« Saint-Laurent-des-Autels » : différence entre les versions
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« C'est un haut plateau de 93 à 98 mètres d'altitude au sud et au centre, incliné vers le nord où il n'atteint plus que 86 et 89 mètres d'altitude. Son aspect est celui du reste des Mauges : aucune plaine ; des champs tantôt plats, tantôt arrondis qui s'étagent en pente douce et qu'entoure une ceinture de haies vives et de chênes. Les bois du Mésengeau, les forêts du Parc et de la Foucaudière, le bois du Ponceau lui forment un cadre de verdure qui voile l'horizon et emprisonne le regard. Seule une légère dépression de terrain laisse apercevoir au nord dans un massif d'arbres entre Liré et Drain le château de la Turmelière dont le nom rappelle [[Joachim du Bellay]], et, tout à fait dans le lointain, les coteaux bleuâtres du pays breton sur lesquels se profilent les fines aiguilles de nombreux clochers. En présence de ce paysage fermé nul ne se douterait qu'à quelques kilomètres la Loire roule ses eaux limpides au milieu de ses vertes prairies et de ses îles ornées de gigantesques massifs de peupliers au feuillage toujours en mouvement. »<br>(Auguste Guinhut, Notice sur la paroisse de Saint-Laurent-des-Autels, introduction au tome 1 manuscrit non paginé. Rédigé entre 1925 et 1928). | ==Situation== | ||
« C'est un haut plateau de 93 à 98 mètres d'altitude au sud et au centre, incliné vers le nord où il n'atteint plus que 86 et 89 mètres d'altitude. Son aspect est celui du reste des Mauges : aucune plaine ; des champs tantôt plats, tantôt arrondis qui s'étagent en pente douce et qu'entoure une ceinture de haies vives et de chênes. Les bois du Mésengeau, les forêts du Parc et de la Foucaudière, le bois du Ponceau lui forment un cadre de verdure qui voile l'horizon et emprisonne le regard. Seule une légère dépression de terrain laisse apercevoir au nord dans un massif d'arbres entre Liré et Drain le château de la Turmelière dont le nom rappelle [[Joachim du Bellay]], et, tout à fait dans le lointain, les coteaux bleuâtres du pays breton sur lesquels se profilent les fines aiguilles de nombreux clochers. En présence de ce paysage fermé nul ne se douterait qu'à quelques kilomètres la Loire roule ses eaux limpides au milieu de ses vertes prairies et de ses îles ornées de gigantesques massifs de peupliers au feuillage toujours en mouvement. »<br>''(Auguste Guinhut, Notice sur la paroisse de Saint-Laurent-des-Autels, introduction au tome 1 manuscrit non paginé. Rédigé entre 1925 et 1928).'' | |||
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<div align="justify">'''Saint-Laurent-des- | <div align="justify">'''Saint-Laurent-des-Autels''' aura connu deux graves crises démographiques depuis la Révolution française. La première date de mars 1794, avec le passage de la colonne infernale conduite par Cordelier répandant la terreur dans le bourg et massacrant 230 personnes dont 71 enfants (la commune comptait alors tout juste un millier d'habitant). La seconde crise démographique fut provoquée en 1876 et 1877 par une épidémie de fièvre typhoïde. Les fermes de la Priauté, la Foy, les Coteaux, l'Oudière, la Pâtelière furent particulièrement touchées par ce fléau.</div> | ||
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[[Catégorie:commune]] |
Version du 10 octobre 2010 à 08:08
Saint-Laurent-des-Autels | |
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Département | Maine-et-Loire |
Territoire | {{{territoire}}} |
Arrondissement | {{{arrondissement}}} |
Canton | Canton de Champtoceaux |
Intercommunalité | Communauté de communes du canton de Champtoceaux |
Code Insee, postal | {{{codes}}} |
Habitants | Les Laurentais |
Données locales | altitudes, coordonnées, populations, superficies |
Site web | Site officiel de Saint-Laurent-des-Autels |
Saint-Laurent-des-Autels est située dans le canton de Champtoceaux, à l'extrême sud-ouest du département de Maine-et-Loire.
Situation
« C'est un haut plateau de 93 à 98 mètres d'altitude au sud et au centre, incliné vers le nord où il n'atteint plus que 86 et 89 mètres d'altitude. Son aspect est celui du reste des Mauges : aucune plaine ; des champs tantôt plats, tantôt arrondis qui s'étagent en pente douce et qu'entoure une ceinture de haies vives et de chênes. Les bois du Mésengeau, les forêts du Parc et de la Foucaudière, le bois du Ponceau lui forment un cadre de verdure qui voile l'horizon et emprisonne le regard. Seule une légère dépression de terrain laisse apercevoir au nord dans un massif d'arbres entre Liré et Drain le château de la Turmelière dont le nom rappelle Joachim du Bellay, et, tout à fait dans le lointain, les coteaux bleuâtres du pays breton sur lesquels se profilent les fines aiguilles de nombreux clochers. En présence de ce paysage fermé nul ne se douterait qu'à quelques kilomètres la Loire roule ses eaux limpides au milieu de ses vertes prairies et de ses îles ornées de gigantesques massifs de peupliers au feuillage toujours en mouvement. »
(Auguste Guinhut, Notice sur la paroisse de Saint-Laurent-des-Autels, introduction au tome 1 manuscrit non paginé. Rédigé entre 1925 et 1928).
Histoire