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Né en 1758 à [[Saint-Martin-de-la-Place]] et mort en 1831 à Paris, Louis Marie Aubert du Petit-Thouars, ou Dupetit-Thouars, est botaniste français, frère d'[[Aristide Aubert du Petit-Thouars|Aristide]].
Né en 1758 à [[Saint-Martin-de-la-Place]] et mort en 1831 à Paris, Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars est un botaniste français du XVIII-XIX{{s}}, et frère d'[[Aristide Aubert du Petit-Thouars|Aristide]].




Il étudie la flore de l'océan Indien, et constitue un herbier de {{formatnum:2 000}} plantes. Il entre ensuite dans un pépinière, et publie plusieurs écrits sur la botanique et l'agriculture.
La famille Du Petit-Thouars est d'origine Poitevine, et s'installe en Anjou, à saumur, à la fin du XVII{{s}}.
 
Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars entre à l'école militaire de La Flèche, puis se consacre ensuite à l'étude de la botanique, initié par Dolomieu. Il s'associe à son [[Aristide Aubert du Petit-Thouars|frère]] qui organise une expédition, et la rejoint à l'Île de France (Île Maurice). Il y passe plusieurs années durant lesquelles il recueille des matériaux sur le règne végétal. Durant cette période il séjourne aussi quelques mois à l'île Bourbon (La Réunion) et l'île de Madagascar. Il revient en France en 1802 avec un herbier de {{formatnum:2 000}} plantes exotiques.
 
Il entre ensuite dans une pépinière, et continue ses travaux, notamment en physiologie végétale.
 
Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars publie plusieurs écrits sur la botanique et l'agriculture, dont :
* ''Dissertation sur l'enchainement des êtres'', 1788 ;
* ''Histoire des végétaux recueillis dans les îles de France, de Bourbon et de Madagascar'', 1804 ;
* ''Essai sur la végétation considérée dans le développement des bourgeons'', 1809 ;
* ''Mélanges de botanique et de voyages'', 1809 ;
* ''Cours de botanique appliquée aux productions végétales'', 1815 (ouvrage inachevé) ;
* ''Verger français'', 1817 ;
* ''Cours de physiologie ou de botanique générale'', 1819-1820 ;
* ''Flore des îles australes de l'Afrique'', 1822.
 
Son portrait a été lithographié par Bailly.




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::• [[Abel Aubert du Petit-Thouars]] (1793-1864), navigateur et explorateur.
::• [[Abel Aubert du Petit-Thouars]] (1793-1864), navigateur et explorateur.


* [[Flore et faune de Maine-et-Loire|Flore de Maine-et-Loire]]
* [[Liste des personnalités de Maine-et-Loire|Personnalités angevines]]
* [[Liste des personnalités de Maine-et-Loire|Personnalités angevines]]
Sources et annotations
* ''botanique'', qui est relatif à l'étude des végétaux.
* Pierre Larousse, ''Grand dictionnaire universel du XIXe siècle'', tome sixième (D), Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1870, p. 1405-1406 ([[Dictionnaire universel Larousse de 1870 - tome 6 - page 1405|voir]])
* Célestin Port (édition révisée en 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', 1874-1878, tome 2, p. 82-83
* Wikipédia, ''Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars'', février 2015




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Version du 3 décembre 2015 à 18:59

Portrait de Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars.

Né en 1758 à Saint-Martin-de-la-Place et mort en 1831 à Paris, Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars est un botaniste français du XVIII-XIXe siècle, et frère d'Aristide.


La famille Du Petit-Thouars est d'origine Poitevine, et s'installe en Anjou, à saumur, à la fin du XVIIe siècle.

Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars entre à l'école militaire de La Flèche, puis se consacre ensuite à l'étude de la botanique, initié par Dolomieu. Il s'associe à son frère qui organise une expédition, et la rejoint à l'Île de France (Île Maurice). Il y passe plusieurs années durant lesquelles il recueille des matériaux sur le règne végétal. Durant cette période il séjourne aussi quelques mois à l'île Bourbon (La Réunion) et l'île de Madagascar. Il revient en France en 1802 avec un herbier de 2 000 plantes exotiques.

Il entre ensuite dans une pépinière, et continue ses travaux, notamment en physiologie végétale.

Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars publie plusieurs écrits sur la botanique et l'agriculture, dont :

  • Dissertation sur l'enchainement des êtres, 1788 ;
  • Histoire des végétaux recueillis dans les îles de France, de Bourbon et de Madagascar, 1804 ;
  • Essai sur la végétation considérée dans le développement des bourgeons, 1809 ;
  • Mélanges de botanique et de voyages, 1809 ;
  • Cours de botanique appliquée aux productions végétales, 1815 (ouvrage inachevé) ;
  • Verger français, 1817 ;
  • Cours de physiologie ou de botanique générale, 1819-1820 ;
  • Flore des îles australes de l'Afrique, 1822.

Son portrait a été lithographié par Bailly.


Sur le même sujet

  • Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars (1758-1831), botaniste, à ne pas confondre avec :
Aristide Aubert du Petit-Thouars (1760-1798), navigateur ;
Abel Aubert du Petit-Thouars (1793-1864), navigateur et explorateur.

Sources et annotations

  • botanique, qui est relatif à l'étude des végétaux.
  • Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, tome sixième (D), Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1870, p. 1405-1406 (voir)
  • Célestin Port (édition révisée en 1978 par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, 1874-1878, tome 2, p. 82-83
  • Wikipédia, Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, février 2015