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Datant du {{Moyen Âge}}, les ruines du '''château de Saint-Offange''' se trouvent sur la commune de [[Rochefort-sur-Loire]], en [[Maine-et-Loire]], sur l'un des trois pitons rocheux de sa vallée.
Datant du {{Moyen Âge}}, les ruines du '''château de Saint-Offange''' se trouvent sur la commune de [[Rochefort-sur-Loire]], en [[Maine-et-Loire]], sur l'un des trois pitons rocheux de sa vallée.
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Rochefort se situe dans la vallée angevine à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest d'Angers, sur la rive gauche de la Loire<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail Rochefort-sur-Loire 49'', avril 2013</ref>.
Rochefort se situe dans la vallée angevine à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest d'Angers, sur la rive gauche de la Loire<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail Rochefort-sur-Loire 49'', avril 2013</ref>.


Le château de Saint-Offange ({{XIIIs}}) se trouve sur un rocher, vestige d'un volcan dans la vallée de Rochefort ; Des intrusions volcaniques ayant été dégagées par la Loire à cet endroit, laissant émerger des pointements rocheux<ref name="cport-stoffange">Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', 1874-1878, t. 4, édition révisée en 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, H. Siraudeau, p. 199 (Saint-Offange)</ref>{{,}}<ref>Dominique Oudot, ''Les îles de la Loire angevine armoricaine'', dans ''Norois'' n° 142, avril-juin 1989, p. 205-223</ref>. Le site a initialement été classé en 1943 (arrêté du 20 juillet 1943, site protégé inscrit comprenant notamment les ruines), puis remplacé en 2003 par le classement du site de la Corniche Angevine (arrêté du 11 février 2003, comprenant une zone d'environ {{formatnum:2390}} hectares)<ref name="sdap" />.
Le château de Saint-Offange ({{XIIIs}}) se trouve sur un rocher, vestige d'un volcan dans la vallée de Rochefort ; Des intrusions volcaniques ayant été dégagées par la Loire à cet endroit, laissant émerger des pointements rocheux<ref name="cport-stoffange">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, {{p.|199}} (Saint-Offange)</ref>{{,}}<ref>Dominique Oudot, ''Les îles de la Loire angevine armoricaine'', dans ''Norois'' n° 142, avril-juin 1989, p. 205-223</ref>. Le site a initialement été classé en 1943 (arrêté du 20 juillet 1943, site protégé inscrit comprenant notamment les ruines), puis remplacé en 2003 par le classement du site de la Corniche Angevine (arrêté du 11 février 2003, comprenant une zone d'environ {{formatnum:2390}} hectares)<ref name="sdap" />.


On trouve également sur ce territoire les châteaux de [[Château de Dieuzie|Dieuzie]] et de [[Château de Saint-Symphorien|Saint-Symphorien]].
On trouve également sur ce territoire les châteaux de [[Château de Dieuzie|Dieuzie]] et de [[Château de Saint-Symphorien|Saint-Symphorien]].
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À Saint-Offange on peut voir quelques vestiges du château fort du baron de Rochefort. C'est là que le [[Rochefort-sur-Loire#Histoire et patrimoine|village d'origine]] vit le jour (Rupes Fortis).
À Saint-Offange on peut voir quelques vestiges du château fort du baron de Rochefort. C'est là que le [[Rochefort-sur-Loire#Histoire et patrimoine|village d'origine]] vit le jour (Rupes Fortis).


Le lieu est occupé pendant les guerres de Religion (seconde moitié du {{XVIs}}) par les trois frères Saint-Offange. Seigneurs de la ligue de l'Union des Catholiques, qui prône l'éradication du protestantisme du royaume de France, les frères s'opposent à Henri IV, qui pour obtenir la paix, doit acheter leur reddition en 1598 pour quelques {{formatnum:6000}} écus. Il fait détruire la place forte l'année suivante<ref name="cport-stoffange" />{{,}}<ref name="cport-rochefort">Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', 1874-1878, t. 4, édition révisée en 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, p. 467-475 (Rochefort)</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Découvrir les « roches fortes », journal du 3 août 2017, p. 10 (entretien avec Jean-Louis Robin)</ref>.  
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== Nom de Saint-Offange ==
== Nom de Saint-Offange ==
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* Église Sainte-Croix ;
* Église Sainte-Croix ;
* Rochers de Saint-Offange, de Saint-Symphorien, de Dieusie et leurs abords ([[Sites naturels classés et inscrits en Maine-et-Loire|site naturel classé]]) ;
* Rochers de Saint-Offange, de Saint-Symphorien, de Dieusie et leurs abords ([[Sites naturels classés et inscrits en Maine-et-Loire|site naturel classé]]) ;
* Site de la [[Corniche Angevine]] ;
* Site de la [[Corniche Angevine]] ;
* Site formé par la [[Rochefort-sur-Loire#Protections|confluence et les coteaux angevins]].
* Site formé par la [[Rochefort-sur-Loire#Protections|confluence et les coteaux angevins]].
<embedvideo service="youtube">https://www.youtube.com/watch?v=16Z6nZ8i2N4</embedvideo>
<small>Parfum d'Anjou : L'île de Béhuard, ruines du château de Saint-Offange, Chaudefonds-sur-Layon. Nicolobrica.</small>
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== Notes ==
== Notes ==

Version du 9 octobre 2021 à 04:07

Photographie des ruines du château.

Datant du Moyen Âge, les ruines du château de Saint-Offange se trouvent sur la commune de Rochefort-sur-Loire, en Maine-et-Loire, sur l'un des trois pitons rocheux de sa vallée.


Situation

Rochefort se situe dans la vallée angevine à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest d'Angers, sur la rive gauche de la Loire[1].

Le château de Saint-Offange (XIIIe siècle) se trouve sur un rocher, vestige d'un volcan dans la vallée de Rochefort ; Des intrusions volcaniques ayant été dégagées par la Loire à cet endroit, laissant émerger des pointements rocheux[2],[3]. Le site a initialement été classé en 1943 (arrêté du 20 juillet 1943, site protégé inscrit comprenant notamment les ruines), puis remplacé en 2003 par le classement du site de la Corniche Angevine (arrêté du 11 février 2003, comprenant une zone d'environ 2 390 hectares)[4].

On trouve également sur ce territoire les châteaux de Dieuzie et de Saint-Symphorien.

Histoire

À Saint-Offange on peut voir quelques vestiges du château fort du baron de Rochefort. C'est là que le village d'origine vit le jour (Rupes Fortis).

Le lieu est occupé pendant les guerres de Religion (seconde moitié du XVIe siècle) par les trois frères Saint-Offange. Seigneurs de la ligue de l'Union des Catholiques, qui prône l'éradication du protestantisme du royaume de France, les frères s'opposent à Henri IV, qui pour obtenir la paix, doit acheter leur reddition en 1598 pour quelques 6 000 écus. Il fait détruire la place forte l'année suivante[2],[5],[6].

Nom de Saint-Offange

Saint-Offange est le nom moderne donné à la place depuis les frères Saint-Offange (XVIe siècle), Arthur, François et Amaury.

Saint-Offange est le nom d'une famille. Implantée en Anjou à la fin du XIVe siècle, elle possédait de nombreux domaines en Anjou : les terres et château de la Beuvrière à Grez-Neuville, la Rivière d'Orveaux à Loiré, les terres d'Armaillé et de l'Anjouère à La Pouëze, l'Eperonnière à Saint-Aubin-de-Luigné, la Roirie près de Segré, la Douanerie à Vauchrétien, le Hurtault au Voide[2].

Autres sites classés

Autres sites classés de la commune[4] :

Notes

Sources et annotations

  1. IGN et BRGM, Géoportail Rochefort-sur-Loire 49, avril 2013
  2. a b et c Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, p. 199 (Saint-Offange)
  3. Dominique Oudot, Les îles de la Loire angevine armoricaine, dans Norois n° 142, avril-juin 1989, p. 205-223
  4. a et b Service départemental de l'architecture et du patrimoine (SDAP), Protections sur la commune de Rochefort-sur-Loire, mars 2010
  5. Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, p. 467-475 (Rochefort)
  6. Le Courrier de l'Ouest, Découvrir les « roches fortes », journal du 3 août 2017, p. 10 (entretien avec Jean-Louis Robin)