements, 2006, p. 148
- A. Jeanneau A. Durand, Le parler populaire en Anjou, Éditions du Choletais, 1977, p. 85
- Charles Briand, On cause comm'ça icitt, Cheminements, 2002, p. 83