« Grugé » : différence entre les versions

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'''Grugé''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49).


En 1808, [[Grugé]] et [[L'Hôpital-de-Bouillé-et-Saint-Gilles]] fusionnent pour former la commune nouvelle de [[Grugé-l'Hôpital]], qui sera initialement dénommée Grugé-l'Hôpital-Saint-Gilles.
'''Grugé''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) située au sud-ouest de Saint-Gilles, dans le [[Segréen]], intégrée à [[Grugé-l'Hôpital]] au début du {{XIXs}}.




{{Commune à compléter}}
== Généralités ==
Grugé se trouve en 1793 dans le canton de Bouillé-Ménard puis en 1801 dans celui [[Canton de Pouancé|de Pouancé]], et dans l'arrondissement [[Arrondissement de Segré|de Segré]]<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Grugé-l'Hôpital'', 2007</ref>.


Sa population est de {{unité|375|habitants}} en 1793 et 378 en 1806<ref name="ehess" />.


[[Catégorie:Quartier|Gruge]]
Le {{date|2 janvier [[1808]]}}, Grugé et [[L'Hôpital-de-Bouillé-et-Saint-Gilles]] fusionnent pour former la nouvelle commune de [[Grugé-l'Hôpital]], qui est initialement dénommée Grugé-l'Hôpital-Saint-Gilles<ref name="ehess" />{{,}}<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', {{t.|II}} (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, {{p.|362}} (Hôpital l')</ref>.
 
Grugé est attestée au {{XIIs}} sous le nom de ''Ecclesia Grugii''. Au {{XVIIIe}}, elle a pour fillettes [[L'Hôpital-de-Bouillé|L'Hôpital]] et [[Saint-Gilles]]<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|262-263}}</ref>.
 
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Grugé-l'Hôpital)'', 2012</ref> : le [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|château]] de Champiré (inscrit MH) des {{XVe}} et {{XVIIIs}}s, l'église Saint-Pierre des {{XVIe}} et {{XVIIIs}}s, plusieurs fermes et maisons anciennes du {{XVIe}} au {{XIXs}}.
 
[[File:grugelhopital mairie 2011a.jpg|center|thumb|alt=Photographie de la mairie de Grugé.]]
 
== Célestin Port (1876) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Grugé-l'Hôpital dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 316 et 317</ref> :
 
{{citation|
'''Grugé-l’Hôpital''', c<sup>on</Sup> de Pouancé (12 kil.).
arr. de Segré (18 kil.) ; — à 54 kil. d’Angers. —
''Ecclesia Grugii'' 1149 circa (G 352, f. 275). —
''Parochia de Grugeio'' 1269 (G 359). — A ce
nom s’ajoute celui de l’''[[L'Hôpital-de-Bouillé-et-Saint-Gilles|Hopital-de-Bouillé]]'',
V. ce nom, ancienne paroisse ou fillette qui
est réunie à la commune. — Sur les côteaux qui
bordent la vallée centrale de l’Araise, — entre
Bouillé-Ménard (5 kil.) et Bourg-l’Evêque (3 kil.)
à l’E., le départ<sup>t</sup> de la Mayenne au N., Bourg-l’Evêque,
Combrée (6 kil.) et Vergonnes (5 kil.)
au S., la Chapelle-Hullin (2 kil.) à l’O.
 
Le chemin d’intérêt commun de Villepot, par
Chazé, la Chapelle et Bouillé, traverse au centre,
de l’O. à l’E, le territoire et le bourg.
 
Parallèle au chemin et s’en rapprochant à 200
ou 300 mèt. circule l’Araise, au bas du coteau,
entre des rives sinueuses ; — et les ruiss.
de la Couleuvraie, de la Mercerie, de la Rivière-Besnier ;
y naissent ceux de la Fontaine, de Rutort
et des Griettes, tous affluents de l’Araise.
 
En dépendent les petits bourgs de l’Hôpital
(10 mais. 40 hab.), et de St-Gilles (9 mais.,
29 hab.), les ham. de la Fanchetière (7 mais.,
32 hab.), de la Fontaine (9 mais., 20 hab.). du
Pinelier (6 mais., 27 hab.), de la Barre (5 mais..
27 hab.), de la Ruaudière (4 mais., 15 hab.), de
la Gen vraie (8 mais., 15 hab.), du Bois-Huet
(3 mais., 9 hab.), le chat, de Champiré et
27 fermes ou écarts.
 
Superficie : 1,571 hect., dont 406 en bois ;
point de vignes. Tout le Sud du territoire est
couvert par une partie de la forêt d’Ombrée.
 
Population : 82 feux, 368 hab. en 1720-1726.
— 400 hab. en 1790 pour la paroisse seule de
Grugé. — 645 hab. en 1826, et avec l’Hôpital
825 hab. — 622 hab. en 1831. — 632 hab.
en 1841. — 651 hab en 1851. — 666 hab.
en 1861. — 590 hab. en 1872, dont 186 au bourg
principal (52 mais., 59 mén.), pauvre et vieux
centre, isolé dans la verdure.
 
Foire, autrefois le 26 juillet, jour de Ste-Anne,
patronne de la chapelle autour de laquelle
elle se réunit, transférée depuis 1851 au 10 mai.
 
Perception et Bureau de poste de Combrée.
 
Mairie avec Ecoles communales de garçons
et de filles, installées en un petit édifice neuf en
briques rouges.
 
L’Eglise, dédiée à St Pierre (succursale. 5 nivôse
an XIII), comprend une nef unique
(14 mèt. 15 sur 7 mèt. 15), toute déformée par
des travaux récents, avec arceau plein cintre moderne,
décoré d’une peinture figurant un rideau
sur l’entrée du chœur (7 mèt. 15 sur 6 mèt. 40) ;
à droite et à gauche, s’appuient des autels de la
Vierge et de St-Sébastien. Rien d’antique dans
cet édifice antique, que la croisée du fond du
chœur, à double meneau polylobé, remplie par un
précieux vitrail de la fin du XVI{{e}} s. Au centre
figure une ''Crucifixion'', avec la Madeleine étreignant
le pied de la croix ; à gauche, le seigneur
a genoux, en chevalier, ses brassai ds déposés à
terre, la tête nue, le surcot semé de croisettes ;
à. ses côtés, St Michel, son patron, en chevalier,
portant le pennon fleurdelisé avec l’aigle à deux
têtes ; à droite, la dame, à genoux, la tête encapuchonnée
et le surcot semé de môme de croisettes ; derrière elle, son patron, barbu, nimbé,
avec la cotte de mailles sous le manteau ; au
fond apparaît Jérusalem. Dans les rinceaux supérieurs
trônent le pélican symbolique, des anges
et le Christ régnant. — Un vitrail, du même
ouvrier sans aucun doute, se voit à l’église de
l’Hôpital, v. ce mot. — Le clocher, sans caractère
d’ailleurs, date de 1734.
 
A l’entrée du bourg vers l’E. une petite, chapelle
de Ste-Anne, réédifiée vers la fin du
XVII{{e}} s., doit sa fondation première en 1S25 à l’abbesse
de Nyoiseau, qui en présentait le chapelain.
 
Il ne reste aucune trace connue de monuments
celtiques ni des chemins antiques, qui bien certainement
longeaient les deux rives de l’Araise. —
L’église au XVI{{e}} s. appartenait à Phil. de Saucogné
et fut donnée par lui à l'évêque Ulger. Il la
légua à son Chapitre dont le chanoine semainier
en conserva la présentation. — Curés : Jean
Godier, 1609, 1637. — René Guesdon, mai
1637, † le 23 octobre 1646. — Claude Gouin,
aumônier du roi, octobre 1647. — Louis Laubin,
janvier 1650, † le 18 avril 1659. — Gruau,
novembre 1659, avril 1660. — Franç. Gault,
juillet 1660, † le 11 mars 1672, âgé de 40 ans.
— Franc. Bompos, chanoine honoraire de St-Maurille,
1678, qui résigne en 1679, † le 17 septembre
1684. — Pierre Bompas, 1679, † le 18 avril
1706, âgé de 50 ans. — Jacq. Denyau, juin 1706,
qui résigne en 1716, † le 11mai 1720, âgé de
63 ans. — Gabriel Denyau, son neveu, janvier
1716, † à Angers le 18 novembre 1764, âgé de
75 ans. — Louis Corbeau des Masures,
nommé dès le 9 novembre 1764, janvier 1773. —
Christian-René-François Maucion, février 1773,
† le 10 mars 1783, âgé de 46 ans. — Jean-Franç.
Martin, 11 mars 1783, 19 décembre 1792.
 
Le fief dépendait de la baronnie de Pouancé
et en fut démembré par Jean d’Alençon, pour
se racheter des Anglais et s’acquitter envers Jean
Baraton, sieur de Champiré, dont les successeurs
l’ont conservé jusqu’à la Révolution.
 
Par un acte du 19 septembre 1676, — dans lequel
on voit comparaître, comme présente et intéressée
la fameuse et charmante comtesse de Sévigné, —
son amie, Marie-Madeleine Pioche de Lavergne,
l’auteur de la ''Princesse de Clèves'', fonda, d’un
commun accord avec elle et les héritiers de sa
mère, une rente de 100 livres au profit de « la
paroisse pour l’entretien d’un prêtre pour instruire
la jeunesse, » bienfait accepté par délibération
des habitants du 16 juin 1679.
 
La paroisse dépendait du Doyenné de Candé,
de l’Election d’Angers, du District de Segré. —
Elle avait pour fillettes les églises ou chapelles de
St-Gilles et de l’Hôpital, V. ces mots, aujourd’hui
encore comprises dans le territoire communal.
 
Maires : Letourneux, 1792. — Bouvier,
an VIII. — Armand-Constant Aveline de Narcé,
7 nivôse an XIII. — Franç. Poupart, 26 août
1830. — Jallot, 1845. — Edouard de
Narcé, 22 septembre 1848. — Julien Guéret,
installé le 28 février 1858. — Lucien Guérin, 6 février
1865. — Robin, 1865. — Gabillard, 1874.
 
<small>Arch. de M. et-L. C 194 ; E 1133, f. 231.— Arch. comm. Et.-C. — Bibl. d’Ang., Mss. 793. — ''Revue d’Anjou'', 1852, t. II, p. 382.</small>
}}
 
== Notes ==
Article connexe
:• [[Ombrée d'Anjou]]
 
Sources et annotations
{{Références}}
 
 
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[[Catégorie:Ancienne commune|Gruge]]
[[Catégorie:Grugé-l'Hôpital]]

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Grugé
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Segréen
Commune Grugé-l'Hôpital
Note(s) Fusion-association
en 1808
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Grugé est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49) située au sud-ouest de Saint-Gilles, dans le Segréen, intégrée à Grugé-l'Hôpital au début du XIXe siècle.


Généralités

Grugé se trouve en 1793 dans le canton de Bouillé-Ménard puis en 1801 dans celui de Pouancé, et dans l'arrondissement de Segré[1].

Sa population est de 375 habitants en 1793 et 378 en 1806[1].

Le 2 janvier 1808, Grugé et L'Hôpital-de-Bouillé-et-Saint-Gilles fusionnent pour former la nouvelle commune de Grugé-l'Hôpital, qui est initialement dénommée Grugé-l'Hôpital-Saint-Gilles[1],[2].

Grugé est attestée au XIIe siècle sous le nom de Ecclesia Grugii. Au XVIIIe, elle a pour fillettes L'Hôpital et Saint-Gilles[3].

Éléments du patrimoine[4] : le château de Champiré (inscrit MH) des XVe et XVIIIe siècles, l'église Saint-Pierre des XVIe et XVIIIe siècles, plusieurs fermes et maisons anciennes du XVIe au XIXe siècle.

Photographie de la mairie de Grugé.

Célestin Port (1876)

Grugé-l'Hôpital dans le dictionnaire Célestin Port de 1876[5] :

« Grugé-l’Hôpital, con de Pouancé (12 kil.). arr. de Segré (18 kil.) ; — à 54 kil. d’Angers. — Ecclesia Grugii 1149 circa (G 352, f. 275). — Parochia de Grugeio 1269 (G 359). — A ce nom s’ajoute celui de l’Hopital-de-Bouillé, V. ce nom, ancienne paroisse ou fillette qui est réunie à la commune. — Sur les côteaux qui bordent la vallée centrale de l’Araise, — entre Bouillé-Ménard (5 kil.) et Bourg-l’Evêque (3 kil.) à l’E., le départt de la Mayenne au N., Bourg-l’Evêque, Combrée (6 kil.) et Vergonnes (5 kil.) au S., la Chapelle-Hullin (2 kil.) à l’O.

Le chemin d’intérêt commun de Villepot, par Chazé, la Chapelle et Bouillé, traverse au centre, de l’O. à l’E, le territoire et le bourg.

Parallèle au chemin et s’en rapprochant à 200 ou 300 mèt. circule l’Araise, au bas du coteau, entre des rives sinueuses ; — et les ruiss. de la Couleuvraie, de la Mercerie, de la Rivière-Besnier ; y naissent ceux de la Fontaine, de Rutort et des Griettes, tous affluents de l’Araise.

En dépendent les petits bourgs de l’Hôpital (10 mais. 40 hab.), et de St-Gilles (9 mais., 29 hab.), les ham. de la Fanchetière (7 mais., 32 hab.), de la Fontaine (9 mais., 20 hab.). du Pinelier (6 mais., 27 hab.), de la Barre (5 mais.. 27 hab.), de la Ruaudière (4 mais., 15 hab.), de la Gen vraie (8 mais., 15 hab.), du Bois-Huet (3 mais., 9 hab.), le chat, de Champiré et 27 fermes ou écarts.

Superficie : 1,571 hect., dont 406 en bois ; point de vignes. Tout le Sud du territoire est couvert par une partie de la forêt d’Ombrée.

Population : 82 feux, 368 hab. en 1720-1726. — 400 hab. en 1790 pour la paroisse seule de Grugé. — 645 hab. en 1826, et avec l’Hôpital 825 hab. — 622 hab. en 1831. — 632 hab. en 1841. — 651 hab en 1851. — 666 hab. en 1861. — 590 hab. en 1872, dont 186 au bourg principal (52 mais., 59 mén.), pauvre et vieux centre, isolé dans la verdure.

Foire, autrefois le 26 juillet, jour de Ste-Anne, patronne de la chapelle autour de laquelle elle se réunit, transférée depuis 1851 au 10 mai.

Perception et Bureau de poste de Combrée.

Mairie avec Ecoles communales de garçons et de filles, installées en un petit édifice neuf en briques rouges.

L’Eglise, dédiée à St Pierre (succursale. 5 nivôse an XIII), comprend une nef unique (14 mèt. 15 sur 7 mèt. 15), toute déformée par des travaux récents, avec arceau plein cintre moderne, décoré d’une peinture figurant un rideau sur l’entrée du chœur (7 mèt. 15 sur 6 mèt. 40) ; à droite et à gauche, s’appuient des autels de la Vierge et de St-Sébastien. Rien d’antique dans cet édifice antique, que la croisée du fond du chœur, à double meneau polylobé, remplie par un précieux vitrail de la fin du XVIe s. Au centre figure une Crucifixion, avec la Madeleine étreignant le pied de la croix ; à gauche, le seigneur a genoux, en chevalier, ses brassai ds déposés à terre, la tête nue, le surcot semé de croisettes ; à. ses côtés, St Michel, son patron, en chevalier, portant le pennon fleurdelisé avec l’aigle à deux têtes ; à droite, la dame, à genoux, la tête encapuchonnée et le surcot semé de môme de croisettes ; derrière elle, son patron, barbu, nimbé, avec la cotte de mailles sous le manteau ; au fond apparaît Jérusalem. Dans les rinceaux supérieurs trônent le pélican symbolique, des anges et le Christ régnant. — Un vitrail, du même ouvrier sans aucun doute, se voit à l’église de l’Hôpital, v. ce mot. — Le clocher, sans caractère d’ailleurs, date de 1734.

A l’entrée du bourg vers l’E. une petite, chapelle de Ste-Anne, réédifiée vers la fin du XVIIe s., doit sa fondation première en 1S25 à l’abbesse de Nyoiseau, qui en présentait le chapelain.

Il ne reste aucune trace connue de monuments celtiques ni des chemins antiques, qui bien certainement longeaient les deux rives de l’Araise. — L’église au XVIe s. appartenait à Phil. de Saucogné et fut donnée par lui à l'évêque Ulger. Il la légua à son Chapitre dont le chanoine semainier en conserva la présentation. — Curés : Jean Godier, 1609, 1637. — René Guesdon, mai 1637, † le 23 octobre 1646. — Claude Gouin, aumônier du roi, octobre 1647. — Louis Laubin, janvier 1650, † le 18 avril 1659. — Gruau, novembre 1659, avril 1660. — Franç. Gault, juillet 1660, † le 11 mars 1672, âgé de 40 ans. — Franc. Bompos, chanoine honoraire de St-Maurille, 1678, qui résigne en 1679, † le 17 septembre 1684. — Pierre Bompas, 1679, † le 18 avril 1706, âgé de 50 ans. — Jacq. Denyau, juin 1706, qui résigne en 1716, † le 11mai 1720, âgé de 63 ans. — Gabriel Denyau, son neveu, janvier 1716, † à Angers le 18 novembre 1764, âgé de 75 ans. — Louis Corbeau des Masures, nommé dès le 9 novembre 1764, janvier 1773. — Christian-René-François Maucion, février 1773, † le 10 mars 1783, âgé de 46 ans. — Jean-Franç. Martin, 11 mars 1783, 19 décembre 1792.

Le fief dépendait de la baronnie de Pouancé et en fut démembré par Jean d’Alençon, pour se racheter des Anglais et s’acquitter envers Jean Baraton, sieur de Champiré, dont les successeurs l’ont conservé jusqu’à la Révolution.

Par un acte du 19 septembre 1676, — dans lequel on voit comparaître, comme présente et intéressée la fameuse et charmante comtesse de Sévigné, — son amie, Marie-Madeleine Pioche de Lavergne, l’auteur de la Princesse de Clèves, fonda, d’un commun accord avec elle et les héritiers de sa mère, une rente de 100 livres au profit de « la paroisse pour l’entretien d’un prêtre pour instruire la jeunesse, » bienfait accepté par délibération des habitants du 16 juin 1679.

La paroisse dépendait du Doyenné de Candé, de l’Election d’Angers, du District de Segré. — Elle avait pour fillettes les églises ou chapelles de St-Gilles et de l’Hôpital, V. ces mots, aujourd’hui encore comprises dans le territoire communal.

Maires : Letourneux, 1792. — Bouvier, an VIII. — Armand-Constant Aveline de Narcé, 7 nivôse an XIII. — Franç. Poupart, 26 août 1830. — Jallot, 1845. — Edouard de Narcé, 22 septembre 1848. — Julien Guéret, installé le 28 février 1858. — Lucien Guérin, 6 février 1865. — Robin, 1865. — Gabillard, 1874.

Arch. de M. et-L. C 194 ; E 1133, f. 231.— Arch. comm. Et.-C. — Bibl. d’Ang., Mss. 793. — Revue d’Anjou, 1852, t. II, p. 382. »

Notes

Article connexe

Ombrée d'Anjou

Sources et annotations

  1. a b et c École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Grugé-l'Hôpital, 2007
  2. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. II (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, p. 362 (Hôpital l')
  3. Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 262-263
  4. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Grugé-l'Hôpital), 2012
  5. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 316 et 317