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On trouve sur la commune de [[Combrée]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Son exploitation industrielle se fera sur les sites ardoisiers de Bel Air et de La Forêt.
On trouve sur la commune de [[Combrée]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Son exploitation industrielle se fera sur les sites ardoisiers de Bel Air et de La Forêt.


Au {{XVIIIs}}, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, Saint-Barthélemy-d'Anjou, Trélazé, La Pouëze et Combrée<ref>Ville de Trélazé, ''15 siècles d'histoire'', octobre 2013</ref>. La société des ardoisières de La Forêt y ouvre une carrière en 1876 pour exploiter le fond Sainte-Marie. Elle est rachetée en 1908 par les [[Ardoisières de Trélazé|Ardoisières d'Angers-Trélazé]], qui à la fin des années 1960 représente 60 % de la production française et exploite de nombreux puits comme ceux de Combrée<ref name="norois-1968">Jacques Jeanneau, ''Chronique Angevine - L'expansion de l'industrie ardoisière'', dans la revue de géographie trimestrielle Norois, n° 58, avril-juin 1968, pp. 331-332</ref>. Le site de Combrée sera fermé en 1982<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Combrée, ardoisière de Bel Air)'', septembre 2012</ref>.
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Sur le même sujet :
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* [[Ardoisières|Ardoisières en Anjou]]
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Notes
Sources et annotations
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Version du 27 juillet 2017 à 17:49

Photographie de fendeurs.

On trouve sur la commune de Combrée (Maine-et-Loire) des gisements de schiste ardoisier. Son exploitation industrielle se fera sur les sites ardoisiers de Bel Air et de La Forêt.

Au XVIIIe siècle, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, Saint-Barthélemy-d'Anjou, Trélazé, La Pouëze et Combrée[1]. La société des ardoisières de La Forêt y ouvre une carrière en 1876 pour exploiter le fond Sainte-Marie. Elle est rachetée en 1908 par les Ardoisières d'Angers-Trélazé, qui à la fin des années 1960 représente 60 % de la production française et exploite de nombreux puits comme ceux de Combrée[2]. Le site de Combrée sera fermé en 1982[3].

Aux XIXe et début du XXe siècles, on construit des cités ouvrières comprenant des logements, une chapelle qui deviendra ensuite une église, et une école[4],[5],[6].

Combrée se trouve dans le Segréen, à 44 kilomètres au nord-ouest d'Angers[7]. L'ardoisière de Bel Air est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[3].



Sur le même sujet :

Ardoisières en Anjou
Ardoisière (mot)

Sources et annotations

  1. Ville de Trélazé, 15 siècles d'histoire, octobre 2013
  2. Jacques Jeanneau, Chronique Angevine - L'expansion de l'industrie ardoisière, dans la revue de géographie trimestrielle Norois, n° 58, avril-juin 1968, pp. 331-332
  3. a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée (Combrée, ardoisière de Bel Air, IA49002032), 25 novembre 2004
  4. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Combrée, cité ouvrière de Bel-Air), novembre 2004
  5. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Combrée, cité ouvrière Jeanne d'Arc à Bel-Air), novembre 2004
  6. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Combrée, cité ouvrière de Bois-Long à Bel-Air), novembre 2004
  7. Lion1906, Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de Combrée, juin 2010

Sites ardoisiers en Maine-et-Loire : Angers, Angrie, Avrillé, Châtelais, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Jaille-Yvon, Juigné, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Saint-Barthélemy, Trélazé, Vern-d'Anjou.